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Bouteflika veut des salaires distinctifs pour chaque catégorie d'universitaires
Il est pour des rémunérations selon les compétences
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 11 - 2009

Le président de la République a appelé, hier, à la valorisation des compétences scientifiques de haut niveau, sans pour autant mettre en péril le principe de démocratisation de l'enseignement qui est une constante et surtout un acquis inébranlable dans notre pays.
Le président de la République a appelé, hier, à la valorisation des compétences scientifiques de haut niveau, sans pour autant mettre en péril le principe de démocratisation de l'enseignement qui est une constante et surtout un acquis inébranlable dans notre pays.
Lors de son discours d‘ouverture de l‘année universitaire 2009-2010 dans la wilaya de Sétif, le chef de l‘Etat estime que même si la démocratisation de l‘enseignement reste «irréversible», il est inconcevable de mettre sur le même pied d‘égalité un éminent savant avec un enseignant universitaire. «Si tu as un "Einstein" dans ton établissement ou dans ton institution, il ne peut pas lui donner le même salaire qu‘un autre enseignent au titre du socialisme», schématise-t-il. D‘ailleurs, il ne manque pas, au passage de, fustiger ceux qui ceux qui prônent la notion d‘«égalitarisme». «Cela ne veut absolument rien dire (…) c‘est exactement comme une marchandise pour laquelle le prix est fixé selon sa qualité ; les salaires doivent être différents d‘une catégorie à une autre», affirme-t-il. Pour le chef de l‘Etat, "si l‘Algérie veut récupérer ses compétences à l‘étranger il faut qu‘on puisse arriver à leur accorder les mêmes avantages que ceux qu‘ils ont à l‘étranger» ; «nos cerveaux partent ailleurs parce que tout simplement ils y sont valorisés», martèle-t-il en relevant au passage que les sociétés américaines font continuellement de profondes prospections dans nos campus à la recherche des jeunes "cracks" et leur offrir une formation aux USA avant de les retenir. Mais, comme à toute chose malheur est bon, le président Bouteflika estime que «cette pratique démontre tout de même que l‘université algérienne va bien».
Toutefois, si l‘on veut que notre diaspora revienne, il ne faut pas lui proposer un salaire de 1.000 DA alors qu‘elle touchait 1.000 dollars ailleurs. Les entreprise qu‘elles soient privées où étatiques sont invitées à intégrer ce paramètre dans leur base de donnée internes. Ainsi, pour lui «la problématique du transfert, de la consécration et de la reproduction des connaissances et de leur application en vue de permettre aux entreprises d‘améliorer leurs performances et leur potentiel compétitif, constitue un enjeu économique et social de première importance». Cette problématique «ne concerne pas un secteur précis, mais doit être appréhendée dans le cadre d‘une vision globale en vue de sa concrétisation dans tous les secteurs». Pour trouver «une solution urgente et définitive à cette ambiguïté, le président Bouteflika invite le monde universitaire à entamer une réflexion à ce propos et d‘en donner les résultats dans les plus brefs délais.
«Nous voulons une démarche sérieuse que nous encourageons, dans le cadre d‘une organisation judicieuse des compétences nationales, tout en veillant à la préservation de la propriété intellectuelle et en oeuvrant au développement de la culture de la créativité», explique-t-il. Parlant justement de la volonté de faire revenir notre diaspora, le chef de l‘Etat, qui rappelle les positions géostratégiques de l‘Algérie, estime qu‘il ne faut pas «réclamer des changements radicaux du jour au lendemain». «Les Algériens nourrissent de grandes ambitions qu‘ils veulent réaliser dans l‘immédiat, relevant cependant que ceci ne peut se concrétiser sans labeur», dira-t-il. Cependant, il est inconcevable, à son sens, que l‘Etat déploie des moyens pour permettre à ses enfants d‘avoir un bon niveau de scolarité et d‘ouverture sur les science pour que celui-ci une fois adulte aille «exploiter ses compétences ailleurs et les mettre au service d‘un pays étranger».
«Je demande à nos expatriés de ne pas oublier leur pays et nous nous devons d‘inculquer, aux jeunes générations, l‘amour de la patrie, et mettre en place une échelle des valeurs réhabilitant le savoir et le savoir-faire», insiste-t-il.
Des efforts en deçà des aspirations !
Le président Bouteflika n‘a pas manqué, dans son intervention face à un parterre de cadres universitaires, de glorifier les mérites de la réforme entamée ces dix dernières années. Une démarche qui, dira-t-il «commence d‘ailleurs à donner ses fruits, à travers l‘application des dispositions pertinentes de la loi d‘orientation et du programme quinquennal dans le domaine de la recherche scientifique et du développement technologique». Toutefois, regrette-t-il, «les efforts déployés et les résultats obtenus à ce jour restent en deça de nos aspirations». Il est donc fondamental de «poursuivre l‘action, de persévérer dans l‘effort et d‘accorder davantage d‘intérêt à la recherche de base et celle appliquée dans les différentes spécialités».
Plusieurs projets inaugurés
Au cours de sa visite dans la capitale des Hauts-plateaux où la population sétifienne lui a réservé son traditionnel chaleureux accueil, le chef de l‘Etat a procédé à l‘inauguration de réalisations universitaires et d‘importants projets à caractère socioéconomique. Abdelaziz Bouteflika a ainsi, inauguré au pôle universitaire d‘El Bez, un salon de l‘innovation et un grand ensemble de structures pédagogiques, dont notamment une faculté de médecine et un institut d‘architecture et sciences de la terre, totalisant 12.000 places pédagogiques. Aussi, un programme de dédoublements et d‘évitements routiers, totalisant un linéaire de 42 km, avant de présider une cérémonie de mise en service du gaz naturel au profit de plus de 28.000 foyers et le lancement d‘une opération similaire au bénéfice de plus de 23.000 autres familles, ont été inauguré. Cette visite, première depuis son investiture pour ce troisième mandat, le chef de l‘Etat l‘a clôturé par l‘inauguration de plus de 4.000 logements réalisés au titre de plusieurs segments sociaux .
Lors de son discours d‘ouverture de l‘année universitaire 2009-2010 dans la wilaya de Sétif, le chef de l‘Etat estime que même si la démocratisation de l‘enseignement reste «irréversible», il est inconcevable de mettre sur le même pied d‘égalité un éminent savant avec un enseignant universitaire. «Si tu as un "Einstein" dans ton établissement ou dans ton institution, il ne peut pas lui donner le même salaire qu‘un autre enseignent au titre du socialisme», schématise-t-il. D‘ailleurs, il ne manque pas, au passage de, fustiger ceux qui ceux qui prônent la notion d‘«égalitarisme». «Cela ne veut absolument rien dire (…) c‘est exactement comme une marchandise pour laquelle le prix est fixé selon sa qualité ; les salaires doivent être différents d‘une catégorie à une autre», affirme-t-il. Pour le chef de l‘Etat, "si l‘Algérie veut récupérer ses compétences à l‘étranger il faut qu‘on puisse arriver à leur accorder les mêmes avantages que ceux qu‘ils ont à l‘étranger» ; «nos cerveaux partent ailleurs parce que tout simplement ils y sont valorisés», martèle-t-il en relevant au passage que les sociétés américaines font continuellement de profondes prospections dans nos campus à la recherche des jeunes "cracks" et leur offrir une formation aux USA avant de les retenir. Mais, comme à toute chose malheur est bon, le président Bouteflika estime que «cette pratique démontre tout de même que l‘université algérienne va bien».
Toutefois, si l‘on veut que notre diaspora revienne, il ne faut pas lui proposer un salaire de 1.000 DA alors qu‘elle touchait 1.000 dollars ailleurs. Les entreprise qu‘elles soient privées où étatiques sont invitées à intégrer ce paramètre dans leur base de donnée internes. Ainsi, pour lui «la problématique du transfert, de la consécration et de la reproduction des connaissances et de leur application en vue de permettre aux entreprises d‘améliorer leurs performances et leur potentiel compétitif, constitue un enjeu économique et social de première importance». Cette problématique «ne concerne pas un secteur précis, mais doit être appréhendée dans le cadre d‘une vision globale en vue de sa concrétisation dans tous les secteurs». Pour trouver «une solution urgente et définitive à cette ambiguïté, le président Bouteflika invite le monde universitaire à entamer une réflexion à ce propos et d‘en donner les résultats dans les plus brefs délais.
«Nous voulons une démarche sérieuse que nous encourageons, dans le cadre d‘une organisation judicieuse des compétences nationales, tout en veillant à la préservation de la propriété intellectuelle et en oeuvrant au développement de la culture de la créativité», explique-t-il. Parlant justement de la volonté de faire revenir notre diaspora, le chef de l‘Etat, qui rappelle les positions géostratégiques de l‘Algérie, estime qu‘il ne faut pas «réclamer des changements radicaux du jour au lendemain». «Les Algériens nourrissent de grandes ambitions qu‘ils veulent réaliser dans l‘immédiat, relevant cependant que ceci ne peut se concrétiser sans labeur», dira-t-il. Cependant, il est inconcevable, à son sens, que l‘Etat déploie des moyens pour permettre à ses enfants d‘avoir un bon niveau de scolarité et d‘ouverture sur les science pour que celui-ci une fois adulte aille «exploiter ses compétences ailleurs et les mettre au service d‘un pays étranger».
«Je demande à nos expatriés de ne pas oublier leur pays et nous nous devons d‘inculquer, aux jeunes générations, l‘amour de la patrie, et mettre en place une échelle des valeurs réhabilitant le savoir et le savoir-faire», insiste-t-il.
Des efforts en deçà des aspirations !
Le président Bouteflika n‘a pas manqué, dans son intervention face à un parterre de cadres universitaires, de glorifier les mérites de la réforme entamée ces dix dernières années. Une démarche qui, dira-t-il «commence d‘ailleurs à donner ses fruits, à travers l‘application des dispositions pertinentes de la loi d‘orientation et du programme quinquennal dans le domaine de la recherche scientifique et du développement technologique». Toutefois, regrette-t-il, «les efforts déployés et les résultats obtenus à ce jour restent en deça de nos aspirations». Il est donc fondamental de «poursuivre l‘action, de persévérer dans l‘effort et d‘accorder davantage d‘intérêt à la recherche de base et celle appliquée dans les différentes spécialités».
Plusieurs projets inaugurés
Au cours de sa visite dans la capitale des Hauts-plateaux où la population sétifienne lui a réservé son traditionnel chaleureux accueil, le chef de l‘Etat a procédé à l‘inauguration de réalisations universitaires et d‘importants projets à caractère socioéconomique. Abdelaziz Bouteflika a ainsi, inauguré au pôle universitaire d‘El Bez, un salon de l‘innovation et un grand ensemble de structures pédagogiques, dont notamment une faculté de médecine et un institut d‘architecture et sciences de la terre, totalisant 12.000 places pédagogiques. Aussi, un programme de dédoublements et d‘évitements routiers, totalisant un linéaire de 42 km, avant de présider une cérémonie de mise en service du gaz naturel au profit de plus de 28.000 foyers et le lancement d‘une opération similaire au bénéfice de plus de 23.000 autres familles, ont été inauguré. Cette visite, première depuis son investiture pour ce troisième mandat, le chef de l‘Etat l‘a clôturé par l‘inauguration de plus de 4.000 logements réalisés au titre de plusieurs segments sociaux .


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