Le ministre de l'énergie et des mines a qualifié d'acceptable le niveau actuel des cours du pétrole, à l'issue des travaux de la 83e réunion des ministres de l'Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP), tenue hier au Caire. Chakib Khelil a indiqué que les cours actuels du pétrole sont meilleurs que ceux enregistrés durant la même période de l'année passée, ajoutant que «les opérateurs économiques activant dans le domaine du pétrole s'attendent, prochainement, à une amélioration du niveau des cours». Il a précisé par ailleurs qu'il s'agissait seulement de points administratifs, soulignant que les projets pétroliers communs et les conventions n'ont pas été évoqués. Concernant la coordination arabe face aux fluctuations des cours du pétrole au niveau mondial, Khelil a affirmé que les ministres n'avaient pas évoqué cette question, soulignant que la coordination existe au niveau des études sur le terrain, des banques de données et de l'environnement. Certains membres de l'OPAEP sont membres dans l'Opep, qui devra se réunir, fin décembre à Luanda, pour prendre la décision adéquate, a-t-il précisé. Les intervenants ont affirmé, lors de la séance d'ouverture de cette réunion, que la crise financière que connaît le monde, depuis 18 mois, s'est répercutée sur les différents secteurs y compris celui du pétrole dont les cours ont baissé de 140 à moins 40 dollars/baril. La demande globale sur le pétrole pourrait enregistrer, selon les intervenants, une hausse record durant les vingt prochaines années pour passer de 85 millions à 105 millions de barils, ce qui conduirait à une hausse inédite des cours du pétrole. A l'issue de la réunion, les participants ont adopté les recommandations du bureau exécutif relatives aux activités de l'organisation en matière de suivi des questions liées à l'environnement et au changements climatiques et de préparation de la prochaine conférence sur les changements climatiques prévue à Copenhague (Danemark). La réunion a également entériné les recommandations du bureau exécutif relatives aux activités de l'OPAEP en matière de développement de sa propre banque de données et de préparation de la neuvième conférence arabe de l'énergie prévue en mai à Doha (Qatar) et décidé de maintenir en Irak l'institut arabe de la formation en matière de pétrole pour une durée supplémentaire d'une année à compter de janvier 2010. Par ailleurs, le conseil a distingué les lauréats du prix scientifique de l'OPAEP pour l'année 2009 dont le chercheur algérien Djamil Harbi en guise de reconnaissance à ses actions en matière de stockage du gaz carbonique en profondeur au niveau d'un champ à AïÒn Salah. Outre l'Algérie, l'OPAEP rassemble neuf autres pays, à savoir les Emirats arabes unis, l'Arabie saoudite, le Koweït, Bahreïn, Qatar, l'Irak, l'Egypte, la Libye et la Syrie. La part des pays de l'organisation des réserves mondiales de pétrole est estimée à 56% (quelque 655 milliards de baril). Le ministre de l'énergie et des mines a qualifié d'acceptable le niveau actuel des cours du pétrole, à l'issue des travaux de la 83e réunion des ministres de l'Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP), tenue hier au Caire. Chakib Khelil a indiqué que les cours actuels du pétrole sont meilleurs que ceux enregistrés durant la même période de l'année passée, ajoutant que «les opérateurs économiques activant dans le domaine du pétrole s'attendent, prochainement, à une amélioration du niveau des cours». Il a précisé par ailleurs qu'il s'agissait seulement de points administratifs, soulignant que les projets pétroliers communs et les conventions n'ont pas été évoqués. Concernant la coordination arabe face aux fluctuations des cours du pétrole au niveau mondial, Khelil a affirmé que les ministres n'avaient pas évoqué cette question, soulignant que la coordination existe au niveau des études sur le terrain, des banques de données et de l'environnement. Certains membres de l'OPAEP sont membres dans l'Opep, qui devra se réunir, fin décembre à Luanda, pour prendre la décision adéquate, a-t-il précisé. Les intervenants ont affirmé, lors de la séance d'ouverture de cette réunion, que la crise financière que connaît le monde, depuis 18 mois, s'est répercutée sur les différents secteurs y compris celui du pétrole dont les cours ont baissé de 140 à moins 40 dollars/baril. La demande globale sur le pétrole pourrait enregistrer, selon les intervenants, une hausse record durant les vingt prochaines années pour passer de 85 millions à 105 millions de barils, ce qui conduirait à une hausse inédite des cours du pétrole. A l'issue de la réunion, les participants ont adopté les recommandations du bureau exécutif relatives aux activités de l'organisation en matière de suivi des questions liées à l'environnement et au changements climatiques et de préparation de la prochaine conférence sur les changements climatiques prévue à Copenhague (Danemark). La réunion a également entériné les recommandations du bureau exécutif relatives aux activités de l'OPAEP en matière de développement de sa propre banque de données et de préparation de la neuvième conférence arabe de l'énergie prévue en mai à Doha (Qatar) et décidé de maintenir en Irak l'institut arabe de la formation en matière de pétrole pour une durée supplémentaire d'une année à compter de janvier 2010. Par ailleurs, le conseil a distingué les lauréats du prix scientifique de l'OPAEP pour l'année 2009 dont le chercheur algérien Djamil Harbi en guise de reconnaissance à ses actions en matière de stockage du gaz carbonique en profondeur au niveau d'un champ à AïÒn Salah. Outre l'Algérie, l'OPAEP rassemble neuf autres pays, à savoir les Emirats arabes unis, l'Arabie saoudite, le Koweït, Bahreïn, Qatar, l'Irak, l'Egypte, la Libye et la Syrie. La part des pays de l'organisation des réserves mondiales de pétrole est estimée à 56% (quelque 655 milliards de baril).