Les quatre syndicats de l'éducation prenant part à la grève illimitée entamée dimanche dernier ont unanimement affirmé que « les méthodes de répression pratiquées par les autorités ne risquent pas de casser leur mouvement de grève ». Les quatre syndicats de l'éducation prenant part à la grève illimitée entamée dimanche dernier ont unanimement affirmé que « les méthodes de répression pratiquées par les autorités ne risquent pas de casser leur mouvement de grève ». Cette grève, selon ses acteurs entraînerait chaque jour plus d'enseignants, et dépasserait les 90% de participation dans plusieurs régions du pays. Considérée comme « illégale » par la tutelle, les enseignants affirment que cette grève est l'unique moyen pour obliger l'ouverture des négociations entre travailleurs et responsables, et par ricochet, faire admettre leurs revendications « d'ordre socio-professionnelle ». Dziri Sadek, président de l'Union nationale des professionnels de l'éducation et de la formation (UNPEF) affirme que les retenues sur salaire et le licenciement comme exemples récurrents de la répression sont en « contradiction avec l'article 33 de la loi 02/92 qui stipule que l'employeur n'a pas le droit de prendre des sanctions contre une personne gréviste ». Les enseignants contractuels, au nombre de 30.000, sont, selon lui, les plus menacés dans ce cadre, vu qu'ils sont facilement renvoyés et remplacés par d'autres enseignants également contractuels. Il ajoute que la fonction publique et l'inspection du travail sont sensés intervenir pour s'assurer de plus près de la légitimité des revendications grandement soutenues par la base. Pour Idir Achour, porte parole du Conseil des lycées d'Alger (CLA), « en tant qu'enseignants nous ne nous pouvons avoir peur des retenues sur salaire vu que nous considérons que jusqu'à aujourd'hui nous n'avons pas de salaire à protéger ». Il souligne que le droit à la grève est garanti par la constitution, ce qui remet en cause ces méthodes de répressions. Face au rejet des parents d'élèves de cette action qui nuit inéluctablement à la scolarisation de leurs enfants, Idir Achour répond : « j'invite les parents d'élèves à se joindre à notre action pour mettre la pression à la tutelle et donc faire admettre au plus vite nos revendications, et revenir au rythme normal des études ». L'ouverture des négociations est perçue par le secrétaire général du syndicat national autonome des professeurs d'enseignants secondaire et technique (SNAPEST) comme la solution adéquate pour mettre fin au marasme que vit le secteur de l'éducation. Cette grève, selon ses acteurs entraînerait chaque jour plus d'enseignants, et dépasserait les 90% de participation dans plusieurs régions du pays. Considérée comme « illégale » par la tutelle, les enseignants affirment que cette grève est l'unique moyen pour obliger l'ouverture des négociations entre travailleurs et responsables, et par ricochet, faire admettre leurs revendications « d'ordre socio-professionnelle ». Dziri Sadek, président de l'Union nationale des professionnels de l'éducation et de la formation (UNPEF) affirme que les retenues sur salaire et le licenciement comme exemples récurrents de la répression sont en « contradiction avec l'article 33 de la loi 02/92 qui stipule que l'employeur n'a pas le droit de prendre des sanctions contre une personne gréviste ». Les enseignants contractuels, au nombre de 30.000, sont, selon lui, les plus menacés dans ce cadre, vu qu'ils sont facilement renvoyés et remplacés par d'autres enseignants également contractuels. Il ajoute que la fonction publique et l'inspection du travail sont sensés intervenir pour s'assurer de plus près de la légitimité des revendications grandement soutenues par la base. Pour Idir Achour, porte parole du Conseil des lycées d'Alger (CLA), « en tant qu'enseignants nous ne nous pouvons avoir peur des retenues sur salaire vu que nous considérons que jusqu'à aujourd'hui nous n'avons pas de salaire à protéger ». Il souligne que le droit à la grève est garanti par la constitution, ce qui remet en cause ces méthodes de répressions. Face au rejet des parents d'élèves de cette action qui nuit inéluctablement à la scolarisation de leurs enfants, Idir Achour répond : « j'invite les parents d'élèves à se joindre à notre action pour mettre la pression à la tutelle et donc faire admettre au plus vite nos revendications, et revenir au rythme normal des études ». L'ouverture des négociations est perçue par le secrétaire général du syndicat national autonome des professeurs d'enseignants secondaire et technique (SNAPEST) comme la solution adéquate pour mettre fin au marasme que vit le secteur de l'éducation.