Il ne reste plus que quelques jours pour le renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation. En perspective de cet important rendez-vous politique, les partis politiques en lice mettent les bouchées doubles dans l'espoir de réaliser le meilleur score possible. Il ne reste plus que quelques jours pour le renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation. En perspective de cet important rendez-vous politique, les partis politiques en lice mettent les bouchées doubles dans l'espoir de réaliser le meilleur score possible. Pour l'heure, toutes les grandes formations politiques représentées dans les assemblées locales (APC et APW) ont annoncé clairement leur intention de participer à ce scrutin. A l'exception toutefois du Front des forces socialistes (FFS) qui vient d'annoncer, par le biais de son conseil national réuni jeudi dernier en session extraordinaire à Ghardaïa, le boycott de ce scrutin. Les poids lourds de la scène politique nationale, qui sont dans l'ordre le FLN, le RND et le MSP, partent avec les faveurs des pronostics, mais des partis comme le FNA, le RCD et d'autres formations qui disposent de dizaines d'élus peuvent tout aussi bien créer des surprises. Mais, incontestablement, les regards des observateurs seront braqués sur la confrontation qui opposera le FLN au RND. Ces derniers, qui ont le plus grand nombre d'élus dans les assemblées locales et donc, par conséquent, disposent déjà du plus grand nombre de sièges au Conseil de la nation avec un avantage pour l'ex-parti unique. Le FLN, qui mise beaucoup sur cette échéance, nourrit l'ambition de consolider sa position de leadership au Sénat. Son secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, s'est très tôt engagé dans cette bataille en sillonnant le pays pour mobiliser ses troupes. Mais le résultat n'est pas pour autant garanti, tant qu'au FLN c'est surtout l'indiscipline des élus qui a toujours joué de mauvais tours au parti. Lors du précédent vote de 2006 le parti a perdu au moins 17 sièges au profit de son rival le RND pour cause d'indiscipline de ses élus, qui ont préféré voter pour des candidats d'autres partis. Et c'est ce scénario qui fait peur à la direction du parti, ce d'autant que dans plusieurs wilayas des élus du parti ont annoncé leur candidature en tant qu'indépendants. La direction du parti, qui n'a pas respecté aussi les résultats des élections primaires dans le choix des candidats, notamment à Blida et Médea, est également à l'origine de cette attitude des élus. Selon Saïd Bouhadja, membre du secrétariat exécutif, le remplacement des deux vainqueurs issus des urnes par d'autres est on ne peut plus justifiée. "Le candidat du parti à Blida a une affaire en justice, d'où l'intervention de la direction du parti pour le remplacer par un autre candidat", nous a indiqué hier, Saïd Bouhadja. Notre interlocuteur a par la suite affirmé que l'éviction du candidat choisi par les élus de Médea s'explique, quant à elle, par les nombreux rapports en sa défaveur émanant de différents organismes et institutions. Aux dernières nouvelles Une vingtaine de candidats issus des rangs du parti ont bravé les menaces d'exclusion brandies par la direction à l'encontre de ceux qui ne respectent pas les consignes du parti. Le RND, comme c'est le cas en pareille circonstance, peut bénéficier de ces zizanies qui minent le vieux parti. Le parti d'Ahmed Ouyahia vient aussi de réussir un coup de maître en s'assurant le soutien des élus du Parti des travailleurs (PT). Les deux partis ont, en effet, scellé ces derniers jours un accord politique en ce sens. A l'exception de la wilaya d'Alger la formation politique de Louisa Hanoune a décidé de soutenir le candidat du FLN, dans les autres wilayas les élus du PT ont pour cosigne de voter en faveur des candidats du RND. Cette attitude du PT, qui ne présentera aucun candidat pour ces élections, même s'il dispose de plus de mille élus, n'a pas été appréciée par le FLN. A l'évidence cette alliance RND-PT n'est que l'expression de la désunion qui prévaut au sein des trois partis de l'Alliance présidentielle et ce contrairement aux déclarations de leurs leaders. Au sein de l'Alliance présidentielle, la situation n'est guère favorable, le parti a connu une scission avec la création du Mouvement pour la prédication et le changement (MPC). Ce dernier a été rejoint, selon ses dirigeants, par de centaines d'élus locaux qui, certainement, ne vont pas donner leurs voix aux candidats du MSP. Le mouvement de Bouguerra Soltani court ainsi le grand risque de perdre son groupe parlementaire au Conseil de la nation. La grande inconnue du scrutin demeure le Front national algérien (FNA), qui se considère déjà comme la troisième force politique du pays. Moussa Touati, le président du parti, a perdu la représentation de ses élus dans de nombreuses wilayas. Pour l'heure, toutes les grandes formations politiques représentées dans les assemblées locales (APC et APW) ont annoncé clairement leur intention de participer à ce scrutin. A l'exception toutefois du Front des forces socialistes (FFS) qui vient d'annoncer, par le biais de son conseil national réuni jeudi dernier en session extraordinaire à Ghardaïa, le boycott de ce scrutin. Les poids lourds de la scène politique nationale, qui sont dans l'ordre le FLN, le RND et le MSP, partent avec les faveurs des pronostics, mais des partis comme le FNA, le RCD et d'autres formations qui disposent de dizaines d'élus peuvent tout aussi bien créer des surprises. Mais, incontestablement, les regards des observateurs seront braqués sur la confrontation qui opposera le FLN au RND. Ces derniers, qui ont le plus grand nombre d'élus dans les assemblées locales et donc, par conséquent, disposent déjà du plus grand nombre de sièges au Conseil de la nation avec un avantage pour l'ex-parti unique. Le FLN, qui mise beaucoup sur cette échéance, nourrit l'ambition de consolider sa position de leadership au Sénat. Son secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, s'est très tôt engagé dans cette bataille en sillonnant le pays pour mobiliser ses troupes. Mais le résultat n'est pas pour autant garanti, tant qu'au FLN c'est surtout l'indiscipline des élus qui a toujours joué de mauvais tours au parti. Lors du précédent vote de 2006 le parti a perdu au moins 17 sièges au profit de son rival le RND pour cause d'indiscipline de ses élus, qui ont préféré voter pour des candidats d'autres partis. Et c'est ce scénario qui fait peur à la direction du parti, ce d'autant que dans plusieurs wilayas des élus du parti ont annoncé leur candidature en tant qu'indépendants. La direction du parti, qui n'a pas respecté aussi les résultats des élections primaires dans le choix des candidats, notamment à Blida et Médea, est également à l'origine de cette attitude des élus. Selon Saïd Bouhadja, membre du secrétariat exécutif, le remplacement des deux vainqueurs issus des urnes par d'autres est on ne peut plus justifiée. "Le candidat du parti à Blida a une affaire en justice, d'où l'intervention de la direction du parti pour le remplacer par un autre candidat", nous a indiqué hier, Saïd Bouhadja. Notre interlocuteur a par la suite affirmé que l'éviction du candidat choisi par les élus de Médea s'explique, quant à elle, par les nombreux rapports en sa défaveur émanant de différents organismes et institutions. Aux dernières nouvelles Une vingtaine de candidats issus des rangs du parti ont bravé les menaces d'exclusion brandies par la direction à l'encontre de ceux qui ne respectent pas les consignes du parti. Le RND, comme c'est le cas en pareille circonstance, peut bénéficier de ces zizanies qui minent le vieux parti. Le parti d'Ahmed Ouyahia vient aussi de réussir un coup de maître en s'assurant le soutien des élus du Parti des travailleurs (PT). Les deux partis ont, en effet, scellé ces derniers jours un accord politique en ce sens. A l'exception de la wilaya d'Alger la formation politique de Louisa Hanoune a décidé de soutenir le candidat du FLN, dans les autres wilayas les élus du PT ont pour cosigne de voter en faveur des candidats du RND. Cette attitude du PT, qui ne présentera aucun candidat pour ces élections, même s'il dispose de plus de mille élus, n'a pas été appréciée par le FLN. A l'évidence cette alliance RND-PT n'est que l'expression de la désunion qui prévaut au sein des trois partis de l'Alliance présidentielle et ce contrairement aux déclarations de leurs leaders. Au sein de l'Alliance présidentielle, la situation n'est guère favorable, le parti a connu une scission avec la création du Mouvement pour la prédication et le changement (MPC). Ce dernier a été rejoint, selon ses dirigeants, par de centaines d'élus locaux qui, certainement, ne vont pas donner leurs voix aux candidats du MSP. Le mouvement de Bouguerra Soltani court ainsi le grand risque de perdre son groupe parlementaire au Conseil de la nation. La grande inconnue du scrutin demeure le Front national algérien (FNA), qui se considère déjà comme la troisième force politique du pays. Moussa Touati, le président du parti, a perdu la représentation de ses élus dans de nombreuses wilayas.