«Aujourd'hui est un grand jour car nous rendons hommage à l'une des figures emblématiques de la littérature arabe contemporaine. Celle que nous pouvons nommer la reine du roman arabe est parmi nous. Et je suis heureuse et fière d'être le premier ministre algérien de la Culture à l'honorer sur cette terre qui lui est si chère : l'Algérie». C'est en ces termes que la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi a tenu à témoigner sa reconnaissance à l'écrivaine algérienne, Ahlem Mostaghanemi, avant-hier, lors d'une soirée organisée à Alger en son honneur. «Aujourd'hui est un grand jour car nous rendons hommage à l'une des figures emblématiques de la littérature arabe contemporaine. Celle que nous pouvons nommer la reine du roman arabe est parmi nous. Et je suis heureuse et fière d'être le premier ministre algérien de la Culture à l'honorer sur cette terre qui lui est si chère : l'Algérie». C'est en ces termes que la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi a tenu à témoigner sa reconnaissance à l'écrivaine algérienne, Ahlem Mostaghanemi, avant-hier, lors d'une soirée organisée à Alger en son honneur. Plusieurs personnalités du monde de la culture étaient au rendez-vous avant-hier lors de cette soirée conviviale et émouvante pour rendre donc hommage à cette enfant de l'Algérie. Cette reconnaissance que la ministre déclare être «venue en retard » sera néanmoins «importante aux yeux de l'écrivaine et je crois qu'elle sera ancrée à jamais dans son cœur». Cet hommage vient au lendemain de la commémoration du 55e anniversaire du déclenchement de la révolution. A ce sujet, Mme Khalida Toumi s'est dite heureuse car Ahlem Mostaghanemi n'est pas seulement une grande dame de la littéraire, mais également cette enfant qui a grandi dans un milieu familial dans lequel son père a joué un rôle central. Ce dernier n'est autre que Mohammed Chérif, militant du P.P.A (Parti du Peuple Algérien). Qui, d'ailleurs, est présent partout dans ses écrits. Elle le dissimule parfois à travers ses romans, un père fantastique qui « hante » sa plume... Quant à Ahlem Mostaghanemi, avec des yeux imbibés de larmes, elle a insisté pour dire : «cette fête que j'ai longtemps attendue est une opportunité pour moi d'affirmer une fois de plus mon algérianité. Jamais au cours de ces nombreuses années passées au Liban, je n'ai pu formuler une phrase sans cet accent qui m'est cher : l'accent algérien ». La soirée a été animée par les chansons de Djahda Ouahbi. Cette chanteuse libanaise a repris quelques extraits de l'écrivaine et les a agencés à sa musique classique en nous faisant voyager vers les firmaments du tarab. Ainsi, cette manifestation a été l'occasion de rendre à cette écrivaine et poétesse arabophone qui honore l'Algérie à chaque parution d'un de ses livres. Elle est d'ailleurs connue pour être l'écrivaine la plus lue dans le monde arabe. Ses romans sont célèbres dans tout le monde arabe, notamment sa trilogie, «Passager d'un lit », « L'anarchie des sens » et « La mémoire de la chair ». Ces romans mettent en valeur le corps. Pour preuve, le livre «La mémoire de la chair » sera interdit dans nombre de pays arabes et ce, pendant plusieurs années. Ce roman a été par la suite traduit en plusieurs langues dont l'anglais par Baria Ahmar Sreih, l'italien par Francesco Leggio, et le français chez Albin Michel par Mohamed Mokeddem. Le jury du prix Najib Mahfouz, qui lui a attribué ce livre en 1998, dira : «l'écrivaine algérienne Ahlem Mosteghanemi, est une lumière qui scintille au milieu de ces ténèbres. Ce roman a pu réunir le meilleur du roman international et de la tradition populaire. Ecrit dans une langue arabe élégante avec un sens littéraire aigu, il est doté d'une trame technique et esthétique uniques en leur genre, et une narration bien ficelée qui provoque l'admiration et l'éblouissement ».Pour ce 14e SILA d'autres parcours évocateurs recevront un hommage à l'instar de celui d'Omar El Bernaoui. A souligner qu'un hommage a été rendu hier à Francis Jeanson (fondateur du réseau de soutien à la Révolution du 1er Novembre 1954) à travers la projection du documentaire de la dernière rencontre avec Jeanson, réalisé par Fateh Ayadi et où la parole a été donnée à ses anciens compagnons, des porteurs de valises. Plusieurs personnalités du monde de la culture étaient au rendez-vous avant-hier lors de cette soirée conviviale et émouvante pour rendre donc hommage à cette enfant de l'Algérie. Cette reconnaissance que la ministre déclare être «venue en retard » sera néanmoins «importante aux yeux de l'écrivaine et je crois qu'elle sera ancrée à jamais dans son cœur». Cet hommage vient au lendemain de la commémoration du 55e anniversaire du déclenchement de la révolution. A ce sujet, Mme Khalida Toumi s'est dite heureuse car Ahlem Mostaghanemi n'est pas seulement une grande dame de la littéraire, mais également cette enfant qui a grandi dans un milieu familial dans lequel son père a joué un rôle central. Ce dernier n'est autre que Mohammed Chérif, militant du P.P.A (Parti du Peuple Algérien). Qui, d'ailleurs, est présent partout dans ses écrits. Elle le dissimule parfois à travers ses romans, un père fantastique qui « hante » sa plume... Quant à Ahlem Mostaghanemi, avec des yeux imbibés de larmes, elle a insisté pour dire : «cette fête que j'ai longtemps attendue est une opportunité pour moi d'affirmer une fois de plus mon algérianité. Jamais au cours de ces nombreuses années passées au Liban, je n'ai pu formuler une phrase sans cet accent qui m'est cher : l'accent algérien ». La soirée a été animée par les chansons de Djahda Ouahbi. Cette chanteuse libanaise a repris quelques extraits de l'écrivaine et les a agencés à sa musique classique en nous faisant voyager vers les firmaments du tarab. Ainsi, cette manifestation a été l'occasion de rendre à cette écrivaine et poétesse arabophone qui honore l'Algérie à chaque parution d'un de ses livres. Elle est d'ailleurs connue pour être l'écrivaine la plus lue dans le monde arabe. Ses romans sont célèbres dans tout le monde arabe, notamment sa trilogie, «Passager d'un lit », « L'anarchie des sens » et « La mémoire de la chair ». Ces romans mettent en valeur le corps. Pour preuve, le livre «La mémoire de la chair » sera interdit dans nombre de pays arabes et ce, pendant plusieurs années. Ce roman a été par la suite traduit en plusieurs langues dont l'anglais par Baria Ahmar Sreih, l'italien par Francesco Leggio, et le français chez Albin Michel par Mohamed Mokeddem. Le jury du prix Najib Mahfouz, qui lui a attribué ce livre en 1998, dira : «l'écrivaine algérienne Ahlem Mosteghanemi, est une lumière qui scintille au milieu de ces ténèbres. Ce roman a pu réunir le meilleur du roman international et de la tradition populaire. Ecrit dans une langue arabe élégante avec un sens littéraire aigu, il est doté d'une trame technique et esthétique uniques en leur genre, et une narration bien ficelée qui provoque l'admiration et l'éblouissement ».Pour ce 14e SILA d'autres parcours évocateurs recevront un hommage à l'instar de celui d'Omar El Bernaoui. A souligner qu'un hommage a été rendu hier à Francis Jeanson (fondateur du réseau de soutien à la Révolution du 1er Novembre 1954) à travers la projection du documentaire de la dernière rencontre avec Jeanson, réalisé par Fateh Ayadi et où la parole a été donnée à ses anciens compagnons, des porteurs de valises.