L'Algérie enregistre un taux de cécité de 0,2% parmi sa population, alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) considère un taux de 0,3% acceptable, a indiqué, vendredi à Alger, le Pr Amar Ailem, président de la Société algérienne d'ophtalmologie. L'Algérie enregistre un taux de cécité de 0,2% parmi sa population, alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) considère un taux de 0,3% acceptable, a indiqué, vendredi à Alger, le Pr Amar Ailem, président de la Société algérienne d'ophtalmologie. "Ce taux est cependant de 0,1% dans les pays très développés et nous agissons par la formation et par l'action quotidienne pour ramener notre taux à celui enregistré dans ces pays", a précisé le Pr Ailem à l'APS en marge du 26e congrès national d'ophtalmologie, dont les travaux ont débuté mercredi dernier à Alger. "Il y a un lien entre le taux de cécité et le niveau de développement dans un pays", a-t-il noté, affirmant que l'Algérie peut atteindre le taux de 0,1% dans les dix années à venir, grâce, a-t-il argué, à la "dynamique de formation enregistrée ces 10 dernières années et les équipements sophistiqués dont disposent les structures de santé en Algérie". Concernant les thèmes retenus pour le congrès, le Pr Ailem a indiqué que cette rencontre scientifique, qui a réuni plus de 800 participants et des spécialistes venus de plusieurs pays, a débattu de quatre thèmes, à savoir la maladie de la cataracte, la greffe de la cornée, le glaucome ainsi que du thème ophtalmologie et santé publique. Il a indiqué, dans ce contexte, que les participants ont largement évoqué la chirurgie de la cataracte à travers les différentes innovations thérapeutiques, rappelant, à cet égard, que l'Algérie a bénéficié ces dernières années d'équipements modernes répondant aux normes et standards de pays développés pour lutter efficacement contre cette maladie. Concernant la greffe de la cornée, il a fait remarquer que cette intervention "s'est développée ces dernières années, puisqu'elle est pratiquée au niveau des 13 centres hospitalo-universitaires que compte le pays". Relevant que ces cornées sont encore importées des Etats-Unis, le Pr Ailem a plaidé pour la révision du dispositif législatif, juridique et réglementaire qui régit les prélèvements et les greffes de cornées en Algérie "pour répondre aux énormes besoins exprimés par la population". Le glaucome, en tant que première cause de cécité non-réversible dans le monde, a été également débattu lors du congrès et un cours international sur la chirurgie vitro-rétinienne a été présenté aux participants par des experts venus d'Autriche, de Suède et d'Allemagne, a ajouté le Pr Ailem. "Ce taux est cependant de 0,1% dans les pays très développés et nous agissons par la formation et par l'action quotidienne pour ramener notre taux à celui enregistré dans ces pays", a précisé le Pr Ailem à l'APS en marge du 26e congrès national d'ophtalmologie, dont les travaux ont débuté mercredi dernier à Alger. "Il y a un lien entre le taux de cécité et le niveau de développement dans un pays", a-t-il noté, affirmant que l'Algérie peut atteindre le taux de 0,1% dans les dix années à venir, grâce, a-t-il argué, à la "dynamique de formation enregistrée ces 10 dernières années et les équipements sophistiqués dont disposent les structures de santé en Algérie". Concernant les thèmes retenus pour le congrès, le Pr Ailem a indiqué que cette rencontre scientifique, qui a réuni plus de 800 participants et des spécialistes venus de plusieurs pays, a débattu de quatre thèmes, à savoir la maladie de la cataracte, la greffe de la cornée, le glaucome ainsi que du thème ophtalmologie et santé publique. Il a indiqué, dans ce contexte, que les participants ont largement évoqué la chirurgie de la cataracte à travers les différentes innovations thérapeutiques, rappelant, à cet égard, que l'Algérie a bénéficié ces dernières années d'équipements modernes répondant aux normes et standards de pays développés pour lutter efficacement contre cette maladie. Concernant la greffe de la cornée, il a fait remarquer que cette intervention "s'est développée ces dernières années, puisqu'elle est pratiquée au niveau des 13 centres hospitalo-universitaires que compte le pays". Relevant que ces cornées sont encore importées des Etats-Unis, le Pr Ailem a plaidé pour la révision du dispositif législatif, juridique et réglementaire qui régit les prélèvements et les greffes de cornées en Algérie "pour répondre aux énormes besoins exprimés par la population". Le glaucome, en tant que première cause de cécité non-réversible dans le monde, a été également débattu lors du congrès et un cours international sur la chirurgie vitro-rétinienne a été présenté aux participants par des experts venus d'Autriche, de Suède et d'Allemagne, a ajouté le Pr Ailem.