Une récente étude a montré que des recherches encourageantes menées sur des souris pourraient ouvrir la voie à des traitements pour améliorer les capacités cognitives des enfants atteints de la trisomie. La trisomie est un défaut génétique résultant d'une copie supplémentaire du chromosome 21 (trois au lieu de deux) dont la cause reste indéterminée. A la naissance, les enfants atteints de cette maladie ne sont pas mentalement attardés mais développent avec l'âge des problèmes cognitifs en raison des déficits de mémoire inhérents à la trisomie 21, encore appelée syndrome de Down. Cette incapacité à mémoriser handicape l'apprentissage puisque le cerveau éprouve les plus grandes difficultés à mémoriser les expériences pour un développement cognitif normal, expliquent des chercheurs en médecine américains. Leurs travaux, parus cette semaine dans la nouvelle revue médicale Science Translational Medecine, apportent un éclairage sur le mécanisme neural responsable du dysfonctionnement de la mémoire et propose une nouvelle stratégie pour corriger les effets de ce problème avec des médicaments. La recherche menée sur des souris "manipulées génétiquement pour les rendre similaires à des enfants trisomiques" a montré pour la première fois que la stimulation de la production de noradrénaline améliorait leurs capacités mentales. La noradrénaline est un neurotransmetteur qui permet aux cellules nerveuses de communiquer. "Si on intervient suffisamment tôt, on pourrait aider les enfants trisomiques à mémoriser et à utiliser les informations", explique l'un des chercheurs, Ahmad Salehi. "Théoriquement, cela pourrait conduire à une amélioration de leurs fonctions mentales", ajoute-t-il. "Nous avons observé qu'en dépit d'une dégénérescence avancée des neurones dans le noyau sous-cortical de ces souris, nous avons pu inverser leur incapacité à apprendre contextuellement" avec une substance appelée L-DOPS similaire à la noradrénaline, souligne William Mobley, un expert américain sur la trisomie. "Bien qu'il reste encore à démontrer que ces neurones jouent également un rôle dans l'apprentissage contextuel chez l'homme, on sait que ces mêmes neurones sont affectés par d'autres maladies neurodégénératives humaines, dont l'Alzheimer", note-il. Les neurones endommagés utilisent le noradrénaline pour transmettre les impulsions aux récepteurs dans le cortex et l'hippocampe, zones du cerveau jouant un rôle essentiel pour l'apprentissage, la mémoire et l'attention. Cette nouvelle étude avec des souris a montré que le neurotransmetteur L-DOPS provoquait un changement "vraiment spectaculaire" du fonctionnement des neurones et pourrait bien ouvrir la voie à de nouveaux traitements de la trisomie chez les adultes. Une récente étude a montré que des recherches encourageantes menées sur des souris pourraient ouvrir la voie à des traitements pour améliorer les capacités cognitives des enfants atteints de la trisomie. La trisomie est un défaut génétique résultant d'une copie supplémentaire du chromosome 21 (trois au lieu de deux) dont la cause reste indéterminée. A la naissance, les enfants atteints de cette maladie ne sont pas mentalement attardés mais développent avec l'âge des problèmes cognitifs en raison des déficits de mémoire inhérents à la trisomie 21, encore appelée syndrome de Down. Cette incapacité à mémoriser handicape l'apprentissage puisque le cerveau éprouve les plus grandes difficultés à mémoriser les expériences pour un développement cognitif normal, expliquent des chercheurs en médecine américains. Leurs travaux, parus cette semaine dans la nouvelle revue médicale Science Translational Medecine, apportent un éclairage sur le mécanisme neural responsable du dysfonctionnement de la mémoire et propose une nouvelle stratégie pour corriger les effets de ce problème avec des médicaments. La recherche menée sur des souris "manipulées génétiquement pour les rendre similaires à des enfants trisomiques" a montré pour la première fois que la stimulation de la production de noradrénaline améliorait leurs capacités mentales. La noradrénaline est un neurotransmetteur qui permet aux cellules nerveuses de communiquer. "Si on intervient suffisamment tôt, on pourrait aider les enfants trisomiques à mémoriser et à utiliser les informations", explique l'un des chercheurs, Ahmad Salehi. "Théoriquement, cela pourrait conduire à une amélioration de leurs fonctions mentales", ajoute-t-il. "Nous avons observé qu'en dépit d'une dégénérescence avancée des neurones dans le noyau sous-cortical de ces souris, nous avons pu inverser leur incapacité à apprendre contextuellement" avec une substance appelée L-DOPS similaire à la noradrénaline, souligne William Mobley, un expert américain sur la trisomie. "Bien qu'il reste encore à démontrer que ces neurones jouent également un rôle dans l'apprentissage contextuel chez l'homme, on sait que ces mêmes neurones sont affectés par d'autres maladies neurodégénératives humaines, dont l'Alzheimer", note-il. Les neurones endommagés utilisent le noradrénaline pour transmettre les impulsions aux récepteurs dans le cortex et l'hippocampe, zones du cerveau jouant un rôle essentiel pour l'apprentissage, la mémoire et l'attention. Cette nouvelle étude avec des souris a montré que le neurotransmetteur L-DOPS provoquait un changement "vraiment spectaculaire" du fonctionnement des neurones et pourrait bien ouvrir la voie à de nouveaux traitements de la trisomie chez les adultes.