Les Roumains se sont rendus aux urnes hier pour élire au deuxième tour leur président. Ce scrutin est crucial pour le pays confronté à l'une des plus sévères récessions économiques de l'Union européenne et à une crise politique qui bloque une aide cruciale du Fonds monétaire international (FMI). Deux hommes s'affrontent pour le poste : le président sortant de centre-droit Traian Basescu, un ancien capitaine de marine qui promet de poursuivre la réforme du secteur public et son rival social-démocrate Mircea Geoana, un ex-diplomate qui insiste sur le maintien de l'emploi. Bien que M. Basescu soit arrivé en tête avec 32,44% des voix au premier tour, son rival, qui en a recueilli 31,15%, fait figure de favori après avoir rallié les libéraux, troisième force politique du pays. Un sondage publié cette semaine, par l'institut Insomar, le donne victorieux avec 54%. Mais après une campagne où les attaques personnelles se sont succédé (vidéo dans laquelle M. Basescu frapperait un enfant lors d'un meeting en 2004, qu'il dénonce comme un faux, promesses supposées de M. Geoana à un magnat controversé des affaires et des médias), les jeux restent ouverts, selon les analystes. Le nouveau président devra nommer rapidement un nouveau Premier ministre. Depuis l'éclatement de la coalition entre le Parti démocrate-libéral (PDL) de M. Basescu et le Parti social-démocrate (PSD) de M. Geoana le 1er octobre, la Roumanie est dirigée par un exécutif intérimaire. Le FMI a suspendu en novembre le versement d'une tranche de 1,5 milliard d'euros qui devait aider Bucarest à payer salaires et retraites, le budget 2010 n'étant toujours pas adopté. Trois ans après son entrée dans l'UE, la Roumanie a vu s'envoler les taux de croissance frisant les 8% du milieu des années 2000. Sur les neuf premiers mois de 2009, l'économie s'est contractée de 7,4%. Le taux de chômage est passé de 4,4% fin 2008 à 7,1%. Le nouveau président devra aussi continuer la lutte contre la corruption, un sujet surveillé de près par Bruxelles. M. Basescu affirme que son parti, isolé après l'accord signé entre sociaux-démocrates et libéraux, trouvera des alliés. Il a multiplié les appels aux libéraux pour former une «coalition de droite». Les Roumains se sont rendus aux urnes hier pour élire au deuxième tour leur président. Ce scrutin est crucial pour le pays confronté à l'une des plus sévères récessions économiques de l'Union européenne et à une crise politique qui bloque une aide cruciale du Fonds monétaire international (FMI). Deux hommes s'affrontent pour le poste : le président sortant de centre-droit Traian Basescu, un ancien capitaine de marine qui promet de poursuivre la réforme du secteur public et son rival social-démocrate Mircea Geoana, un ex-diplomate qui insiste sur le maintien de l'emploi. Bien que M. Basescu soit arrivé en tête avec 32,44% des voix au premier tour, son rival, qui en a recueilli 31,15%, fait figure de favori après avoir rallié les libéraux, troisième force politique du pays. Un sondage publié cette semaine, par l'institut Insomar, le donne victorieux avec 54%. Mais après une campagne où les attaques personnelles se sont succédé (vidéo dans laquelle M. Basescu frapperait un enfant lors d'un meeting en 2004, qu'il dénonce comme un faux, promesses supposées de M. Geoana à un magnat controversé des affaires et des médias), les jeux restent ouverts, selon les analystes. Le nouveau président devra nommer rapidement un nouveau Premier ministre. Depuis l'éclatement de la coalition entre le Parti démocrate-libéral (PDL) de M. Basescu et le Parti social-démocrate (PSD) de M. Geoana le 1er octobre, la Roumanie est dirigée par un exécutif intérimaire. Le FMI a suspendu en novembre le versement d'une tranche de 1,5 milliard d'euros qui devait aider Bucarest à payer salaires et retraites, le budget 2010 n'étant toujours pas adopté. Trois ans après son entrée dans l'UE, la Roumanie a vu s'envoler les taux de croissance frisant les 8% du milieu des années 2000. Sur les neuf premiers mois de 2009, l'économie s'est contractée de 7,4%. Le taux de chômage est passé de 4,4% fin 2008 à 7,1%. Le nouveau président devra aussi continuer la lutte contre la corruption, un sujet surveillé de près par Bruxelles. M. Basescu affirme que son parti, isolé après l'accord signé entre sociaux-démocrates et libéraux, trouvera des alliés. Il a multiplié les appels aux libéraux pour former une «coalition de droite».