La diplomatie des intérêts, qui a guidé l'action du gouvernement, étouffant durant des années les droits du peuple sahraoui, est vivement dénoncée par le Congrès des députés (Chambre basse du Parlement) espagnol qui a sévèrement critiqué le gouvernement dans sa gestion de la crise déclenchée après l'expulsion illégale de la militante sahraouie à Lanzarote par les autorités marocaines. Un texte, présenté par le Parti socialiste au pouvoir, a été approuvé après plusieurs amendements, par l'ensemble des groupes parlementaires, à l'exception du Parti Populaire (PP-conservateur) qui a opté pour l'abstention, a appelé le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero à "redoubler ses efforts politiques et diplomatiques au plus haut niveau" afin de permettre le retour au Sahara occidental de la militante sahraouie. Outre l'interpellation du gouvernement espagnol, les députés ont demandé instamment au Maroc de permettre à la militante sahraouie de rentrer "immédiatement et sans tarder" chez elle au Sahara occidental, et ont appelé le gouvernement espagnol à "continuer de défendre les droits à la libre circulation et résidence" de la militante sahraouie, et au Maroc de lui restituer son passeport, confisqué à l'aéroport d'El Ayoun occupé. La motion qui a été présentée en session plénière du Congrès des députés par la secrétaire des relations internationales du Parti socialiste, Elena Valenciano, contient aussi un message au Maroc pour qu'il "ne pousse pas jusqu'à l'extrême la décision injuste et disproportionnée" de l'expulsion de la militante sahraouie, Aminatou Haïder qui doit, selon elle, "rester vivante pour être l'une des meilleures ambassadrices du peuple sahraoui dans le monde", soulignant que la "solution définitive au conflit sahraoui devra respecter l'autodétermination du peuple sahraoui". Dans ce contexte, les parlementaires espagnols ont appelé à la "médiation active" du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, de l'envoyé spécial pour le Sahara occidental, Christopher Ross, et du haut commissaire des Nations unies pour les droits de l'Homme et au gouvernement espagnol de soutenir les résolutions du Congrès des députés affirmant que "le statut définitif du Sahara occidental doit respecter la légalité internationale et doit être le résultat du libre exercice du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination à travers l'organisation d'un référendum, conformément à la Charte des Nations unies et du Conseil de sécurité". A la faveur de cette motion, les groupes parlementaires Esquerra Republicana de Catalunya (ERC-Gauche républicaine de Catalogne) et Izquierda unida (IU-Gauche unie) ont critiqué le fait que l'Espagne ait oublié, durant des années, la question du Sahara occidental et ses responsabilités dans ce conflit. La première salve est venue de Joan Ridao porte-parole de l'ERC, qui a dénoncé la "double morale" du gouvernement espagnol pour avoir "abandonné à son sort" le peuple sahraoui "pour ne pas gêner le cousin et ami marocain" pour des questions territoriales ou économiques, comme Ceuta et Melilla et la pêche. Tandis que de son côté, le Parti nationaliste basque (PNV), à travers son porte-parole adjoint, Aitor Esteban, a dénoncé le Maroc "qui est en train de se moquer de l'Etat espagnol", et de "fuir ses responsabilités dans un problème qu'il a lui-même crée", le Parti populaire, la principale force d'opposition en Espagne, lui, appelle l'exécutif à comparaitre devant le Parlement pour fournir les explications nécessaires sur cette affaire et à redoubler ses efforts diplomatiques auprès de l'ONU et de l'UE pour tenter de résoudre cette crise latente. Pour toute réponse, le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, a annoncé hier, devant les députés espagnols, espérer une solution "rapide et favorable" de la situation de la militante sahraouie Aminatou Haïder, soulignant que sa "situation nous touche et nous inquiète", le gouvernement "a travaillé et travaille chaque heure, chaque minute", pour résoudre cette situation. Par ailleurs, dans un message adressé au ministre sahraoui des Affaires étrangère, Mohamed Salem Ould Salek, le ministère britannique des AE a réaffirmé "l'engagement de la Grande-Bretagne à trouver une solution politique juste, durable et acceptable au conflit du Sahara occidental, garantissant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination". Dans ce cadre, le ministère britannique a également exprimé son appui aux efforts de l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies au Sahara occidental Christopher Ross pour "le rétablissement de la confiance entre les deux parties". La diplomatie des intérêts, qui a guidé l'action du gouvernement, étouffant durant des années les droits du peuple sahraoui, est vivement dénoncée par le Congrès des députés (Chambre basse du Parlement) espagnol qui a sévèrement critiqué le gouvernement dans sa gestion de la crise déclenchée après l'expulsion illégale de la militante sahraouie à Lanzarote par les autorités marocaines. Un texte, présenté par le Parti socialiste au pouvoir, a été approuvé après plusieurs amendements, par l'ensemble des groupes parlementaires, à l'exception du Parti Populaire (PP-conservateur) qui a opté pour l'abstention, a appelé le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero à "redoubler ses efforts politiques et diplomatiques au plus haut niveau" afin de permettre le retour au Sahara occidental de la militante sahraouie. Outre l'interpellation du gouvernement espagnol, les députés ont demandé instamment au Maroc de permettre à la militante sahraouie de rentrer "immédiatement et sans tarder" chez elle au Sahara occidental, et ont appelé le gouvernement espagnol à "continuer de défendre les droits à la libre circulation et résidence" de la militante sahraouie, et au Maroc de lui restituer son passeport, confisqué à l'aéroport d'El Ayoun occupé. La motion qui a été présentée en session plénière du Congrès des députés par la secrétaire des relations internationales du Parti socialiste, Elena Valenciano, contient aussi un message au Maroc pour qu'il "ne pousse pas jusqu'à l'extrême la décision injuste et disproportionnée" de l'expulsion de la militante sahraouie, Aminatou Haïder qui doit, selon elle, "rester vivante pour être l'une des meilleures ambassadrices du peuple sahraoui dans le monde", soulignant que la "solution définitive au conflit sahraoui devra respecter l'autodétermination du peuple sahraoui". Dans ce contexte, les parlementaires espagnols ont appelé à la "médiation active" du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, de l'envoyé spécial pour le Sahara occidental, Christopher Ross, et du haut commissaire des Nations unies pour les droits de l'Homme et au gouvernement espagnol de soutenir les résolutions du Congrès des députés affirmant que "le statut définitif du Sahara occidental doit respecter la légalité internationale et doit être le résultat du libre exercice du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination à travers l'organisation d'un référendum, conformément à la Charte des Nations unies et du Conseil de sécurité". A la faveur de cette motion, les groupes parlementaires Esquerra Republicana de Catalunya (ERC-Gauche républicaine de Catalogne) et Izquierda unida (IU-Gauche unie) ont critiqué le fait que l'Espagne ait oublié, durant des années, la question du Sahara occidental et ses responsabilités dans ce conflit. La première salve est venue de Joan Ridao porte-parole de l'ERC, qui a dénoncé la "double morale" du gouvernement espagnol pour avoir "abandonné à son sort" le peuple sahraoui "pour ne pas gêner le cousin et ami marocain" pour des questions territoriales ou économiques, comme Ceuta et Melilla et la pêche. Tandis que de son côté, le Parti nationaliste basque (PNV), à travers son porte-parole adjoint, Aitor Esteban, a dénoncé le Maroc "qui est en train de se moquer de l'Etat espagnol", et de "fuir ses responsabilités dans un problème qu'il a lui-même crée", le Parti populaire, la principale force d'opposition en Espagne, lui, appelle l'exécutif à comparaitre devant le Parlement pour fournir les explications nécessaires sur cette affaire et à redoubler ses efforts diplomatiques auprès de l'ONU et de l'UE pour tenter de résoudre cette crise latente. Pour toute réponse, le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, a annoncé hier, devant les députés espagnols, espérer une solution "rapide et favorable" de la situation de la militante sahraouie Aminatou Haïder, soulignant que sa "situation nous touche et nous inquiète", le gouvernement "a travaillé et travaille chaque heure, chaque minute", pour résoudre cette situation. Par ailleurs, dans un message adressé au ministre sahraoui des Affaires étrangère, Mohamed Salem Ould Salek, le ministère britannique des AE a réaffirmé "l'engagement de la Grande-Bretagne à trouver une solution politique juste, durable et acceptable au conflit du Sahara occidental, garantissant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination". Dans ce cadre, le ministère britannique a également exprimé son appui aux efforts de l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies au Sahara occidental Christopher Ross pour "le rétablissement de la confiance entre les deux parties".