La troisième session du tribunal criminel de Skikda de l'année en cours a eu à juger une affaire de meurtre avec préméditation commise par un cadre, employé d'une entreprise du pôle pétrochimique de Skikda sur la personne d'une jeune infirmière. Les faits remontent au mois d'octobre 2008 lorsqu'un médecin de la Protection civile s'est présenté à un commissariat de police de la ville pour déclarer la découverte du cadavre d'une infirmière, gisant dans une mare de sang dans son appartement situé au Front De Mer et avec laquelle il entretenait une relation intime. Les policiers et le médecin légiste, en se déplaçant sur les lieux du crime ont découvert le cadavre portant de multiples blessures. Les enquêteurs ont également relevé des traces de sang dans le couloir. Le médecin légiste a conclu que la victime a subi des violences extrêmes de la part de son meurtrier. L'amant de la victime sur lequel pesaient les soupçons au départ a affirmé aux enquêteurs qu'il connaissait la victime depuis 2006 et qu'il viavait avec elle en concubinage soutenant que le jour des faits, la victime l'avait contacté par téléphone pour lui annoncer qu'elle allait au souk hebdomadaire pour faire des courses. Ce n'est qu'en rentrant à la maison qu'il découvrit le corps de la victime baignant dans son sang. L'exploitation des appels téléphoniques par la Police judiciaire a permis de remonter jusqu'à l'auteur qui l'a contactée la matinée du meurtre. Ce dernier sera identifié et arrêté. On découvrira dans sa voiture l'arme du crime, un couteau et un mouchoir taché de sang en sus de profondes griffures sur différentes parties de son corps. Au début de l'enquête, l'accusé a tenté de nier en bloc les faits affirmant qu'il avait accompagné, le jour du meurtre, sa fille à la fac de droit de Azzaba où il est resté à l'attendre jusqu'à 11h et ils sont revenus ensemble à Skikda. Il a cependant reconnu qu'il entretenait des relations extra-conjugales avec la victime depuis une année. Mais il sera coincé par les témoignages de son épouse, son fils et de sa fille qui a affirmé aux enquêteurs que son père l'avait effectivement accompagnée à la fac de droit de Azzaba à 8h15, le jour du meurtre, mais qu'elle en était ressortie à 9h30 suite à l'absence du professeur et qu'elle était revenue à Skikda par ses propres moyens. Les analyses ADN effectués par le laboratoire de la police scientifique d'Alger ont permis de déceler la présence de gènes identiques à ceux prélevés sur l'accusé. Le procureur général demandera la peine capitale, mais le juge et après délibérations le condamnera à 20 ans de réclusion. La troisième session du tribunal criminel de Skikda de l'année en cours a eu à juger une affaire de meurtre avec préméditation commise par un cadre, employé d'une entreprise du pôle pétrochimique de Skikda sur la personne d'une jeune infirmière. Les faits remontent au mois d'octobre 2008 lorsqu'un médecin de la Protection civile s'est présenté à un commissariat de police de la ville pour déclarer la découverte du cadavre d'une infirmière, gisant dans une mare de sang dans son appartement situé au Front De Mer et avec laquelle il entretenait une relation intime. Les policiers et le médecin légiste, en se déplaçant sur les lieux du crime ont découvert le cadavre portant de multiples blessures. Les enquêteurs ont également relevé des traces de sang dans le couloir. Le médecin légiste a conclu que la victime a subi des violences extrêmes de la part de son meurtrier. L'amant de la victime sur lequel pesaient les soupçons au départ a affirmé aux enquêteurs qu'il connaissait la victime depuis 2006 et qu'il viavait avec elle en concubinage soutenant que le jour des faits, la victime l'avait contacté par téléphone pour lui annoncer qu'elle allait au souk hebdomadaire pour faire des courses. Ce n'est qu'en rentrant à la maison qu'il découvrit le corps de la victime baignant dans son sang. L'exploitation des appels téléphoniques par la Police judiciaire a permis de remonter jusqu'à l'auteur qui l'a contactée la matinée du meurtre. Ce dernier sera identifié et arrêté. On découvrira dans sa voiture l'arme du crime, un couteau et un mouchoir taché de sang en sus de profondes griffures sur différentes parties de son corps. Au début de l'enquête, l'accusé a tenté de nier en bloc les faits affirmant qu'il avait accompagné, le jour du meurtre, sa fille à la fac de droit de Azzaba où il est resté à l'attendre jusqu'à 11h et ils sont revenus ensemble à Skikda. Il a cependant reconnu qu'il entretenait des relations extra-conjugales avec la victime depuis une année. Mais il sera coincé par les témoignages de son épouse, son fils et de sa fille qui a affirmé aux enquêteurs que son père l'avait effectivement accompagnée à la fac de droit de Azzaba à 8h15, le jour du meurtre, mais qu'elle en était ressortie à 9h30 suite à l'absence du professeur et qu'elle était revenue à Skikda par ses propres moyens. Les analyses ADN effectués par le laboratoire de la police scientifique d'Alger ont permis de déceler la présence de gènes identiques à ceux prélevés sur l'accusé. Le procureur général demandera la peine capitale, mais le juge et après délibérations le condamnera à 20 ans de réclusion.