Alors que les syndicats autonomes sont plutôt occupés par la tenue de la tripartite, les enseignants contractuels, eux, se sont rassemblés, hier, encore une fois, devant le palais du Gouvernement. Ils tentaient de solliciter l'intervention du président de la République pour le déblocage de leurs situations socioprofessionnelles «instables» qui durent, pour certains, depuis près d'une dizaine d'années. Plus d'une centaine de contractuels, venus de plusieurs wilayas du pays, ont répondu favorablement à l'appel du Conseil national des enseignants contractuels affilié au Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique (Snapap). La cause défendue via cette action est «la confirmation des enseignants contractuels dans leurs postes de travail, prenant en considération leurs années d'expérience dans le secteur». Face à cette manifestation, un dispositif sécuritaire exceptionnel a été mis en place. Ce dernier a tenté d'empêcher les manifestants de rejoindre le palais du Gouvernement. Une bonne partie des enseignants s'est retrouvée encerclée et prisonnière à l'intérieur du parc de la "Liberté", situé à quelques encablures seulement du lieu de leur rendez-vous. Se voyant refuser le droit de manifester leur colère, les contractuels frustrés se sont interrogés sur «le pourquoi de l'interdiction d'une manifestation pacifique alors qu'elle est permise par la loi». Les policiers, armés de matraques, ont tenté vainement d'expliquer, tout en bouclant les deux issues du jardin, qu'ils ne font qu'appliquer les ordres. Devant l'insistance des enseignants voulant quitter "leur cage", les agents de l'ordre ont carrément recouru à la force sous les cris assourdissants des enseignants. L'un d'entre eux, ayant reçu un coup de matraque au niveau du ventre, sera vite transféré vers l'hôpital par les éléments de la Protection civile. "Jusqu'à quand resterons-nous contractuels", "basta aux promesses", "que perdra l'Algérie si nous sommes permanisés à nos postes ?", sont, entre autres, les slogans scandés par les enseignants. Faut-il dire que la satisfaction de leur doléance et l'intégration de l'ensemble des contractuels ne semble pas possible, du moins dans le proche avenir, vu que le nombre des postes de travail programmé ne peut éponger les milliers de contractuels qui attendent leur intégration. "Le nombre de postes destinés au secteur de l'éducation ne doit pas dépasser les 12.000 postes, dont les différents travailleurs du secteur de l'éducation. 8.000 postes pour les enseignants est un taux dérisoire devant la demande de plus de 30.000 contractuels", A noter que le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid avait désigné, le 17 novembre passé, date butoir pour intégrer ces enseignants définitivement à leurs postes de travail. Alors que les syndicats autonomes sont plutôt occupés par la tenue de la tripartite, les enseignants contractuels, eux, se sont rassemblés, hier, encore une fois, devant le palais du Gouvernement. Ils tentaient de solliciter l'intervention du président de la République pour le déblocage de leurs situations socioprofessionnelles «instables» qui durent, pour certains, depuis près d'une dizaine d'années. Plus d'une centaine de contractuels, venus de plusieurs wilayas du pays, ont répondu favorablement à l'appel du Conseil national des enseignants contractuels affilié au Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique (Snapap). La cause défendue via cette action est «la confirmation des enseignants contractuels dans leurs postes de travail, prenant en considération leurs années d'expérience dans le secteur». Face à cette manifestation, un dispositif sécuritaire exceptionnel a été mis en place. Ce dernier a tenté d'empêcher les manifestants de rejoindre le palais du Gouvernement. Une bonne partie des enseignants s'est retrouvée encerclée et prisonnière à l'intérieur du parc de la "Liberté", situé à quelques encablures seulement du lieu de leur rendez-vous. Se voyant refuser le droit de manifester leur colère, les contractuels frustrés se sont interrogés sur «le pourquoi de l'interdiction d'une manifestation pacifique alors qu'elle est permise par la loi». Les policiers, armés de matraques, ont tenté vainement d'expliquer, tout en bouclant les deux issues du jardin, qu'ils ne font qu'appliquer les ordres. Devant l'insistance des enseignants voulant quitter "leur cage", les agents de l'ordre ont carrément recouru à la force sous les cris assourdissants des enseignants. L'un d'entre eux, ayant reçu un coup de matraque au niveau du ventre, sera vite transféré vers l'hôpital par les éléments de la Protection civile. "Jusqu'à quand resterons-nous contractuels", "basta aux promesses", "que perdra l'Algérie si nous sommes permanisés à nos postes ?", sont, entre autres, les slogans scandés par les enseignants. Faut-il dire que la satisfaction de leur doléance et l'intégration de l'ensemble des contractuels ne semble pas possible, du moins dans le proche avenir, vu que le nombre des postes de travail programmé ne peut éponger les milliers de contractuels qui attendent leur intégration. "Le nombre de postes destinés au secteur de l'éducation ne doit pas dépasser les 12.000 postes, dont les différents travailleurs du secteur de l'éducation. 8.000 postes pour les enseignants est un taux dérisoire devant la demande de plus de 30.000 contractuels", A noter que le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid avait désigné, le 17 novembre passé, date butoir pour intégrer ces enseignants définitivement à leurs postes de travail.