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«Heureusement qu'on n'a pas gagné au Caire»
Les supporters n'arrivent toujours pas à oublier
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 11 - 2009

Ce samedi 14 novembre, à quelques secondes du sifflet final du match opposant l'Algérie à L'Egypte, la 96e minutes a été fatidique. Le joueur égyptien Abdenabi venait de marquer un but salvateur non pas pour son équipe puisqu'il est loin de leur avoir offert le sceau de la qualification au Mondial mais plutôt pour l'équipe adverse, devenue l'espace de cette rencontre, l'équipe ennemie. Il s'agit évidemment de nos «héros» nationaux. A travers ce but Abdenabi a carrément sauvé la vie, non seulement, des milliers de supporteurs algériens, ayant fait le déplacement au Caire, mais aussi celle de la sélection nationale elle-même. Chauffés à blanc et pris d'un acharnement malsain, les supporteurs égyptiens s'étaient donnés le mot, bien avant la rencontre, de «supplicier» le moindre «hôte» algérien si notre équipe venait à gagner. Preuve en est l'indulgence des services de sécurité égyptiens qui ont permis, sous cape, l'accès d'armes blanches au stade, comme l'attestent les «miraculés» revenus samedi au pays. Traumatisés, leurs témoignages donnent l'impression qu'ils revenaient d'un territoire enguerre puisque toute forme d'hospitalité relevait d'un «âge de pierre». «Les policiers égyptiens nous ont interdit de brandir les drapeaux à l'intérieur du stade sous prétexte que notre emblème allait mettre le feu aux poudres au sein des Egyptiens; leur passivité nous donnait même l'impression qu'ils étaient prêts à nous jeter en pâture au moindre incident juste pour satisfaire l'ego outrancier de leurs compatriotes», affirment-ils en fureur. Aux porte du Cairo-Stadium, le mot d'ordre était d'envahir le terrain à la moindre entrée du ballon dans les filets de Matâab le gardien égyptien. L'on est même tenté de dire heureusement que ça n'a pas été le cas. La vie humain est certes beaucoup plus importante qu'un but, quand bien celui-ci est celui concernant toute une Nation. L'envahissement prévu était, tout le monde l'aurait compris, loin d'être «pacifique». Avec du recul même s'il est clair que cela n'a pas été calculé, il n'en demeure pas moins que Saâdane a de quoi être fier d'avoir sauvé une équipe jeune, professionnelle et exemplaire du pire. La déception était grande, très grande mais il faut tout de même rester lucide. Les conséquences d'une victoire de l'équipe nationale auraient été dramatiques sur le plan humain en transgressant toute règle du jeux auquelles se réduit au final ce match. La sérénité inhabituelle qu'affichait Saâdane durant le match était très révélatrice. Il en est de même pour le sourire qu'il affichait à la sortie du terrain. Un sourire adressé aux caméras de télévision qui reflétait indélicatement un triomphe. Oui, un triomphe. Celui d'avoir permis aux Verts à tous leurs accompagnateurs de revenir sains et saufs au sein de leurs familles. C'était sans doute là la victoire de l'Algérie.
Ce samedi 14 novembre, à quelques secondes du sifflet final du match opposant l'Algérie à L'Egypte, la 96e minutes a été fatidique. Le joueur égyptien Abdenabi venait de marquer un but salvateur non pas pour son équipe puisqu'il est loin de leur avoir offert le sceau de la qualification au Mondial mais plutôt pour l'équipe adverse, devenue l'espace de cette rencontre, l'équipe ennemie. Il s'agit évidemment de nos «héros» nationaux. A travers ce but Abdenabi a carrément sauvé la vie, non seulement, des milliers de supporteurs algériens, ayant fait le déplacement au Caire, mais aussi celle de la sélection nationale elle-même. Chauffés à blanc et pris d'un acharnement malsain, les supporteurs égyptiens s'étaient donnés le mot, bien avant la rencontre, de «supplicier» le moindre «hôte» algérien si notre équipe venait à gagner. Preuve en est l'indulgence des services de sécurité égyptiens qui ont permis, sous cape, l'accès d'armes blanches au stade, comme l'attestent les «miraculés» revenus samedi au pays. Traumatisés, leurs témoignages donnent l'impression qu'ils revenaient d'un territoire enguerre puisque toute forme d'hospitalité relevait d'un «âge de pierre». «Les policiers égyptiens nous ont interdit de brandir les drapeaux à l'intérieur du stade sous prétexte que notre emblème allait mettre le feu aux poudres au sein des Egyptiens; leur passivité nous donnait même l'impression qu'ils étaient prêts à nous jeter en pâture au moindre incident juste pour satisfaire l'ego outrancier de leurs compatriotes», affirment-ils en fureur. Aux porte du Cairo-Stadium, le mot d'ordre était d'envahir le terrain à la moindre entrée du ballon dans les filets de Matâab le gardien égyptien. L'on est même tenté de dire heureusement que ça n'a pas été le cas. La vie humain est certes beaucoup plus importante qu'un but, quand bien celui-ci est celui concernant toute une Nation. L'envahissement prévu était, tout le monde l'aurait compris, loin d'être «pacifique». Avec du recul même s'il est clair que cela n'a pas été calculé, il n'en demeure pas moins que Saâdane a de quoi être fier d'avoir sauvé une équipe jeune, professionnelle et exemplaire du pire. La déception était grande, très grande mais il faut tout de même rester lucide. Les conséquences d'une victoire de l'équipe nationale auraient été dramatiques sur le plan humain en transgressant toute règle du jeux auquelles se réduit au final ce match. La sérénité inhabituelle qu'affichait Saâdane durant le match était très révélatrice. Il en est de même pour le sourire qu'il affichait à la sortie du terrain. Un sourire adressé aux caméras de télévision qui reflétait indélicatement un triomphe. Oui, un triomphe. Celui d'avoir permis aux Verts à tous leurs accompagnateurs de revenir sains et saufs au sein de leurs familles. C'était sans doute là la victoire de l'Algérie.

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