L'Irak a attribué aux enchères deux importants champs pétroliers à des groupements conduits respectivement par l'anglo-néerlandais Shell et le chinois CNPC. Le consortium composé de l'Anglo-Néerlandais Shell et du Malaisien Petronas a remporté l'exploitation du champ pétrolier géant de Majnoun, dans le sud de l'Irak, a annoncé le ministre irakien du Pétrole Hussein Chahristani. Shell (60%) et Petronas (40%) ont proposé de porter la production à 1,8 million de barils/j et d'être rémunérés 1,39 dollar par baril supplémentaire. Ils ont battu le français Total (57%), associé au chinois CNPC (43%). Les réserves de Majnoun sont estimées à 12,58 milliards de barils et cet immense champ du sud de l'Irak, situé près de la frontière avec l'Iran, ne produit actuellement que 45.900 b/j. C'est le second champ qui va être exploité par Shell en Irak : la compagnie est partenaire minoritaire d'ExxonMobil pour Qourna-Ouest 1, dont les réserves sont de 8,5 milliards de barils. Pour sa part, le consortium mené par le chinois CNPC (50%) a remporté le champ de Halfaya, dans le sud, dont les réserves sont de 4,09 milliards de barils. Ce cartel, qui compte dans ses rangs le français Total (25%) et le malaisien Petronas (25%) a proposé d'être rémunéré 1,40 dollar par baril et de porter la production à 535.000 barils/j d'ici six ans, contre 3.100 b/j actuellement. CNPC est déjà associé à la compagnie britannique BP pour la mise en valeur de Roumaïla, qui recèle 17,7 milliards de barils, soit les plus grandes réserves de pétrole du pays. En revanche, Baghdad-est, avec des réserves de 8,1 milliards de barils, et Eastern Fields (est) dont les réserves sont de 367 millions de barils n'ont pas trouvé preneur. "Nous n'avons reçu d'offre d'aucune compagnie pour améliorer la production de Baghdad-est et d'Eastern Field. Le ministère continuera donc à développer ces champs", a déclaré M. Chahristani. Baghdad-est produit actuellement 10.300 b/j. Le cinquième champ, celui de Qaiyarah dans la province septentrionale de Ninive et dont les réserves sont de 807 millions de barils n'a pas été attribué en raison d'un écart trop grand entre les exigences du ministère et les propositions de la compagnie angolaise Sonangol. "Sonangol désirait être rémunéré 12,5 USD et porter la production à 120.000 b/j mais le ministère ne proposait que 5 USD. Elle a décliné notre proposition de modifier son offre", a dit M. Chahristani. L'Irak a attribué aux enchères deux importants champs pétroliers à des groupements conduits respectivement par l'anglo-néerlandais Shell et le chinois CNPC. Le consortium composé de l'Anglo-Néerlandais Shell et du Malaisien Petronas a remporté l'exploitation du champ pétrolier géant de Majnoun, dans le sud de l'Irak, a annoncé le ministre irakien du Pétrole Hussein Chahristani. Shell (60%) et Petronas (40%) ont proposé de porter la production à 1,8 million de barils/j et d'être rémunérés 1,39 dollar par baril supplémentaire. Ils ont battu le français Total (57%), associé au chinois CNPC (43%). Les réserves de Majnoun sont estimées à 12,58 milliards de barils et cet immense champ du sud de l'Irak, situé près de la frontière avec l'Iran, ne produit actuellement que 45.900 b/j. C'est le second champ qui va être exploité par Shell en Irak : la compagnie est partenaire minoritaire d'ExxonMobil pour Qourna-Ouest 1, dont les réserves sont de 8,5 milliards de barils. Pour sa part, le consortium mené par le chinois CNPC (50%) a remporté le champ de Halfaya, dans le sud, dont les réserves sont de 4,09 milliards de barils. Ce cartel, qui compte dans ses rangs le français Total (25%) et le malaisien Petronas (25%) a proposé d'être rémunéré 1,40 dollar par baril et de porter la production à 535.000 barils/j d'ici six ans, contre 3.100 b/j actuellement. CNPC est déjà associé à la compagnie britannique BP pour la mise en valeur de Roumaïla, qui recèle 17,7 milliards de barils, soit les plus grandes réserves de pétrole du pays. En revanche, Baghdad-est, avec des réserves de 8,1 milliards de barils, et Eastern Fields (est) dont les réserves sont de 367 millions de barils n'ont pas trouvé preneur. "Nous n'avons reçu d'offre d'aucune compagnie pour améliorer la production de Baghdad-est et d'Eastern Field. Le ministère continuera donc à développer ces champs", a déclaré M. Chahristani. Baghdad-est produit actuellement 10.300 b/j. Le cinquième champ, celui de Qaiyarah dans la province septentrionale de Ninive et dont les réserves sont de 807 millions de barils n'a pas été attribué en raison d'un écart trop grand entre les exigences du ministère et les propositions de la compagnie angolaise Sonangol. "Sonangol désirait être rémunéré 12,5 USD et porter la production à 120.000 b/j mais le ministère ne proposait que 5 USD. Elle a décliné notre proposition de modifier son offre", a dit M. Chahristani.