Nouvel épisode sur l'affaire des moines de Tibhirine. Suite aux révélations contenues dans le rapport de l'attaché de la Défense français à Alger à l'époque des faits, le général François Buchwalter, Nicolas Sarkozy s'est engagé en juillet dernier, à lever le secret-défense entourant cette affaire. Nouvel épisode sur l'affaire des moines de Tibhirine. Suite aux révélations contenues dans le rapport de l'attaché de la Défense français à Alger à l'époque des faits, le général François Buchwalter, Nicolas Sarkozy s'est engagé en juillet dernier, à lever le secret-défense entourant cette affaire. C'est chose faite. Le ministère français des Affaires étrangères a transmis lundi des documents internes au juge d'instruction chargé de l'enquête sur la mort des sept moines de Tibhirine en 1996 en Algérie, a indiqué mardi son porte-parole, Bernard Valero qui précise que le Quai d'Orsay «a transmis le 9 novembre au juge d'instruction compétent, en réponse à la demande de ce dernier, des documents émis par les services de ce ministère et qui sont susceptibles d'être utiles à la recherche de la vérité sur le dossier des moines de Tibehirine». Cette transmission, a-t-il expliqué «est intervenue immédiatement après l'avis rendu le 5 novembre par la commission consultative du secret de la défense nationale concernant les documents qui lui avaient été transmis par le ministère des Affaires étrangères». Rappelons que la justice française avait demandé la levée du secret-défense sur les documents détenus par les ministères de la Défense, des Affaires étrangères et de l'Intérieur. L'affaire a été relancée, alors qu'on l'avait supposée close, en juillet dernier, à la suite du témoignage de François Buchwalter, 65 ans, ex-attaché militaire à l'ambassade de France, à Alger de 1995 à 1998. Dans une déposition faite le 25 juin dernier devant le juge Trévédic, l'ancien officier de l'école militaire de Saint-Cyr, ex-officier au SDECE (Service de documentation extérieure et de contre-espionnage), le contre-espionnage français, puis à la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) qu'il avait affirmé que les sept moines ont été tués suite à une bavure de l'armée algérienne. Une version, critiquée peu après par plusieurs responsables français et Hubert Vedrine, ministre des Affaires étrangères français à l'époque et Hervé Morin, l'actuel ministre de la Défense qui ont remis en cause la version de l'ancien responsable militaire français. Le ministre de la Défense, avait estimé que les autorités n'avaient «aucune raison de chercher à cacher la moindre chose» au sujet de la mort des moines de Tibehirine en 1996. Le président français, faut-il le rappeler, a jeté un gros pavé dans la mare à propos de cette affaire, en déclarant pour sa part que «les relations entre les grands pays s'établissent sur la vérité et non pas sur le mensonge». «Naturellement, je lèverai le secret-défense sur tout document que nous demandera la justice. Il n'y a pas d'autres façons de faire la vérité». Une déclaration qui a soulevé une tempête à Alger avant qu'il ne se rattrape et déclare que, pour lui, il n'y avait pas de doute sur les auteurs de l'assassinat des 7 moines. C'est chose faite. Le ministère français des Affaires étrangères a transmis lundi des documents internes au juge d'instruction chargé de l'enquête sur la mort des sept moines de Tibhirine en 1996 en Algérie, a indiqué mardi son porte-parole, Bernard Valero qui précise que le Quai d'Orsay «a transmis le 9 novembre au juge d'instruction compétent, en réponse à la demande de ce dernier, des documents émis par les services de ce ministère et qui sont susceptibles d'être utiles à la recherche de la vérité sur le dossier des moines de Tibehirine». Cette transmission, a-t-il expliqué «est intervenue immédiatement après l'avis rendu le 5 novembre par la commission consultative du secret de la défense nationale concernant les documents qui lui avaient été transmis par le ministère des Affaires étrangères». Rappelons que la justice française avait demandé la levée du secret-défense sur les documents détenus par les ministères de la Défense, des Affaires étrangères et de l'Intérieur. L'affaire a été relancée, alors qu'on l'avait supposée close, en juillet dernier, à la suite du témoignage de François Buchwalter, 65 ans, ex-attaché militaire à l'ambassade de France, à Alger de 1995 à 1998. Dans une déposition faite le 25 juin dernier devant le juge Trévédic, l'ancien officier de l'école militaire de Saint-Cyr, ex-officier au SDECE (Service de documentation extérieure et de contre-espionnage), le contre-espionnage français, puis à la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) qu'il avait affirmé que les sept moines ont été tués suite à une bavure de l'armée algérienne. Une version, critiquée peu après par plusieurs responsables français et Hubert Vedrine, ministre des Affaires étrangères français à l'époque et Hervé Morin, l'actuel ministre de la Défense qui ont remis en cause la version de l'ancien responsable militaire français. Le ministre de la Défense, avait estimé que les autorités n'avaient «aucune raison de chercher à cacher la moindre chose» au sujet de la mort des moines de Tibehirine en 1996. Le président français, faut-il le rappeler, a jeté un gros pavé dans la mare à propos de cette affaire, en déclarant pour sa part que «les relations entre les grands pays s'établissent sur la vérité et non pas sur le mensonge». «Naturellement, je lèverai le secret-défense sur tout document que nous demandera la justice. Il n'y a pas d'autres façons de faire la vérité». Une déclaration qui a soulevé une tempête à Alger avant qu'il ne se rattrape et déclare que, pour lui, il n'y avait pas de doute sur les auteurs de l'assassinat des 7 moines.