Le Parlement irakien a finalement adopté hier la loi électorale.141 députés sur les 275 présents (le parlement compte 195 membres ) ont voté pour le projet de loi ouvrant la voix à la tenue des législatives en janvier prochain, a annoncé Khaled al-Atiyya, vice-président du parlement. "Aprés une longue attente et d'intenses efforts, le Parlement a réussi à produire un texte accepté par tous sur la loi électorale. Il s'agit d'une importante réussite pour le Parlement » a-t-il ajouté. Le Parlement irakien a finalement adopté hier la loi électorale.141 députés sur les 275 présents (le parlement compte 195 membres ) ont voté pour le projet de loi ouvrant la voix à la tenue des législatives en janvier prochain, a annoncé Khaled al-Atiyya, vice-président du parlement. "Aprés une longue attente et d'intenses efforts, le Parlement a réussi à produire un texte accepté par tous sur la loi électorale. Il s'agit d'une importante réussite pour le Parlement » a-t-il ajouté. "Nous sommes sur la bonne voie pour que les élections aient lieu en janvier", a affirmé aux journalistes l'ambassadeur américain à Bagdad, Christopher Hill, qui a avançé le 23 janvier comme date probable du scrutin. "C'est une étape importante dans la reprise en main de son destin par le peuple irakien", s'est de son côté félicité le président américain Barack Obama. Il s'agira des deuxièmes élections générales en Irak depuis l'occupation américaine en 2003. Il a fallu des semaines de tractations entre Arabes et Kurdes, des pressions intenses de la part de l'ONU, des dirigeants religieux et surtout des Etats-Unis pour voir cette loi adoptée. L'ambassadeur américain à Baghdad était même présent au Parlement le jour de son adoption où il faisait la navette entre les différents camps. Ce vote soulage Washington puisqu'il renforce la perspective d'un retrait des troupes de combat américaines à l'été 2010 comme le veut le président Obama. qui entend retirer ses troupes de combat en août 2010 pour en envoyer éventuellement une partie en Afghanistan, devenue sa priorité. Les Etats-Unis, qui comptent actuellement 117.000 soldats en Irak, doivent se désengager totalement du pays fin 2011. "Ce qui est significatif sur la date de janvier c'est que les plans de réduction des troupes peuvent se réaliser selon le calendrier prévu » a expliqué M. Hill. Il s'agit d'une victoire historique pour le peuple irakien et une réponse vigoureuse aux terroristes et aux bandits de l'ancien régime qui essaient de faire dérailler la sécurité et le processus électoral", a réagi le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki. Le projet de loi acchopait sur la question de la riche province pétrolière de Kirkouk, disputée par les Arabes, les Turcomans et les Kurdes.Il a fallu beaucoup de patience et des trésors d'imagination pour arriver à un compromis. Arabes et Turcomanes affirment que les Kurdes sont venus en masse depuis l'occupation américaine pour modifier le rapport démographique. Les Kurdes assurent qu'ils n'ont fait que revenir après en avoir été chassés par le président déchu Saddam Hussein, et souhaitent que les listes électorales correspondent à la démographie actuelle. Selon le texte de la loi les députés ont décidé que, dans "la province de Kirkouk et dans les provinces où il y a des contestations sur les registres électoraux" -en raison d'un fort accroissement de la population depuis 2003-, les résultats ne seront pas définitifs. Un comité composé de parlementaires de ces régions, de représentants du ministère du Plan, de l'Intérieur, du Commerce et de la commission électorale, avec l'aide de l'ONU, aura un an pour étudier d'éventuelles irrégularités et annuler les votes frauduleux. La loi prévoit par ailleurs d'accroître le nombre de députés, de 275 à plus de 300, conformément à la Constitution qui accorde un siège pour 100.000 habitants. Huit des sièges seront réservés aux minorités du pays, dont les chrétiens. Enfin, un quota de 25% sera réservé aux femmes, une première dans le monde arabe. Elle prévoit également que le pays sera divisé en 19 circonscriptions et 18 provinces. "Nous sommes sur la bonne voie pour que les élections aient lieu en janvier", a affirmé aux journalistes l'ambassadeur américain à Bagdad, Christopher Hill, qui a avançé le 23 janvier comme date probable du scrutin. "C'est une étape importante dans la reprise en main de son destin par le peuple irakien", s'est de son côté félicité le président américain Barack Obama. Il s'agira des deuxièmes élections générales en Irak depuis l'occupation américaine en 2003. Il a fallu des semaines de tractations entre Arabes et Kurdes, des pressions intenses de la part de l'ONU, des dirigeants religieux et surtout des Etats-Unis pour voir cette loi adoptée. L'ambassadeur américain à Baghdad était même présent au Parlement le jour de son adoption où il faisait la navette entre les différents camps. Ce vote soulage Washington puisqu'il renforce la perspective d'un retrait des troupes de combat américaines à l'été 2010 comme le veut le président Obama. qui entend retirer ses troupes de combat en août 2010 pour en envoyer éventuellement une partie en Afghanistan, devenue sa priorité. Les Etats-Unis, qui comptent actuellement 117.000 soldats en Irak, doivent se désengager totalement du pays fin 2011. "Ce qui est significatif sur la date de janvier c'est que les plans de réduction des troupes peuvent se réaliser selon le calendrier prévu » a expliqué M. Hill. Il s'agit d'une victoire historique pour le peuple irakien et une réponse vigoureuse aux terroristes et aux bandits de l'ancien régime qui essaient de faire dérailler la sécurité et le processus électoral", a réagi le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki. Le projet de loi acchopait sur la question de la riche province pétrolière de Kirkouk, disputée par les Arabes, les Turcomans et les Kurdes.Il a fallu beaucoup de patience et des trésors d'imagination pour arriver à un compromis. Arabes et Turcomanes affirment que les Kurdes sont venus en masse depuis l'occupation américaine pour modifier le rapport démographique. Les Kurdes assurent qu'ils n'ont fait que revenir après en avoir été chassés par le président déchu Saddam Hussein, et souhaitent que les listes électorales correspondent à la démographie actuelle. Selon le texte de la loi les députés ont décidé que, dans "la province de Kirkouk et dans les provinces où il y a des contestations sur les registres électoraux" -en raison d'un fort accroissement de la population depuis 2003-, les résultats ne seront pas définitifs. Un comité composé de parlementaires de ces régions, de représentants du ministère du Plan, de l'Intérieur, du Commerce et de la commission électorale, avec l'aide de l'ONU, aura un an pour étudier d'éventuelles irrégularités et annuler les votes frauduleux. La loi prévoit par ailleurs d'accroître le nombre de députés, de 275 à plus de 300, conformément à la Constitution qui accorde un siège pour 100.000 habitants. Huit des sièges seront réservés aux minorités du pays, dont les chrétiens. Enfin, un quota de 25% sera réservé aux femmes, une première dans le monde arabe. Elle prévoit également que le pays sera divisé en 19 circonscriptions et 18 provinces.