Femmes, hommes et même enfants sont rassemblés, drapeaux au vent, clamant leur bonheur d'être Algériens. Des voitures défilent, portières ouvertes, pleines à craquer de jeunes gens indifférents au risque d'être ainsi debouts sur les marche-pieds des véhicules. Femmes, hommes et même enfants sont rassemblés, drapeaux au vent, clamant leur bonheur d'être Algériens. Des voitures défilent, portières ouvertes, pleines à craquer de jeunes gens indifférents au risque d'être ainsi debouts sur les marche-pieds des véhicules. Quand l'arbitre siffle la fin du match, la cité de Montreuil, qui semblait dormir, se réveille dans un immense cri de joie. Des familles entières dansent aux balcons, des femmes penchées aux fenêtres poussent des youyous repris plus loin sur le cours de Vincennes. "Viva l'Algérie" fuse de partout, ce qui fait dire à nos hôtes : "Nous ne savions pas que nous avions autant d'Algériens" dans le quartier. Aussitôt, des kaxons se font entendre de tous les côtés. Au centre de Montreuil, c'est déjà la folie ! Femmes, hommes et même enfants sont rassemblés, drapeaux au vent, clamant leur bonheur d'être Algériens. Des voitures défilent, portières ouvertes, pleines à craquer de jeunes gens indifférents au risque d'être ainsi debouts sur les marche-pieds des véhicules. D'autres, juchés sur des scooters, l'emblème national déployé, sillonnent les boulevards. Des agents de sécurité d'une institution financière sortent de leur local et esquissent des pas de danse en criant "l'Algérie qualifiée". A Barbès, l'ambiance est survoltée, les jeunes sont fous de joie et ne prêtent aucune attention au dispositif policier mis en place encore une fois aux abords de la station de métro qui sera, d'ailleurs, fermée au public. Paris, de toute façon, appartient ce soir aux Algériens. L'ambiance est partout la même : sur les Champs Elysées, sur le boulevard Saint-Michel, dans les cités des banlieues, dans les couloirs de métro, les couleurs nationales sont hissées très haut et le nom de notre chère patrie scandé fort. Les taxiphones sont submergés par des Algériens qui veulent partager leur bonheur avec leurs proches au pays, mais, comme nous le fait remarquer un compatriote, "c'est comme le jour de l'Aïd, le réseau est saturé". A l'intérieur de tous les cafés et bars qui ont reçu les supporters de la selection nationale, entre deux "one tho three viva l'Algérie", les commentaires sont passionnés jusqu'à tard dans la nuit. Les Algériens sont très fiers d'avoir obtenu la qualification avec brio grâce au talent de leurs joueurs alors que les Français ont dû se qualifier "petitement" grâce à une main d'un de leurs joueurs, comme tout le monde répète. Un sentiment de fierté et d'amour pour l'Algérie, qualifiée en dépit des mauvaises conditions au Caire et le traumatisme de l'agression des joueurs. A Marseille, Lyon, dans le Nord, partout en france où vit un Algérien, cet amour du pays et cette fierté ont été brillamment manifestés. Qu'importe les quelques interpellations par la police dont des centaines de membres (650 à Marseille) ont été mobilisés pour éviter les débordements. Depuis mercredi soir, quand deux Algeriens se croisent, ils se sourient d'un air entendu, un lien fraternel fort et invisible a été réaffirmé à Khartoum. Quand l'arbitre siffle la fin du match, la cité de Montreuil, qui semblait dormir, se réveille dans un immense cri de joie. Des familles entières dansent aux balcons, des femmes penchées aux fenêtres poussent des youyous repris plus loin sur le cours de Vincennes. "Viva l'Algérie" fuse de partout, ce qui fait dire à nos hôtes : "Nous ne savions pas que nous avions autant d'Algériens" dans le quartier. Aussitôt, des kaxons se font entendre de tous les côtés. Au centre de Montreuil, c'est déjà la folie ! Femmes, hommes et même enfants sont rassemblés, drapeaux au vent, clamant leur bonheur d'être Algériens. Des voitures défilent, portières ouvertes, pleines à craquer de jeunes gens indifférents au risque d'être ainsi debouts sur les marche-pieds des véhicules. D'autres, juchés sur des scooters, l'emblème national déployé, sillonnent les boulevards. Des agents de sécurité d'une institution financière sortent de leur local et esquissent des pas de danse en criant "l'Algérie qualifiée". A Barbès, l'ambiance est survoltée, les jeunes sont fous de joie et ne prêtent aucune attention au dispositif policier mis en place encore une fois aux abords de la station de métro qui sera, d'ailleurs, fermée au public. Paris, de toute façon, appartient ce soir aux Algériens. L'ambiance est partout la même : sur les Champs Elysées, sur le boulevard Saint-Michel, dans les cités des banlieues, dans les couloirs de métro, les couleurs nationales sont hissées très haut et le nom de notre chère patrie scandé fort. Les taxiphones sont submergés par des Algériens qui veulent partager leur bonheur avec leurs proches au pays, mais, comme nous le fait remarquer un compatriote, "c'est comme le jour de l'Aïd, le réseau est saturé". A l'intérieur de tous les cafés et bars qui ont reçu les supporters de la selection nationale, entre deux "one tho three viva l'Algérie", les commentaires sont passionnés jusqu'à tard dans la nuit. Les Algériens sont très fiers d'avoir obtenu la qualification avec brio grâce au talent de leurs joueurs alors que les Français ont dû se qualifier "petitement" grâce à une main d'un de leurs joueurs, comme tout le monde répète. Un sentiment de fierté et d'amour pour l'Algérie, qualifiée en dépit des mauvaises conditions au Caire et le traumatisme de l'agression des joueurs. A Marseille, Lyon, dans le Nord, partout en france où vit un Algérien, cet amour du pays et cette fierté ont été brillamment manifestés. Qu'importe les quelques interpellations par la police dont des centaines de membres (650 à Marseille) ont été mobilisés pour éviter les débordements. Depuis mercredi soir, quand deux Algeriens se croisent, ils se sourient d'un air entendu, un lien fraternel fort et invisible a été réaffirmé à Khartoum.