L'appel lancé par l'émir du Qatar, Cheikh Hamed Khalifa Al Thani, en vue d'intensifier la coopération pour lutter contre la corruption est à lui seul révélateur de l'ampleur que ne cesse de prendre ce fléau et qui inquiète de plus en plus les Etats et les organisations internationales et les associations de la société civile. L'appel lancé par l'émir du Qatar, Cheikh Hamed Khalifa Al Thani, en vue d'intensifier la coopération pour lutter contre la corruption est à lui seul révélateur de l'ampleur que ne cesse de prendre ce fléau et qui inquiète de plus en plus les Etats et les organisations internationales et les associations de la société civile. C'est du haut de la tribune du 6e Forum mondial, qui s'est tenu à Doha avant-hier, que l'Emir a appelé à l'intensification de la coopération internationale pour endiguer et combattre la corruption «un phénomène dangereux dont l'étendue est mondiale». Cette rencontre internationale, qui a vu la participation de 1.500 officiels du gouvernement, des experts judiciaires et des représentants des organisations civiles internationale, a fait la part belle au rôle de la société civile dans ce combat. Comme l'atteste si bien, d'ailleurs, l'intitulé de cette conférence : «Fort dans l'unité : les partenariats publics privés». Il faut dire que les associations de la société civile ne se sont pas fait prier pour s'engouffrer dans cette brèche et ont, par conséquent, saisi cette opportunité pour faire part de leur volonté à apporter leur pierre à cet édifice. C'est ainsi que le représentant du Syndicat national des personnels de l'administration publique (Snapap), qui a porté à l'occasion la voix des syndicats et de la société civile dans le cadre du rassemblement des organisations de la société civile, a évoqué le cas de l'Algérie. Mourad Chiko, qui est intervenu devant les représentants de 60 organisations non gouvernementales, a, selon, un communiqué, surtout mis en avant les difficultés que rencontrent les syndicats et les associations notamment, l'absence de dialogue avec les autorités. Chiko a aussi présenté un rapport portant sur les conditions d'exercice de l'activité syndicale et les pressions que subissent les syndicalistes. Les I'ONG ont alors particulièrement insisté sur la nécessité de faire pression sur les Etats pour les amener à adhérer à la Convention des Nations unies contre la corruption et à adopter des mécanismes transparents de suivi de cette convention. Cette dernière recommande explicitement l'association de la société civile dans cette lutte et son accès à toutes les informations nécessaires qui lui faciliteraient cette tâche. Et si les organisations de la société civile ont axé sur ces points, c'est parce qu'elles considèrent que la corruption constitue un obstacle à la démocratie, aux droits de l'Homme et au développement durable. Rappelons que ce Forum s'est tenu à la veille de l'ouverture de la 3e conférence des Etats signataires de la convention de l'ONU sur la lutte contre la corruption, dont les travaux ont été entamés hier à Doha et devraient se poursuivre jusqu'au 13 novembre courant. C'est du haut de la tribune du 6e Forum mondial, qui s'est tenu à Doha avant-hier, que l'Emir a appelé à l'intensification de la coopération internationale pour endiguer et combattre la corruption «un phénomène dangereux dont l'étendue est mondiale». Cette rencontre internationale, qui a vu la participation de 1.500 officiels du gouvernement, des experts judiciaires et des représentants des organisations civiles internationale, a fait la part belle au rôle de la société civile dans ce combat. Comme l'atteste si bien, d'ailleurs, l'intitulé de cette conférence : «Fort dans l'unité : les partenariats publics privés». Il faut dire que les associations de la société civile ne se sont pas fait prier pour s'engouffrer dans cette brèche et ont, par conséquent, saisi cette opportunité pour faire part de leur volonté à apporter leur pierre à cet édifice. C'est ainsi que le représentant du Syndicat national des personnels de l'administration publique (Snapap), qui a porté à l'occasion la voix des syndicats et de la société civile dans le cadre du rassemblement des organisations de la société civile, a évoqué le cas de l'Algérie. Mourad Chiko, qui est intervenu devant les représentants de 60 organisations non gouvernementales, a, selon, un communiqué, surtout mis en avant les difficultés que rencontrent les syndicats et les associations notamment, l'absence de dialogue avec les autorités. Chiko a aussi présenté un rapport portant sur les conditions d'exercice de l'activité syndicale et les pressions que subissent les syndicalistes. Les I'ONG ont alors particulièrement insisté sur la nécessité de faire pression sur les Etats pour les amener à adhérer à la Convention des Nations unies contre la corruption et à adopter des mécanismes transparents de suivi de cette convention. Cette dernière recommande explicitement l'association de la société civile dans cette lutte et son accès à toutes les informations nécessaires qui lui faciliteraient cette tâche. Et si les organisations de la société civile ont axé sur ces points, c'est parce qu'elles considèrent que la corruption constitue un obstacle à la démocratie, aux droits de l'Homme et au développement durable. Rappelons que ce Forum s'est tenu à la veille de l'ouverture de la 3e conférence des Etats signataires de la convention de l'ONU sur la lutte contre la corruption, dont les travaux ont été entamés hier à Doha et devraient se poursuivre jusqu'au 13 novembre courant.