Toute cette effervescence médiatique née en Egypte et par ailleurs savamment entretenue par le régime de Moubarak, peut elle cacher le malaise social dont souffre ce pays qui fait face à un imbroglio social de plus en plus difficile à occulter ? Assurément non, puisque la crise est beaucoup plus grave pour qu'elle soit «diluée» dans un conflit diplomatique qui ne dit pas son nom entre le Caire et Alger. Hosni Moubarek en régent qu'il est ne dispose pas, en effet, d'assez d'atouts face à un front social constamment en ébullition et qui risque à tout moment de menacer le semblant de stabilité qui prévaut en Egypte. Et Moubarek ne pouvait trouver meilleure issue salutaire que de s'en prendre à un ennemi extérieur sur lequel la rue cairote peut à satiété déverser toute sa colère et extérioriser son indignation longtemps refoulée et ce, à défaut de le faire contre le régime en place. Pour ce faire, l'occasion est toute trouvée : une défaite sur un terrain de football (ô immense sacrilège ?!) qui aurait mener les «Pharaons» en terre sud-africaine. Laquelle défaite aussi amère soit-elle, après avoir dépassé le rectangle vert, a pris les allures d'une crise politique. Hosni Moubarak qui a à cœur d'assurer sa succession le plus doucement possible au profit de son fils Gamal, pensait naïvement que cela pouvait se faire en passant par un succès contre l'Algérie. Coup de grâce, après avoir vainement tenté d'intimider les Algériens au Caire leur faisant subir les pires supplices, ce fut les Algériens qui se sont «vengés», sportivement parlant, à Khartoum qui a abrité le match d'appui comptant pour les phases finales en prévision de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. C'est l'histoire de l'arroseur arrosé. Les calculs de Moubarak ont été totalement faussés par le but assassin, pour les Egyptiens s'entend, de Antar Yahia. Cette défaite est vécue comme une tragédie tant les Egyptiens étaient sûrs d'être tout proches du rêve sud-africain. Un rêve qui s'est vite transformé en cauchemar après avoir vu l'Algérie, non sans mérite, triompher. C'est la consternation au Caire. Le succès historique des Verts acquis à Omdurman a donc obligé les «stratèges» du régime de Moubarak à envisager d'autres issues de sortie d'autant que ce match de qualification pour la Coupe du monde constituait le chemin le plus court afin de faire avaler subtilement la pilule de sa succession par son fils lors des élections prévues en 2011. Moubarek furieux s'en prend à l'Algérie. L'attirail médiatique égyptien auquel se sont joints les deux fils du «Raïs», Alaâ et Gamal, s'est chargé de la sale besogne et, prenant à bras le corps cette «mission», s'est fendu dans un langage d'une rare virulence mêlant invectives, intox et désinformation, au point que des symboles du peuple algérien sont souillés sans que cela n'émeuve les tenants de la Régence du Caire. C'est que la connivence du régime de Moubarak est trop flagrante pour n'y voir qu'une réaction spontanée de personnages aussi stupides que désintéressés qui transforment leurs plateaux télé en tribunes chargées d'invectives et de propos blessants à l'égard de l'Algérie. Pendant ce temps, Alger préférant l'apaisement, ne réagit pas ou presque. En effet, c'est à peine si le ministre des Affaires étrangères algérien a convoqué l'ambassadeur d'Egypte à Alger pour lui signifier l'«incompréhension» des autorités algériennes face à cette campagne de dénigrement dirigée contre notre pays. Pour beaucoup d'observateurs, le Caire ne mesure pas la portée d'une éventuelle embrouille avec Alger. C'est que le régime de Moubarak perdra plus qu'il ne gagnera de cette campagne contre l'Algérie et ses symboles. Toute cette effervescence médiatique née en Egypte et par ailleurs savamment entretenue par le régime de Moubarak, peut elle cacher le malaise social dont souffre ce pays qui fait face à un imbroglio social de plus en plus difficile à occulter ? Assurément non, puisque la crise est beaucoup plus grave pour qu'elle soit «diluée» dans un conflit diplomatique qui ne dit pas son nom entre le Caire et Alger. Hosni Moubarek en régent qu'il est ne dispose pas, en effet, d'assez d'atouts face à un front social constamment en ébullition et qui risque à tout moment de menacer le semblant de stabilité qui prévaut en Egypte. Et Moubarek ne pouvait trouver meilleure issue salutaire que de s'en prendre à un ennemi extérieur sur lequel la rue cairote peut à satiété déverser toute sa colère et extérioriser son indignation longtemps refoulée et ce, à défaut de le faire contre le régime en place. Pour ce faire, l'occasion est toute trouvée : une défaite sur un terrain de football (ô immense sacrilège ?!) qui aurait mener les «Pharaons» en terre sud-africaine. Laquelle défaite aussi amère soit-elle, après avoir dépassé le rectangle vert, a pris les allures d'une crise politique. Hosni Moubarak qui a à cœur d'assurer sa succession le plus doucement possible au profit de son fils Gamal, pensait naïvement que cela pouvait se faire en passant par un succès contre l'Algérie. Coup de grâce, après avoir vainement tenté d'intimider les Algériens au Caire leur faisant subir les pires supplices, ce fut les Algériens qui se sont «vengés», sportivement parlant, à Khartoum qui a abrité le match d'appui comptant pour les phases finales en prévision de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. C'est l'histoire de l'arroseur arrosé. Les calculs de Moubarak ont été totalement faussés par le but assassin, pour les Egyptiens s'entend, de Antar Yahia. Cette défaite est vécue comme une tragédie tant les Egyptiens étaient sûrs d'être tout proches du rêve sud-africain. Un rêve qui s'est vite transformé en cauchemar après avoir vu l'Algérie, non sans mérite, triompher. C'est la consternation au Caire. Le succès historique des Verts acquis à Omdurman a donc obligé les «stratèges» du régime de Moubarak à envisager d'autres issues de sortie d'autant que ce match de qualification pour la Coupe du monde constituait le chemin le plus court afin de faire avaler subtilement la pilule de sa succession par son fils lors des élections prévues en 2011. Moubarek furieux s'en prend à l'Algérie. L'attirail médiatique égyptien auquel se sont joints les deux fils du «Raïs», Alaâ et Gamal, s'est chargé de la sale besogne et, prenant à bras le corps cette «mission», s'est fendu dans un langage d'une rare virulence mêlant invectives, intox et désinformation, au point que des symboles du peuple algérien sont souillés sans que cela n'émeuve les tenants de la Régence du Caire. C'est que la connivence du régime de Moubarak est trop flagrante pour n'y voir qu'une réaction spontanée de personnages aussi stupides que désintéressés qui transforment leurs plateaux télé en tribunes chargées d'invectives et de propos blessants à l'égard de l'Algérie. Pendant ce temps, Alger préférant l'apaisement, ne réagit pas ou presque. En effet, c'est à peine si le ministre des Affaires étrangères algérien a convoqué l'ambassadeur d'Egypte à Alger pour lui signifier l'«incompréhension» des autorités algériennes face à cette campagne de dénigrement dirigée contre notre pays. Pour beaucoup d'observateurs, le Caire ne mesure pas la portée d'une éventuelle embrouille avec Alger. C'est que le régime de Moubarak perdra plus qu'il ne gagnera de cette campagne contre l'Algérie et ses symboles.