Le conflit qui oppose les praticiens de la santé publique, en grève depuis deux semaines déjà, au ministère de la Santé, est loin de voir le bout du tunnel, et ce, malgré une situation sanitaire particulière. Le conflit qui oppose les praticiens de la santé publique, en grève depuis deux semaines déjà, au ministère de la Santé, est loin de voir le bout du tunnel, et ce, malgré une situation sanitaire particulière. En dépit de l'état d'urgence lancé à l'échelle nationale suite à la propagation inquiétante de la pandémie de la grippe porcine, causant la mort de trois personnes et infectant près de 300 autres, les praticiens de la santé observent une grève cyclique de trois jours par semaine, paralysant ainsi les structures sanitaires. Un débrayage entrepris au moment de l'entame de la campagne de vaccination contre le virus H1N1 de la grippe A et bien évidemment, l'intensification des consultations médicales. Exerçant au sein de centres hospitaliers de proximité, près de 18.000 professionnels de la santé publique ont répondu favorablement au mot d'ordre de grève, revendiquant la révision de leur situation socioprofessionnelle. Interrogé sur ce sujet, lors d'une conférence de presse, le ministre de la Santé, Saïd Barkat, a rassuré sur le bon déroulement de cette campagne de vaccination contre la pandémie de la grippe A, en dépit de cette grève, affirmant que toutes les dispositions ont été prises jusqu'à l'heure actuelle. «D'autres professionnels de la santé assureront cette vaccination. Certes, les médecins généralistes sont en grève, mais je vous assure que tous les malades seront bien pris en charge», a-t-il déclaré. Un point de vue que ne partage guère le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), le docteur Lyes Merabet. «L'élément indispensable pour la réussite d'une campagne de vaccination est incontestablement la mobilisation d'un bon effectif médical composé de médecins généralistes et de spécialistes», a-t-il déclaré, hier au Midi Libre, avant d'ajouter : «Dire qu'on peut se passer des médecins lors d'une vaccination nationale, c'est osé de la part de la tutelle.» Il faut dire qu'avec l'expansion vertigineuse de la pandémie en Algérie, l'inquiétude est beaucoup plus pesante surtout lorsque l'on sait que les grévistes maintiennent toujours leur grève. Ces derniers revendiquent la prise en charge de toutes leurs revendications. Des revendications inhérentes, rappelons-le, au statut particulier avec classification de la grille de salaire ainsi que l'ouverture des négociations concernant le régime indemnitaire avec des garanties quant à son application avec effet rétroactif. A ce propos, le ministre a appelé le syndicat en question, au cours de sa conférence de presse, au respect des devoirs les liant à son administration. «Certes, il défend les droits du travail de ses pairs mais il doit le faire avec civisme», a lancé, Barkat, précisant que «ces médecins sont inquiéts quant au régime indemnitaire alors que la loi stipule l'application de l'effet rétroactif à partir de janvier 2008». Et de poursuivre : «ils pensent qu'ils peuvent négocier alors que même moi je ne peux intervenir sur ce point». Une déclaration qui a certainement «refroidi» les nombreux grévistes de la santé publique qui appellent à l'annulation de la décision du gouvernement qui suspend l'octroi des indemnités au 1er janvier 2008. De son côté, le président du SNPSP a affirmé que tout arrêt ou gel de la protestation dépendra du conseil du bureau national du syndicat. En outre, une réunion, signale-t-on, rassemblera, demain matin, le ministère de la Santé ainsi que le SNPSP pour tenter de régler la situation conflictuelle qui les oppose, et ce, en présence des représentants du ministère du Travail. En dépit de l'état d'urgence lancé à l'échelle nationale suite à la propagation inquiétante de la pandémie de la grippe porcine, causant la mort de trois personnes et infectant près de 300 autres, les praticiens de la santé observent une grève cyclique de trois jours par semaine, paralysant ainsi les structures sanitaires. Un débrayage entrepris au moment de l'entame de la campagne de vaccination contre le virus H1N1 de la grippe A et bien évidemment, l'intensification des consultations médicales. Exerçant au sein de centres hospitaliers de proximité, près de 18.000 professionnels de la santé publique ont répondu favorablement au mot d'ordre de grève, revendiquant la révision de leur situation socioprofessionnelle. Interrogé sur ce sujet, lors d'une conférence de presse, le ministre de la Santé, Saïd Barkat, a rassuré sur le bon déroulement de cette campagne de vaccination contre la pandémie de la grippe A, en dépit de cette grève, affirmant que toutes les dispositions ont été prises jusqu'à l'heure actuelle. «D'autres professionnels de la santé assureront cette vaccination. Certes, les médecins généralistes sont en grève, mais je vous assure que tous les malades seront bien pris en charge», a-t-il déclaré. Un point de vue que ne partage guère le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), le docteur Lyes Merabet. «L'élément indispensable pour la réussite d'une campagne de vaccination est incontestablement la mobilisation d'un bon effectif médical composé de médecins généralistes et de spécialistes», a-t-il déclaré, hier au Midi Libre, avant d'ajouter : «Dire qu'on peut se passer des médecins lors d'une vaccination nationale, c'est osé de la part de la tutelle.» Il faut dire qu'avec l'expansion vertigineuse de la pandémie en Algérie, l'inquiétude est beaucoup plus pesante surtout lorsque l'on sait que les grévistes maintiennent toujours leur grève. Ces derniers revendiquent la prise en charge de toutes leurs revendications. Des revendications inhérentes, rappelons-le, au statut particulier avec classification de la grille de salaire ainsi que l'ouverture des négociations concernant le régime indemnitaire avec des garanties quant à son application avec effet rétroactif. A ce propos, le ministre a appelé le syndicat en question, au cours de sa conférence de presse, au respect des devoirs les liant à son administration. «Certes, il défend les droits du travail de ses pairs mais il doit le faire avec civisme», a lancé, Barkat, précisant que «ces médecins sont inquiéts quant au régime indemnitaire alors que la loi stipule l'application de l'effet rétroactif à partir de janvier 2008». Et de poursuivre : «ils pensent qu'ils peuvent négocier alors que même moi je ne peux intervenir sur ce point». Une déclaration qui a certainement «refroidi» les nombreux grévistes de la santé publique qui appellent à l'annulation de la décision du gouvernement qui suspend l'octroi des indemnités au 1er janvier 2008. De son côté, le président du SNPSP a affirmé que tout arrêt ou gel de la protestation dépendra du conseil du bureau national du syndicat. En outre, une réunion, signale-t-on, rassemblera, demain matin, le ministère de la Santé ainsi que le SNPSP pour tenter de régler la situation conflictuelle qui les oppose, et ce, en présence des représentants du ministère du Travail.