Ce qui n'était qu'une «banale» grève de la faim d'une militante sahraouie des droits de l'Homme, Aminatou Haider, est devenue par la force des choses, un problème politique engageant un chassé croisé diplomatique des autorités politiques de la communauté internationale. La Ghandi sahraouie, interpellée à son arrivée par avion, le 13 novembre à Laâyoune, principale ville du Sahara occidental occupé, en provenance des Canaries, avait été refoulée le lendemain vers son lieu de départ, où elle poursuit depuis le 16 novembre une grève de la faim en exigeant de pouvoir rentrer chez elle. La présidence suédoise de l'UE, des prix Nobel, des organisations internationales et des ONG, des hommes des arts et des lettres ont, tour à tour exprimé, leur «inquiétude» face à la dégradation de l'état de santé de la frêle jeune femme et exigé des autorités espagnoles et marocaines de trouver «une solution» à cette situation. La militante pacifique sahraouie des droits de l'Homme, Aminatou Haider, a reçu un soutien de taille. Vendredi, ce fut au tour de la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, de faire part à son homologue marocain, Taïeb Fassi-Fihri, de son «inquiétude» quand au sort de la militante sahraouie, Aminatou Haidar, en grève de la faim en Espagne, Selon son porte-parole, Ian Kelly, Mme Clinton a évoqué dans un entretien téléphonique avec son homologue marocain son «souhait» que l'on essaie de résoudre cette situation dès que possible. Les pressions s'accentuent sur le régime marocain qui campe sur ses positions en refusant le retour de Aminatou Haider dans son pays, le Sahara Occidental. Il semble que l'affaire Aminatou Haider, «un sujet bilatéral entre le Maroc et l'Espagne», selon Washington, est au menu des discussion qu'aura le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel-Angel Moratinos, qui est attendu demain à Washington, avec son homologue américaine. En Espagne, «l'affaire» est au centre d'une vive polémique entre le gouvernement espagnol et deux syndicats de policiers qui ont dénoncé dans un communiqué «l'hypocrisie politique» du gouvernement qui cherche à «éluder sa responsabilité» et «imputer à la police, l'origine du conflit international entraîné par l'entrée en Espagne d'Aminatou Haidar». Le gouvernement a toujours affirmé que Mme Haidar ne pouvait reprendre un vol vers Laâyoune car elle ne possédait pas de passeport. Mais les syndicats policiers affirment eux que «cela aurait été possible avec un sauf-conduit». Ce qui n'était qu'une «banale» grève de la faim d'une militante sahraouie des droits de l'Homme, Aminatou Haider, est devenue par la force des choses, un problème politique engageant un chassé croisé diplomatique des autorités politiques de la communauté internationale. La Ghandi sahraouie, interpellée à son arrivée par avion, le 13 novembre à Laâyoune, principale ville du Sahara occidental occupé, en provenance des Canaries, avait été refoulée le lendemain vers son lieu de départ, où elle poursuit depuis le 16 novembre une grève de la faim en exigeant de pouvoir rentrer chez elle. La présidence suédoise de l'UE, des prix Nobel, des organisations internationales et des ONG, des hommes des arts et des lettres ont, tour à tour exprimé, leur «inquiétude» face à la dégradation de l'état de santé de la frêle jeune femme et exigé des autorités espagnoles et marocaines de trouver «une solution» à cette situation. La militante pacifique sahraouie des droits de l'Homme, Aminatou Haider, a reçu un soutien de taille. Vendredi, ce fut au tour de la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, de faire part à son homologue marocain, Taïeb Fassi-Fihri, de son «inquiétude» quand au sort de la militante sahraouie, Aminatou Haidar, en grève de la faim en Espagne, Selon son porte-parole, Ian Kelly, Mme Clinton a évoqué dans un entretien téléphonique avec son homologue marocain son «souhait» que l'on essaie de résoudre cette situation dès que possible. Les pressions s'accentuent sur le régime marocain qui campe sur ses positions en refusant le retour de Aminatou Haider dans son pays, le Sahara Occidental. Il semble que l'affaire Aminatou Haider, «un sujet bilatéral entre le Maroc et l'Espagne», selon Washington, est au menu des discussion qu'aura le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel-Angel Moratinos, qui est attendu demain à Washington, avec son homologue américaine. En Espagne, «l'affaire» est au centre d'une vive polémique entre le gouvernement espagnol et deux syndicats de policiers qui ont dénoncé dans un communiqué «l'hypocrisie politique» du gouvernement qui cherche à «éluder sa responsabilité» et «imputer à la police, l'origine du conflit international entraîné par l'entrée en Espagne d'Aminatou Haidar». Le gouvernement a toujours affirmé que Mme Haidar ne pouvait reprendre un vol vers Laâyoune car elle ne possédait pas de passeport. Mais les syndicats policiers affirment eux que «cela aurait été possible avec un sauf-conduit».