Le décès de trois personnes ayant contracté le virus de la grippe porcine a ravivé les inquiétudes des Algériens. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière rassure : "nous maîtrisons la situation". Il assure que la vaccination devrait débuter dans les tous prochains jours. Près de 300 personnes ont été contaminées jusqu'à aujourd'hui par ce virus. Le décès de trois personnes ayant contracté le virus de la grippe porcine a ravivé les inquiétudes des Algériens. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière rassure : "nous maîtrisons la situation". Il assure que la vaccination devrait débuter dans les tous prochains jours. Près de 300 personnes ont été contaminées jusqu'à aujourd'hui par ce virus. Avec le décès de trois personnes, l'Algérie est entrée dans une nouvelle phase de la propagation de la pandémie de la grippe porcine. Et pourtant, le ministère de la Santé se veut rassurant. Son premier responsable, en l'occurrence le Dr Saïd Barkat a assuré que toutes les mesures nécessaires sont prises. Et pour preuve, a-t-il ajouté, la vaccination contre la grippe A H1N1 devra débuter dans les prochains jours. "900. 000 flacons devront être réceptionnés en début du mois de décembre", a-t-il déclaré sur les ondes de la Chaîne III, sur l'émission Invité de la rédaction. En tout, l'Algérie a commandé 20 millions de doses de vaccin étalés jusqu'au mois de mai. Ainsi, selon les précisions du ministre de la Santé, "la vaccination s'étalera dans le temps sur 4 à 5 mois, en plusieurs tranches". D'ici janvier, un million de doses seront utilisées, puis quatre millions pour les mois de février, mars, et avril et ensuite cinq millions pour le mois de mai. Les premières personnes à être vaccinés seront celles travaillant dans le corps médical, les ports et aéroports et les personnes vulnérables. A plusieurs reprises, le ministre a souligné "qu'il n'y a pas d'inquiétude sur la prise en charge" de l'épidémie. "Il y a quatre laboratoires dans le monde qui fabriquent ce vaccin et nous sommes parmi les premiers pays qui se sont portés sur la liste des acheteurs. Nous sommes classés à la 21e place sur 200 pays" a encore précisé le ministre pour démonter la rapidité avec laquelle l'Etat a pris en charge cette question. Quant à la possibilité de retard dans l'arrivage du vaccin, le ministre est catégorique : "nous avons un contrat écrit et signé et nous avons déjà payé. Logiquement, il n'y aura pas de retard". Néanmoins, il est à préciser que le ministre avait annoncé, auparavant, la réception de ce vaccin à la fin du mois d'octobre. Il est à noter que pour limiter la propagation de cette grippe, une campagne de vaccination pour la grippe saisonnière a été entamé il y a de cela quelques semaines sur le territoire national. "Pour le succès de l'opération, nous avons préféré interdire la vente du vaccin dans les officines et vacciner les personnes vulnérables dans les polycliniques", a expliqué le ministre de la Santé. En attendant la vaccination contre ce virus ravageur, le ministre de la Santé mise sur la prévention en rappelant aux citoyens les règles d'hygiène à respecter à savoir le lavage régulier et fréquent au savon, avant chaque repas, l'utilisation des mouchoirs jetables pour se moucher. Enfin, il est conseillé aux citoyens présentant une toux, une forte fièvre, et ressentant des courbatures de prendre attache avec la structure sanitaire la plus proche ou d'appeler le numéro vert 3030. Avec le décès de trois personnes, l'Algérie est entrée dans une nouvelle phase de la propagation de la pandémie de la grippe porcine. Et pourtant, le ministère de la Santé se veut rassurant. Son premier responsable, en l'occurrence le Dr Saïd Barkat a assuré que toutes les mesures nécessaires sont prises. Et pour preuve, a-t-il ajouté, la vaccination contre la grippe A H1N1 devra débuter dans les prochains jours. "900. 000 flacons devront être réceptionnés en début du mois de décembre", a-t-il déclaré sur les ondes de la Chaîne III, sur l'émission Invité de la rédaction. En tout, l'Algérie a commandé 20 millions de doses de vaccin étalés jusqu'au mois de mai. Ainsi, selon les précisions du ministre de la Santé, "la vaccination s'étalera dans le temps sur 4 à 5 mois, en plusieurs tranches". D'ici janvier, un million de doses seront utilisées, puis quatre millions pour les mois de février, mars, et avril et ensuite cinq millions pour le mois de mai. Les premières personnes à être vaccinés seront celles travaillant dans le corps médical, les ports et aéroports et les personnes vulnérables. A plusieurs reprises, le ministre a souligné "qu'il n'y a pas d'inquiétude sur la prise en charge" de l'épidémie. "Il y a quatre laboratoires dans le monde qui fabriquent ce vaccin et nous sommes parmi les premiers pays qui se sont portés sur la liste des acheteurs. Nous sommes classés à la 21e place sur 200 pays" a encore précisé le ministre pour démonter la rapidité avec laquelle l'Etat a pris en charge cette question. Quant à la possibilité de retard dans l'arrivage du vaccin, le ministre est catégorique : "nous avons un contrat écrit et signé et nous avons déjà payé. Logiquement, il n'y aura pas de retard". Néanmoins, il est à préciser que le ministre avait annoncé, auparavant, la réception de ce vaccin à la fin du mois d'octobre. Il est à noter que pour limiter la propagation de cette grippe, une campagne de vaccination pour la grippe saisonnière a été entamé il y a de cela quelques semaines sur le territoire national. "Pour le succès de l'opération, nous avons préféré interdire la vente du vaccin dans les officines et vacciner les personnes vulnérables dans les polycliniques", a expliqué le ministre de la Santé. En attendant la vaccination contre ce virus ravageur, le ministre de la Santé mise sur la prévention en rappelant aux citoyens les règles d'hygiène à respecter à savoir le lavage régulier et fréquent au savon, avant chaque repas, l'utilisation des mouchoirs jetables pour se moucher. Enfin, il est conseillé aux citoyens présentant une toux, une forte fièvre, et ressentant des courbatures de prendre attache avec la structure sanitaire la plus proche ou d'appeler le numéro vert 3030.