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Les usagers excédés
Constantine, Transport collectif
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 12 - 2009

Les usagers sont excédés par un diktat imposé par les transporteurs auquel ils se retrouvent soumis, bon gré mal gré. Le même sentiment d'exacerbation est relevé chez l'ensemble des usagers des lignes semi-urbaines.
Les usagers sont excédés par un diktat imposé par les transporteurs auquel ils se retrouvent soumis, bon gré mal gré. Le même sentiment d'exacerbation est relevé chez l'ensemble des usagers des lignes semi-urbaines.
La direction des transports a sévi, ces derniers mois, dans un secteur empreint d'anarchie et assujetti à bon nombre d'irrégularités et de dépassements. En effet, pas moins de 2.175 P-V ont été établis à l'encontre de transporteurs privés et 7 bus ont été mis à l'arrêt. Les infractions dans cette activité, qualifiée de service public, sont légion depuis l'ouverture du secteur à l'investissement privé à la fin des années 1980. Les usagers sont excédés par un diktat imposé par les transporteurs auxquels ils se retrouvent soumis, bon gré mal gré. Le même sentiment d'exacerbation est relevé chez l'ensemble des usagers des lignes semi-urbaines, particulièrement celles de la Nouvelle-ville, El-Khroub, Djebel Ouahch, Aïn Smara, Massinissa… L'inexistence d'horaires fixes, les surcharges, les attentes interminables, la vitesse excessive et, parfois, le non-respect de l'itinéraire sont autant de désagréments vécus quotidiennement par les usagers du transport en commun. Pourtant, Constantine dispose d'un parc roulant de 1.200 bus et de 4.535 taxis. On parle de saturation du secteur au moment où la notion du service demeure inexistante. Profitant d'une conjoncture particulière, celle des grands travaux du tramway, beaucoup de transporteurs privés versent dans l'improvisation des arrêts, voire des terminus. Combien de fois, les usagers de certaines lignes, à l'exemple de Djebel Ouahch et du Khroub, se sont vus débarquer avant le dernier arrêt ! Devant le fait accompli, ils n'avaient, pour ultime solution, que de se débrouiller un autre moyen de locomotion ou de parcourir à pied les quelques kilomètres restants. L'Entreprise de transport de Constantine (ETC), entité publique qui a investi le terrain il y a peu d'années, dispose de 500 bus. Ces derniers exploitent 12 lignes à destination de la proche banlieue, dont Boussouf et Sidi Mabrouk. Les usagers de ces dessertes affichent une certaine satisfaction quant à «la prestation publique» assurée depuis 6 heures du matin. Alors que les transporteurs privés cessent les navettes avant 18 heures, leurs collègues de l'ETC prolongent leur service jusqu'à 21 heures. Une règle que les autorités compétentes, lesquelles planchent sur la question de l'assainissement du secteur, pourront fort bien généraliser.
La direction des transports a sévi, ces derniers mois, dans un secteur empreint d'anarchie et assujetti à bon nombre d'irrégularités et de dépassements. En effet, pas moins de 2.175 P-V ont été établis à l'encontre de transporteurs privés et 7 bus ont été mis à l'arrêt. Les infractions dans cette activité, qualifiée de service public, sont légion depuis l'ouverture du secteur à l'investissement privé à la fin des années 1980. Les usagers sont excédés par un diktat imposé par les transporteurs auxquels ils se retrouvent soumis, bon gré mal gré. Le même sentiment d'exacerbation est relevé chez l'ensemble des usagers des lignes semi-urbaines, particulièrement celles de la Nouvelle-ville, El-Khroub, Djebel Ouahch, Aïn Smara, Massinissa… L'inexistence d'horaires fixes, les surcharges, les attentes interminables, la vitesse excessive et, parfois, le non-respect de l'itinéraire sont autant de désagréments vécus quotidiennement par les usagers du transport en commun. Pourtant, Constantine dispose d'un parc roulant de 1.200 bus et de 4.535 taxis. On parle de saturation du secteur au moment où la notion du service demeure inexistante. Profitant d'une conjoncture particulière, celle des grands travaux du tramway, beaucoup de transporteurs privés versent dans l'improvisation des arrêts, voire des terminus. Combien de fois, les usagers de certaines lignes, à l'exemple de Djebel Ouahch et du Khroub, se sont vus débarquer avant le dernier arrêt ! Devant le fait accompli, ils n'avaient, pour ultime solution, que de se débrouiller un autre moyen de locomotion ou de parcourir à pied les quelques kilomètres restants. L'Entreprise de transport de Constantine (ETC), entité publique qui a investi le terrain il y a peu d'années, dispose de 500 bus. Ces derniers exploitent 12 lignes à destination de la proche banlieue, dont Boussouf et Sidi Mabrouk. Les usagers de ces dessertes affichent une certaine satisfaction quant à «la prestation publique» assurée depuis 6 heures du matin. Alors que les transporteurs privés cessent les navettes avant 18 heures, leurs collègues de l'ETC prolongent leur service jusqu'à 21 heures. Une règle que les autorités compétentes, lesquelles planchent sur la question de l'assainissement du secteur, pourront fort bien généraliser.


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