A peine deux mois après la rentrée scolaire, les écoles algériennes ferment déjà leurs portes suite à un appel à la grève d'une semaine. Au moment où l'on prévoyait une fermeture pour cause de propagation éventuelle de grippe A, voilà que c'est les fonctionnaires de l'éducation qui décident de paralyser les cours. A peine deux mois après la rentrée scolaire, les écoles algériennes ferment déjà leurs portes suite à un appel à la grève d'une semaine. Au moment où l'on prévoyait une fermeture pour cause de propagation éventuelle de grippe A, voilà que c'est les fonctionnaires de l'éducation qui décident de paralyser les cours. Les enseignants sont en colère. Ils dénoncent, par ce mouvement de protestation radical, la dégradation de leur situation socio-professionnelle qu'ils qualifient d'«indigne». Face au mutisme des pouvoirs publics et à l'incapacité de la tutelle de répondre aux conditions des syndicats, une grève d'une semaine reconductible est ainsi annoncée à partir d'aujourd'hui, touchant toutes les écoles publiques. La contestation envisage d'atteindre les trois paliers de l'enseignement, en l'occurrence, le primaire, le moyen et le secondaire. Le mot d'ordre de grève a été donné conjointement par le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) et l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef). Selon le porte-parole de l'Unpef, Dziri Sadek, cet appel à la grève a été soutenu quelques jours après par le Conseil des lycées d'Alger (Cla), le Syndicat national autonome des professionnels de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), le Syndicat autonome des travailleurs de l'enseignement et de la formation (Satef) et les enseignants contractuels. Pour ce qui est des revendications, elles sont inhérentes au dossier du régime indemnitaire avec effet rétroactif, le dossier des œuvres sociales et celui de la médecine du travail, ainsi que la titularisation des vacataires et des contractuels avec création de postes d'emploi. Il faut dire, dans ce sens, que l'entrée en vigueur de la circulaire datée du 30 septembre 2009 signée par le Premier ministre, a été la goutte qui a fait déborder le vase chez les fonctionnaires du secteur public. Cette circulaire d'Ouyahia stipule, en effet, que le régime des primes et augmentations ne sera appliqué qu'à partir de la date de sa publication dans le Journal officiel. Aussi, les enseignants demandent l'annulation de cette instruction gouvernementale qui envenime davantage la situation sociale des fonctionnaires. Ils appellent au retour de la «rétroactivité» du régime des primes et des augmentations afin d'améliorer leur revenus qui ne suffisent plus, selon le représentant de l'Unpef, pour subvenir aux besoins familiaux. Décidément, le département de Benbouzid n'est pas au bout de ses surprises face à un front syndical déterminé à aller au bout de ses doléances, en annonçant un mois de novembre très mouvementé. Il appelle à une grève pour le 16 novembre Le SNTE se démarque Le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (Snte) se démarque de la grève intersyndicale. Bien que les revendications soient les mêmes en l'occurrence, l'entrée en vigueur rétroactive du régime des primes et des augmentations, le syndicat en question prévoit une protestation d'une journée pour le 16 novembre courant. En outre, il revendique la réouverture du dossier des régimes indemnitaires tout en annulant la récente décision gouvernementale qui stipule la suspension de l'effet rétroactif. Joint hier par Midi Libre, le secrétaire général du Snte, Abdelkrim Boudjenah, a regretté la mise à l'écart de son syndicat au moment des concertations de l'Intersyndicale, et surtout, au moment de la prise de décision. Il a estimé, en outre, qu'une grève d'une semaine aura certainement des répercussions sur les revenus des fonctionnaires. «On n'est pas contre les intérêts des fonctionnaires de l'éducation mais on veut leur éviter d'éventuelles dérives. Observer une grève de 7 jours est exagéré, vu que les négociations avec la tutelle sont en cours », a-t-il souligné. Les enseignants sont en colère. Ils dénoncent, par ce mouvement de protestation radical, la dégradation de leur situation socio-professionnelle qu'ils qualifient d'«indigne». Face au mutisme des pouvoirs publics et à l'incapacité de la tutelle de répondre aux conditions des syndicats, une grève d'une semaine reconductible est ainsi annoncée à partir d'aujourd'hui, touchant toutes les écoles publiques. La contestation envisage d'atteindre les trois paliers de l'enseignement, en l'occurrence, le primaire, le moyen et le secondaire. Le mot d'ordre de grève a été donné conjointement par le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) et l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef). Selon le porte-parole de l'Unpef, Dziri Sadek, cet appel à la grève a été soutenu quelques jours après par le Conseil des lycées d'Alger (Cla), le Syndicat national autonome des professionnels de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), le Syndicat autonome des travailleurs de l'enseignement et de la formation (Satef) et les enseignants contractuels. Pour ce qui est des revendications, elles sont inhérentes au dossier du régime indemnitaire avec effet rétroactif, le dossier des œuvres sociales et celui de la médecine du travail, ainsi que la titularisation des vacataires et des contractuels avec création de postes d'emploi. Il faut dire, dans ce sens, que l'entrée en vigueur de la circulaire datée du 30 septembre 2009 signée par le Premier ministre, a été la goutte qui a fait déborder le vase chez les fonctionnaires du secteur public. Cette circulaire d'Ouyahia stipule, en effet, que le régime des primes et augmentations ne sera appliqué qu'à partir de la date de sa publication dans le Journal officiel. Aussi, les enseignants demandent l'annulation de cette instruction gouvernementale qui envenime davantage la situation sociale des fonctionnaires. Ils appellent au retour de la «rétroactivité» du régime des primes et des augmentations afin d'améliorer leur revenus qui ne suffisent plus, selon le représentant de l'Unpef, pour subvenir aux besoins familiaux. Décidément, le département de Benbouzid n'est pas au bout de ses surprises face à un front syndical déterminé à aller au bout de ses doléances, en annonçant un mois de novembre très mouvementé. Il appelle à une grève pour le 16 novembre Le SNTE se démarque Le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (Snte) se démarque de la grève intersyndicale. Bien que les revendications soient les mêmes en l'occurrence, l'entrée en vigueur rétroactive du régime des primes et des augmentations, le syndicat en question prévoit une protestation d'une journée pour le 16 novembre courant. En outre, il revendique la réouverture du dossier des régimes indemnitaires tout en annulant la récente décision gouvernementale qui stipule la suspension de l'effet rétroactif. Joint hier par Midi Libre, le secrétaire général du Snte, Abdelkrim Boudjenah, a regretté la mise à l'écart de son syndicat au moment des concertations de l'Intersyndicale, et surtout, au moment de la prise de décision. Il a estimé, en outre, qu'une grève d'une semaine aura certainement des répercussions sur les revenus des fonctionnaires. «On n'est pas contre les intérêts des fonctionnaires de l'éducation mais on veut leur éviter d'éventuelles dérives. Observer une grève de 7 jours est exagéré, vu que les négociations avec la tutelle sont en cours », a-t-il souligné.