Sur initiative de l'association «FARD» pour la promotion des droits de la femme, une cellule d'écoute psychologique et juridique a été inaugurée la semaine écoulée à Oran destinée à prendre en charge les femmes en difficulté. «La prise en charge des femmes en nécessité d'accompagnement sur les plans psychologique et juridique constitue la mission principale de cette cellule", a indiqué Mme Fatma Boufenik, la présidente de cette association dans une déclaration à l'APS. Implantée au centre-ville, à "Haï El-Moudjahid" (ex-Miramar), au nouveau siège de l'association inauguré également jeudi, la cellule d'écoute est animée à titre bénévole par deux psychologues et un juriste, a-t-elle précisé. Une cinquantaine de cas ont été déjà traités depuis juin dernier, date du démarrage de la phase de préparation du projet, ce qui a permis, selon Mme Boufenik, de mettre en évidence les besoins des concernées liés notamment à la méconnaissance de leurs droits. Les problématiques soulevées, a-t-elle expliqué, ont trait essentiellement aux faits de violences conjugales ou de non exécution des jugements inhérents au divorce comme le droit de garde des enfants (hadana), la pension alimentaire (nafaqa) et le droit au logement. La cellule reçoit également pour d'autres raisons telles que l'état de santé qui amène les femmes atteintes d'un cancer du sein ou d'une autre maladie grave à venir solliciter l'aide des spécialistes pour les orienter sur la bonne démarche à suivre. Ce projet a été concrétisé grâce à l'appui de la collectivité locale pour l'octroi des locaux et au soutien financier des adhérents et de deux ONG internationales, à savoir l'Association de solidarité avec les femmes arabes "AWSABE" (Belgique) et le Fonds euro-méditerranéen (Danemark). Par ailleurs, et dans le cadre de l'entraide associative, le siège de "FARD" abrite aussi la représentation locale de l'Association nationale pour l'insertion des enfants trisomiques qui mobilise un orthophoniste au profit des parents. L'inauguration de la cellule d'écoute a été marquée par l'organisation d'une table-ronde en rapport avec la célébration de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, sous le thème "Statut juridique, participation politique des femmes en Algérie". Cette rencontre a été animée par MM. Babadji Messaoud et Chakour Mohamed, respectivement enseignant de droit à l'université de Sidi Bel-Abbès et avocat à la Cour d'Oran, ainsi que Mme Boufenik qui est également enseignante-chercheur. Les intervenants ont notamment développé le contexte historique de l'adoption de la Déclaration universelle en 1948, les avancées de la législation algérienne dans le domaine des droits de l'Ìomme et le Code de la famille. Les participants ont plaidé à cette occasion pour "davantage d'investissement de la femme dans les instances politiques" et pour "une large diffusion des valeurs égalitaires et de tolérance dans les programmes scolaires et au sein de la société. Sur initiative de l'association «FARD» pour la promotion des droits de la femme, une cellule d'écoute psychologique et juridique a été inaugurée la semaine écoulée à Oran destinée à prendre en charge les femmes en difficulté. «La prise en charge des femmes en nécessité d'accompagnement sur les plans psychologique et juridique constitue la mission principale de cette cellule", a indiqué Mme Fatma Boufenik, la présidente de cette association dans une déclaration à l'APS. Implantée au centre-ville, à "Haï El-Moudjahid" (ex-Miramar), au nouveau siège de l'association inauguré également jeudi, la cellule d'écoute est animée à titre bénévole par deux psychologues et un juriste, a-t-elle précisé. Une cinquantaine de cas ont été déjà traités depuis juin dernier, date du démarrage de la phase de préparation du projet, ce qui a permis, selon Mme Boufenik, de mettre en évidence les besoins des concernées liés notamment à la méconnaissance de leurs droits. Les problématiques soulevées, a-t-elle expliqué, ont trait essentiellement aux faits de violences conjugales ou de non exécution des jugements inhérents au divorce comme le droit de garde des enfants (hadana), la pension alimentaire (nafaqa) et le droit au logement. La cellule reçoit également pour d'autres raisons telles que l'état de santé qui amène les femmes atteintes d'un cancer du sein ou d'une autre maladie grave à venir solliciter l'aide des spécialistes pour les orienter sur la bonne démarche à suivre. Ce projet a été concrétisé grâce à l'appui de la collectivité locale pour l'octroi des locaux et au soutien financier des adhérents et de deux ONG internationales, à savoir l'Association de solidarité avec les femmes arabes "AWSABE" (Belgique) et le Fonds euro-méditerranéen (Danemark). Par ailleurs, et dans le cadre de l'entraide associative, le siège de "FARD" abrite aussi la représentation locale de l'Association nationale pour l'insertion des enfants trisomiques qui mobilise un orthophoniste au profit des parents. L'inauguration de la cellule d'écoute a été marquée par l'organisation d'une table-ronde en rapport avec la célébration de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, sous le thème "Statut juridique, participation politique des femmes en Algérie". Cette rencontre a été animée par MM. Babadji Messaoud et Chakour Mohamed, respectivement enseignant de droit à l'université de Sidi Bel-Abbès et avocat à la Cour d'Oran, ainsi que Mme Boufenik qui est également enseignante-chercheur. Les intervenants ont notamment développé le contexte historique de l'adoption de la Déclaration universelle en 1948, les avancées de la législation algérienne dans le domaine des droits de l'Ìomme et le Code de la famille. Les participants ont plaidé à cette occasion pour "davantage d'investissement de la femme dans les instances politiques" et pour "une large diffusion des valeurs égalitaires et de tolérance dans les programmes scolaires et au sein de la société.