Les familles, qui se sont retrouvées sans toit au lendemain du seisme de 2003, ont été, pour la plupart, relogées sur des sites de "transit", à savoir dans des chalets qui tout le monde le sait ont des durées de vie très limitées. Plusieurs sites de chalets, six années après, continuent à abriter de nombreuses familles, qui ne cessent de crier leur détresse et de dénoncer leurs conditions de vie qualifiées de "tragique". Les familles, qui se sont retrouvées sans toit au lendemain du seisme de 2003, ont été, pour la plupart, relogées sur des sites de "transit", à savoir dans des chalets qui tout le monde le sait ont des durées de vie très limitées. Plusieurs sites de chalets, six années après, continuent à abriter de nombreuses familles, qui ne cessent de crier leur détresse et de dénoncer leurs conditions de vie qualifiées de "tragique". Plus de six années se sont écoulées depuis le séisme de 2003, qui a laissé des milliers de familles sans abri dans la capitale. Aujourd‘hui ces familles qui ont trouvé refuge dans des chalets lancent un véritable SOS aux autorités compétentes. En fait ces survivent dans des conditions à la limite de la précarité. A Rouiba, Bordj El-Bahri, Reghaïa... ces familles dénoncent ce qu‘elles qualifient d‘abandon. Elles s‘estiment totalement négligées par les pouvoirs publics qui, à la longue, ont fini par ne plus faire attention aux revendications des occupants de ces chalets. Ces derniers ont même tenté des démonstrations de rue et autres forts moyens de pour tenter de se faire entendre, mais en vain. Occuper la rue pour se faire entendre Ne suscitant plus un quelconque intérêt auprès des autorités en charge de ces sites, les sinistrés ont fini par adopter une attitude plus radicale à l‘égard des responsables en menant des actions de contestation qui, paradoxalement, n‘aboutissent à rien. Les familles sinistrées ont enchaîné, dans l‘espoir de se faire entendre, de multiples actions de protestation et de sit-in devant les APC. Des blocages de routes ont été enregistrés ces deux dernier mois notamment à Bordj El-Bahri qui renferme plusieurs sites de chalets : Chapeau, Bateau-Cassé, les Ondines… des sites accueillant près d‘un millier de chalets. Les intempéries, véritable hantise pour les habitants Les habitants de ces quartiers ont bloqué, il y a à peine un mois, les arrêts de bus empêchant ainsi les transports de travailler, ceci toujours afin de dénoncer leur situation «misérable». Toutes les actions entreprises par les habitants ne semblent pas trouver d‘écho, à l‘instar de celle qui a suivi les pluies orageuses enregistrées dans la capitale à la fin du mois de septembre. Les habitants, lors de ces intempéries ont préféré passer leurs nuits à la belle étoile craignant que leurs chalets vetustes ne soient emportés par les crues. La dernière action en date n‘a pas eu également le résultat escompté, puisque mis à part les services de sécurité qui se sont déplacés sur les lieux pour «maîtriser la situation», aucun responsable local n‘a jugé utile de venir écouter les doléances des malheureux. «Aucun responsable n‘accepte de nous recevoir pour nous écouter», déplorent les habitants. Et d‘ajouter : «Nous demandons à être relogés dans des appartements décents». Des sites de transit qui perdurent Prévu ne durer que dix-huit mois, le transit de ces citoyens vers ces sites de la misère perdure et les résidants ne voient toujours pas le bout du tunnel : "Les instances concernées par notre relogement définitif n'ont pas tenu leurs promesses, puisque cinq années après, on nous demande d'oublier la question du relogement". Conçus au départ pour une durée de vie très courte, ces chalets sont aujourd'hui dans un piteux état comme on peut l'imaginer. La plupart présentent un affaissement de leurs planchers, quant à l'étanchéité des plafonds, elle n'est plus assurée, depuis longtemps, par les toitures faites de tôle ondulée et qui ont fini par se rouiller entièrement. Cette situation est à l'origine de plusieurs maladies qui affectent la frange la plus vulnérable, celle des enfants en bas âge. «Nos enfants souffrent de maladies respiratoires dues à l'humidité excessive et à l'inhalation des matières isolantes qui se trouvent au niveau des murs», nous assure un habitant de l'un de ces sites situé à Rouiba. Si rien n'est entrepris rapidement pour le relogement, dans des appartements décents, de ces familles, ils devront encore endurer, pour la sixième année consécutive, un hiver rigoureux dans ces sites aisément assimilables à des bidonvilles. Plus de six années se sont écoulées depuis le séisme de 2003, qui a laissé des milliers de familles sans abri dans la capitale. Aujourd‘hui ces familles qui ont trouvé refuge dans des chalets lancent un véritable SOS aux autorités compétentes. En fait ces survivent dans des conditions à la limite de la précarité. A Rouiba, Bordj El-Bahri, Reghaïa... ces familles dénoncent ce qu‘elles qualifient d‘abandon. Elles s‘estiment totalement négligées par les pouvoirs publics qui, à la longue, ont fini par ne plus faire attention aux revendications des occupants de ces chalets. Ces derniers ont même tenté des démonstrations de rue et autres forts moyens de pour tenter de se faire entendre, mais en vain. Occuper la rue pour se faire entendre Ne suscitant plus un quelconque intérêt auprès des autorités en charge de ces sites, les sinistrés ont fini par adopter une attitude plus radicale à l‘égard des responsables en menant des actions de contestation qui, paradoxalement, n‘aboutissent à rien. Les familles sinistrées ont enchaîné, dans l‘espoir de se faire entendre, de multiples actions de protestation et de sit-in devant les APC. Des blocages de routes ont été enregistrés ces deux dernier mois notamment à Bordj El-Bahri qui renferme plusieurs sites de chalets : Chapeau, Bateau-Cassé, les Ondines… des sites accueillant près d‘un millier de chalets. Les intempéries, véritable hantise pour les habitants Les habitants de ces quartiers ont bloqué, il y a à peine un mois, les arrêts de bus empêchant ainsi les transports de travailler, ceci toujours afin de dénoncer leur situation «misérable». Toutes les actions entreprises par les habitants ne semblent pas trouver d‘écho, à l‘instar de celle qui a suivi les pluies orageuses enregistrées dans la capitale à la fin du mois de septembre. Les habitants, lors de ces intempéries ont préféré passer leurs nuits à la belle étoile craignant que leurs chalets vetustes ne soient emportés par les crues. La dernière action en date n‘a pas eu également le résultat escompté, puisque mis à part les services de sécurité qui se sont déplacés sur les lieux pour «maîtriser la situation», aucun responsable local n‘a jugé utile de venir écouter les doléances des malheureux. «Aucun responsable n‘accepte de nous recevoir pour nous écouter», déplorent les habitants. Et d‘ajouter : «Nous demandons à être relogés dans des appartements décents». Des sites de transit qui perdurent Prévu ne durer que dix-huit mois, le transit de ces citoyens vers ces sites de la misère perdure et les résidants ne voient toujours pas le bout du tunnel : "Les instances concernées par notre relogement définitif n'ont pas tenu leurs promesses, puisque cinq années après, on nous demande d'oublier la question du relogement". Conçus au départ pour une durée de vie très courte, ces chalets sont aujourd'hui dans un piteux état comme on peut l'imaginer. La plupart présentent un affaissement de leurs planchers, quant à l'étanchéité des plafonds, elle n'est plus assurée, depuis longtemps, par les toitures faites de tôle ondulée et qui ont fini par se rouiller entièrement. Cette situation est à l'origine de plusieurs maladies qui affectent la frange la plus vulnérable, celle des enfants en bas âge. «Nos enfants souffrent de maladies respiratoires dues à l'humidité excessive et à l'inhalation des matières isolantes qui se trouvent au niveau des murs», nous assure un habitant de l'un de ces sites situé à Rouiba. Si rien n'est entrepris rapidement pour le relogement, dans des appartements décents, de ces familles, ils devront encore endurer, pour la sixième année consécutive, un hiver rigoureux dans ces sites aisément assimilables à des bidonvilles.