Si le tabac est la principale cause de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), d'autres expositions à des polluants peuvent conduire à une détérioration des bronches. Alors que certains font le lit de la maladie, d'autres vont favoriser son évolution. Pollution, génétique, infection. découvrez les responsables de la BPCO.Outre des facteurs environnementaux bien connus, des facteurs génétiques influent également sur le développement de la maladie. Seule la conjonction des deux favorisera la survenue de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO)1. Si le tabac est la principale cause de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), d'autres expositions à des polluants peuvent conduire à une détérioration des bronches. Alors que certains font le lit de la maladie, d'autres vont favoriser son évolution. Pollution, génétique, infection. découvrez les responsables de la BPCO.Outre des facteurs environnementaux bien connus, des facteurs génétiques influent également sur le développement de la maladie. Seule la conjonction des deux favorisera la survenue de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO)1. Le tabac responsable de 90 % des BPCO Selon le professeur Bruno Housset, 90% des BPCO sont dues au tabac. La consommation tabagique est directement liée au développement, à l'évolution ou à la mortalité de cette maladie. Les composés de la fumée du tabac irritent les bronches, favorisant les infections en diminuant les défenses locales et l'élasticité des poumons notamment. Mais tous les fumeurs ne développeront pas une BPCO. Seuls 15 à 30 % des fumeurs (20 cigarettes par jour) devront faire face à la maladie. C'est la conjonction d'une exposition tabagique et de facteurs intrinsèques (prédisposition génétique, nombre d'infections respiratoires durant l'enfance.), qui restent à déterminer. La fumée de cigare (et probablement de pipe ou de haschich mais les études catégoriques manquent encore à ce sujet) constitue également un facteur favorisant la survenue de la BPCO, tout comme le tabagisme passif. L'arrêt tabagique stoppe la dégradation de la fonction bronchique et diminue par la même occasion la mortalité. Rappelons que par ailleurs, le tabac est un facteur de risque d'autres maladies : cancer du poumon, de la vessie, de la gorge, de la bouche, troubles cardiovasculaires. Quand le travail, ce n'est pas la santé ! Selon les experts, 10 % des BPCO serait d'origine professionnelle. L'exposition à certains polluants (gaz toxiques, ciment, solvants, poussières de silice) dans le cadre du travail sont des facteurs de risque bien identifiés. Ainsi, l'assurance maladie et la caisse agricole reconnaissent la survenue de la BPCO comme une maladie professionnelle dans trois cas : mineur de charbon, mineur de fer et travailleurs exposés à l'inhalation de poussières textiles végétales. Mais d'autres polluants ont été accusés de pouvoir augmenter le risque de cette maladie : feu de bois6, poussières minérales7, certains micro-organismes, champignons, poussières textiles, environnement agricole8,9, etc. Beaucoup de recherches épidémiologiques seront nécessaires avant de pouvoir lier avec certitude certaines expositions de polluant et la survenue de la BPCO. Cependant, dans les pays occidentaux, le recours plus systématique à des équipements de protections devraient réduire l'ampleur du problème. Moins facile à contrôler, la pollution automobile ainsi que la pollution domestique sont également incriminées tant dans la survenue que dans l'aggravation de la maladie. Des origines génétiques à déterminer Tous les fumeurs ne seront pas victimes de BPCO, ainsi les Asiatiques semblent bénéficier d'une certaine protection génétique (seuls 5 % des fumeurs sont concernés). Différentes études ont souligné la possible origine génétique d'une prédisposition à cette maladie. Ainsi, les recherches ont porté sur des personnes développant précocement une BPCO. Si différentes hypothèses ont été avancées, la plupart tardent à être confirmées. L'identification de nouveaux marqueurs du risque permettrait pourtant d'envisager des tests de prédisposition à la maladie, ainsi que la mise au point de traitement. Enfin, les infections broncho-pulmonaires de la petite enfance pourraient également contribuer au développement de la maladie. Actuellement, aucun test ne permet de savoir si vous bénéficiez d'une protection ou au contraire d'un risque de prédisposition à la survenue d'une BPCO. Mais la meilleure protection reste la prévention par le sevrage tabagique et le port de protection en cas de travail dans un environnement pollué. Le tabac responsable de 90 % des BPCO Selon le professeur Bruno Housset, 90% des BPCO sont dues au tabac. La consommation tabagique est directement liée au développement, à l'évolution ou à la mortalité de cette maladie. Les composés de la fumée du tabac irritent les bronches, favorisant les infections en diminuant les défenses locales et l'élasticité des poumons notamment. Mais tous les fumeurs ne développeront pas une BPCO. Seuls 15 à 30 % des fumeurs (20 cigarettes par jour) devront faire face à la maladie. C'est la conjonction d'une exposition tabagique et de facteurs intrinsèques (prédisposition génétique, nombre d'infections respiratoires durant l'enfance.), qui restent à déterminer. La fumée de cigare (et probablement de pipe ou de haschich mais les études catégoriques manquent encore à ce sujet) constitue également un facteur favorisant la survenue de la BPCO, tout comme le tabagisme passif. L'arrêt tabagique stoppe la dégradation de la fonction bronchique et diminue par la même occasion la mortalité. Rappelons que par ailleurs, le tabac est un facteur de risque d'autres maladies : cancer du poumon, de la vessie, de la gorge, de la bouche, troubles cardiovasculaires. Quand le travail, ce n'est pas la santé ! Selon les experts, 10 % des BPCO serait d'origine professionnelle. L'exposition à certains polluants (gaz toxiques, ciment, solvants, poussières de silice) dans le cadre du travail sont des facteurs de risque bien identifiés. Ainsi, l'assurance maladie et la caisse agricole reconnaissent la survenue de la BPCO comme une maladie professionnelle dans trois cas : mineur de charbon, mineur de fer et travailleurs exposés à l'inhalation de poussières textiles végétales. Mais d'autres polluants ont été accusés de pouvoir augmenter le risque de cette maladie : feu de bois6, poussières minérales7, certains micro-organismes, champignons, poussières textiles, environnement agricole8,9, etc. Beaucoup de recherches épidémiologiques seront nécessaires avant de pouvoir lier avec certitude certaines expositions de polluant et la survenue de la BPCO. Cependant, dans les pays occidentaux, le recours plus systématique à des équipements de protections devraient réduire l'ampleur du problème. Moins facile à contrôler, la pollution automobile ainsi que la pollution domestique sont également incriminées tant dans la survenue que dans l'aggravation de la maladie. Des origines génétiques à déterminer Tous les fumeurs ne seront pas victimes de BPCO, ainsi les Asiatiques semblent bénéficier d'une certaine protection génétique (seuls 5 % des fumeurs sont concernés). Différentes études ont souligné la possible origine génétique d'une prédisposition à cette maladie. Ainsi, les recherches ont porté sur des personnes développant précocement une BPCO. Si différentes hypothèses ont été avancées, la plupart tardent à être confirmées. L'identification de nouveaux marqueurs du risque permettrait pourtant d'envisager des tests de prédisposition à la maladie, ainsi que la mise au point de traitement. Enfin, les infections broncho-pulmonaires de la petite enfance pourraient également contribuer au développement de la maladie. Actuellement, aucun test ne permet de savoir si vous bénéficiez d'une protection ou au contraire d'un risque de prédisposition à la survenue d'une BPCO. Mais la meilleure protection reste la prévention par le sevrage tabagique et le port de protection en cas de travail dans un environnement pollué.