La meilleure des préventions est celle qui s'adresse spécifiquement aux personnes les plus à risque de développer un diabète. Encore faut-il être capable de les identifier, d'où l'intérêt de ce nouveau test prédictif en seulement trois questions. L'objectif de cette étude était de rechercher un score spécifique à la population française, afin de fournir au médecin généraliste un outil simple de repérage des personnes à risque de diabète, avant sa survenue et donc avant l'apparition de ses complications. Il existait déjà d'autres tests pour dépister le risque de diabète, mais ceux-ci sont plus complexes et leur fiabilité modérée.Ici, seules trois variables ont été retenues le tour de taille, la tension artérielle et le tabagisme pour les hommes ou les antécédents familiaux de diabète pour les femmes. A noter que l'adiposité (indiquée par le tour de taille) est la variable clinique la plus prédictive d'un diabète dans les 9 ans à venir. C'est que le tour de taille est corrélé à la fois à l'âge, à l'équilibre alimentaire et à l'exercice physique. Evaluez votre risque Pour identifier votre propre risque, répondez à ces trois questions, selon que vous êtes un homme ou une femme. Si vous êtes une femme, il faudra se poser trois questions. 1) Quel est votre tour de taille? Moins de 70 cm (0 point) ? Entre 70 et 79 cm (1 point) ? Entre 80 et 89 cm (2 points) ? Entre 90 et 99 cm (3 points) ? Supérieur ou égal à 100 cm (3 points) ? 2) Faites-vous de l'hypertension artérielle ?(votre pression systolique/diastolique est supérieure ou égale à 140/90 mmHg ou vous prenez un médicament hypotenseur) ? Oui (1 point) ? Non (0 point) ? 3) Avez-vous des diabétiques dans votre famille proche (parents, grands-parents) ? Oui (1 point) ? Non (0 point) 0,2 % de taux de cécité en Algérie L'Algérie enregistre un taux de cécité de 0,2 % parmi sa population, alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) considère un taux de 0,3 % acceptable, a indiqué vendredi à Alger le Pr Amar Ailem, président de la Société algérienne d'ophtalmologie. «Ce taux est cependant de 0,1 % dans les pays très développés et nous agissons par la formation et par l'action quotidienne pour ramener notre taux à celui enregistré dans ces pays», a précisé le Pr Ailem en marge du 26 congrès national d'ophtalmologie, dont les travaux ont débuté mercredi dernier à Alger. «Il y a un lien entre le taux de cécité et le niveau de développement dans un pays», a-t-il noté, affirmant que l'Algérie peut atteindre le taux de 0,1 % dans les dix années à venir, grâce, a-t-il argué, à la «dynamique de formation enregistré ces 10 dernières années et les équipements sophistiqués dont disposent les structures de santé en Algérie». Concernant les thèmes retenus pour le congrès, le Pr Ailem a indiqué que cette rencontre scientifique, qui a réuni plus de 800 participants et des spécialistes venus de plusieurs pays, a débattu de quatre thèmes, à savoir la maladie de la cataracte, la greffe de la cornée, le glaucome ainsi que du thème ophtalmologie et santé publique. Il a soulevé, dans ce contexte, que les participants ont largement évoqué la chirurgie de la cataracte à travers les différentes innovations thérapeutiques, rappelant, à cet égard, que l'Algérie a bénéficié ces dernières années d'équipements modernes répondant aux normes et standards de pays développés pour lutter efficacement contre cette maladie. Concernant la greffe de la cornée, il a fait remarquer que cette intervention «s'est développée ces dernières années, puisqu'elle est pratiquée au niveau des 13 centres hospitalo-universitaires que compte le pays». Relevant que ces cornées sont encore importées des Etats-Unis, le Pr Ailem a plaidé pour la révision du dispositif législatif, juridique et réglementaire qui régit les prélèvements et les greffes de cornées en Algérie «pour répondre aux énormes besoins exprimés par la population». Le glaucome, en tant que première cause de cécité non réversible dans le monde, a été également débattu lors du congrès et un cours international sur la chirurgie vitro-rétinienne a été présenté aux participants par des experts venus d'Autriche, de Suède et d'Allemagne, a ajouté le Pr Ailem.n