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Là où la montage exalte l'esprit
Randonnée au pied du Djurdjura
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 12 - 2009

L'idée de partir dans les monts du Djurdjura en période hivernale peut se heurter à des réticences au départ, au vu du froid en cette période de l'année qui règne en maître absolu. Les rumeurs parlant d'un phénomène, décrit comme étant unique en son genre, alimentent notre curiosité. Ces rumeurs décrivent un soleil qui, chaque jour que Dieu fait, joue à cache-cache avec les montagnes surplombant les Ouacifs, au pied du Djurdjura. Un soleil qui, en cette période de décembre, est plus que timide vu qu'on n'a eu droit à sa visite que trois heures par jour, soit entre 10h et 13h. L'occasion est là et nous nous sommes rendus au village de Timeghras (Ouacifs), qui s'apprêtait à célébrer la Journée mondiale de la montagne .
L'idée de partir dans les monts du Djurdjura en période hivernale peut se heurter à des réticences au départ, au vu du froid en cette période de l'année qui règne en maître absolu. Les rumeurs parlant d'un phénomène, décrit comme étant unique en son genre, alimentent notre curiosité. Ces rumeurs décrivent un soleil qui, chaque jour que Dieu fait, joue à cache-cache avec les montagnes surplombant les Ouacifs, au pied du Djurdjura. Un soleil qui, en cette période de décembre, est plus que timide vu qu'on n'a eu droit à sa visite que trois heures par jour, soit entre 10h et 13h. L'occasion est là et nous nous sommes rendus au village de Timeghras (Ouacifs), qui s'apprêtait à célébrer la Journée mondiale de la montagne .
Vers midi, nous arrivons enfin à Larbâa Ouacif. A peine descendus du bus, l‘air glacial des monts de Djurdjura nous accueille à sa manière, en nous transperçant la peau. Notre faute, si c‘en est une, est de ne pas avoir prévu l‘habillement adéquat, ni chaussures de circonstance. À peine arrivés à destination, au village Timeghras, vers 13h, sept kilomètres environ plus haut que Larbâa Ouacif, nous sommes déjà impressionnés. L‘accueil des villageois est surprenant, voire même dépassant toute prévision. Les jeunes de ce petit village de 1.700 habitants, nous accueillent chaleureusement , comme le veut la tradition dans nos montagnes. A la maison de jeunes, déjà pleine de jeunes affairés aux préparations et organisation de tout le nécessaire pour le lendemain, vendredi 11 décembre. En dépit de notre fatigue à notre arrivée, on ne peut décliner l‘invitation des jeunes organisateurs à visiter en leur compagnie le village. Sur le chemin, nous croisons les femmes du village en train de cueillir les olivies et les glands. Un peu plus bas, vers la périphérie, sur le chemin de la fontaine du village, les bergers surveillant leurs troupeaux nous invitent à déguster le "chêne" cueilli. Les ruelles de Timeghras, nous dit-on, ont été totalement réaménagées par les villageois grâce à leurs cotisations. Une sorte de village qui s‘auto-construit par ses propres moyens. Pratiquement, toutes les structures vitales y ont été réaménagées, à l‘exemple de «Lâansar», la fontaine du village, où l‘eau coule à flots à longueur de l‘année. Cette même source, nous expliquent-on, alimente en eau non seulement les villages avoisinants mais aussi l‘ensemble de la région des Ouacifs. Cette petite virée dans le rues du village a été pour nous comme un voyage dans l‘histoire de ces lieux, où plus de 200 martyrs ont donné leurs vies pour leur pays, durant la guerre de Libération. C‘est pour nous une manière d‘admirer la Kabylie de l‘intérieur, d‘apprécier ainsi un décor où modernisme et traditionnel ont appris à cohabiter.
Les jeunes dans ce patelin ont pour la plupart des formations supérieures. Ils racontent pourtant tous leur "mal-vivre", le manque de perspectives qui caractérise leur génération.
L‘optimisme s‘affiche
Souvent, ils ont du mal à trouver les mots pour le dire mais, par bribes, ils évoquent leurs difficultés quotidiennes. Néanmoins, ils ne désespèrent pas, à l‘instar de Mouloud, un des jeunes du village, qui nous explique qu‘il voudrait bien créer une agence de voyage sur les lieux et y promouvoir le tourisme et les sports de montagne. D‘autres partagent son idée, mais Mouloud s‘indigne du fait qu‘en plus des nombreux manques déplorés, la bureaucratie administrative pour obtenir tout le nécessaire en vue de concrétiser ce projet l‘empêche d‘agir. La vie, elle, durant la journée, est dominée par une certaine lassitude, mais n‘empêche que l‘optimisme s‘affiche, de loin, sur le visage de chacun.
Autour du feu de camp : ambiance, chants et chaleur humaine
Le soir venu donne l‘impression que le ciel baisse ses rideaux, avec ses nuages, et cache la montagne. De plus, la montagne semble descendre au village pour y passer la nuit. Ainsi alors que le noir domine les moindres recoins à la périphérie du village, où nous nous rendons pour retrouver les autres, qui nous ont précédés pour allumer un feu de camp, seule la lumière de la lune permet de distinguer les personnes. Une fois le lieu de rendez-vous retrouvé, dans une totale obscurité, en dépit des torches allumées, les villageois ont semble-t-il, tout préparé. Au programme, guitare, derbouka et chants divers. Les invités venus de Béni M‘zab, de Tipasa et d‘un peu partout dans le pays, se sont donné à cœur joie au chant, chacun dans son dialecte. Les quatre coins du pays se sont retrouvés cette nuit-là, autour de ce feu de camp à Timeghras. Bien que le froid s‘est aussi invité ce soir-là, comme à l‘accoutumée d‘ailleurs, l‘ambiance elle, a été chaleureuse. Autour du feu de camp, des groupes de jeunes se sont formés, éparpillés ici et là et réchauffant leur coin de discussions animées sur des sujets variés. Ils font pratiquement le tour de l‘actualité, analysent, critiquent, recommandent, à leur manière bien sûr. Une chose est sûre, l‘hiver se ressent partout, mais le cœur des villageois, lui, reste chaud. C‘était à peine si on sent le froid en leur compagnie, dans ce village qui ne dispose pas de beaucoup de moyens.
Des richesses importantes
Il faut dire tout l‘intérêt que recèle ce village, pour l‘économie de la région d‘abord, ensuite du pays, notamment en tant que destination touristique, sachant que les étrangers, eux, s‘y rendent à longueur d‘année pour y pratiquer divers sports, entre autres, la randonnée, le ski sur neige, vol en parapente et permet entre autres d‘accueillir des campings. On peut aussi trouver, dans ces territoires, une piste de ski à la montagne Akouker, une vaste prairie d‘altitude à 1.700m, où se trouve d‘ailleurs, une piste olympique. Le village, est non seulement riche de ses potentialités touristiques mais aussi de son élevage d‘ovins, de bovins, la culture de l‘olivier et du chêne. C‘est aussi, la Mecque de la spéléologie, car dans la région, se trouvent une centaine de grottes, dont les plus importantes sont la grotte du Macchabée, Ifri Semdhan (La grotte des glaces), Takwats Garissan (Le gouffre du léopard).
La montagne célèbre sa journée
Dans une ambiance chaleureuse, plusieurs festivités se sont étalées sur deux jours. Ce qui était remarquable, c‘était de voir toute la population, jeunes et vieux, mobilisée pour prendre part à la cérémonie. Ce jour-là, les organisateurs ont programmé une randonnée pédestre à laquelle ont participé tous les hôtes, y compris les villageois. Une sorte de détour, qui a permis à chacun d‘improviser un pique-nique sur le terrain, au pied du sommet Thaltat, que les habitants ont aménagé en stade. Après un long tour en montagne, c‘est le retour au village, où des petits groupes se forment autour des feux de camps, dans la cour de la maison de jeunes. Le climat donne l‘impression d‘assister pas seulement aux festivités du village, mais aussi au mariage d‘ «Anzar», dieu de l‘eau dans la mythologie berbère. C‘est cette impression qui accompagne le moindre pas que l‘on fait, en montant, sur le chemin rocheux de la fameuse, Thaltat (pouce en kabyle), qui est l‘un des cinq doigts (sommets) de la «Main du Juif», au deuxième jour de notre présence sur place.
Vers midi, nous arrivons enfin à Larbâa Ouacif. A peine descendus du bus, l‘air glacial des monts de Djurdjura nous accueille à sa manière, en nous transperçant la peau. Notre faute, si c‘en est une, est de ne pas avoir prévu l‘habillement adéquat, ni chaussures de circonstance. À peine arrivés à destination, au village Timeghras, vers 13h, sept kilomètres environ plus haut que Larbâa Ouacif, nous sommes déjà impressionnés. L‘accueil des villageois est surprenant, voire même dépassant toute prévision. Les jeunes de ce petit village de 1.700 habitants, nous accueillent chaleureusement , comme le veut la tradition dans nos montagnes. A la maison de jeunes, déjà pleine de jeunes affairés aux préparations et organisation de tout le nécessaire pour le lendemain, vendredi 11 décembre. En dépit de notre fatigue à notre arrivée, on ne peut décliner l‘invitation des jeunes organisateurs à visiter en leur compagnie le village. Sur le chemin, nous croisons les femmes du village en train de cueillir les olivies et les glands. Un peu plus bas, vers la périphérie, sur le chemin de la fontaine du village, les bergers surveillant leurs troupeaux nous invitent à déguster le "chêne" cueilli. Les ruelles de Timeghras, nous dit-on, ont été totalement réaménagées par les villageois grâce à leurs cotisations. Une sorte de village qui s‘auto-construit par ses propres moyens. Pratiquement, toutes les structures vitales y ont été réaménagées, à l‘exemple de «Lâansar», la fontaine du village, où l‘eau coule à flots à longueur de l‘année. Cette même source, nous expliquent-on, alimente en eau non seulement les villages avoisinants mais aussi l‘ensemble de la région des Ouacifs. Cette petite virée dans le rues du village a été pour nous comme un voyage dans l‘histoire de ces lieux, où plus de 200 martyrs ont donné leurs vies pour leur pays, durant la guerre de Libération. C‘est pour nous une manière d‘admirer la Kabylie de l‘intérieur, d‘apprécier ainsi un décor où modernisme et traditionnel ont appris à cohabiter.
Les jeunes dans ce patelin ont pour la plupart des formations supérieures. Ils racontent pourtant tous leur "mal-vivre", le manque de perspectives qui caractérise leur génération.
L‘optimisme s‘affiche
Souvent, ils ont du mal à trouver les mots pour le dire mais, par bribes, ils évoquent leurs difficultés quotidiennes. Néanmoins, ils ne désespèrent pas, à l‘instar de Mouloud, un des jeunes du village, qui nous explique qu‘il voudrait bien créer une agence de voyage sur les lieux et y promouvoir le tourisme et les sports de montagne. D‘autres partagent son idée, mais Mouloud s‘indigne du fait qu‘en plus des nombreux manques déplorés, la bureaucratie administrative pour obtenir tout le nécessaire en vue de concrétiser ce projet l‘empêche d‘agir. La vie, elle, durant la journée, est dominée par une certaine lassitude, mais n‘empêche que l‘optimisme s‘affiche, de loin, sur le visage de chacun.
Autour du feu de camp : ambiance, chants et chaleur humaine
Le soir venu donne l‘impression que le ciel baisse ses rideaux, avec ses nuages, et cache la montagne. De plus, la montagne semble descendre au village pour y passer la nuit. Ainsi alors que le noir domine les moindres recoins à la périphérie du village, où nous nous rendons pour retrouver les autres, qui nous ont précédés pour allumer un feu de camp, seule la lumière de la lune permet de distinguer les personnes. Une fois le lieu de rendez-vous retrouvé, dans une totale obscurité, en dépit des torches allumées, les villageois ont semble-t-il, tout préparé. Au programme, guitare, derbouka et chants divers. Les invités venus de Béni M‘zab, de Tipasa et d‘un peu partout dans le pays, se sont donné à cœur joie au chant, chacun dans son dialecte. Les quatre coins du pays se sont retrouvés cette nuit-là, autour de ce feu de camp à Timeghras. Bien que le froid s‘est aussi invité ce soir-là, comme à l‘accoutumée d‘ailleurs, l‘ambiance elle, a été chaleureuse. Autour du feu de camp, des groupes de jeunes se sont formés, éparpillés ici et là et réchauffant leur coin de discussions animées sur des sujets variés. Ils font pratiquement le tour de l‘actualité, analysent, critiquent, recommandent, à leur manière bien sûr. Une chose est sûre, l‘hiver se ressent partout, mais le cœur des villageois, lui, reste chaud. C‘était à peine si on sent le froid en leur compagnie, dans ce village qui ne dispose pas de beaucoup de moyens.
Des richesses importantes
Il faut dire tout l‘intérêt que recèle ce village, pour l‘économie de la région d‘abord, ensuite du pays, notamment en tant que destination touristique, sachant que les étrangers, eux, s‘y rendent à longueur d‘année pour y pratiquer divers sports, entre autres, la randonnée, le ski sur neige, vol en parapente et permet entre autres d‘accueillir des campings. On peut aussi trouver, dans ces territoires, une piste de ski à la montagne Akouker, une vaste prairie d‘altitude à 1.700m, où se trouve d‘ailleurs, une piste olympique. Le village, est non seulement riche de ses potentialités touristiques mais aussi de son élevage d‘ovins, de bovins, la culture de l‘olivier et du chêne. C‘est aussi, la Mecque de la spéléologie, car dans la région, se trouvent une centaine de grottes, dont les plus importantes sont la grotte du Macchabée, Ifri Semdhan (La grotte des glaces), Takwats Garissan (Le gouffre du léopard).
La montagne célèbre sa journée
Dans une ambiance chaleureuse, plusieurs festivités se sont étalées sur deux jours. Ce qui était remarquable, c‘était de voir toute la population, jeunes et vieux, mobilisée pour prendre part à la cérémonie. Ce jour-là, les organisateurs ont programmé une randonnée pédestre à laquelle ont participé tous les hôtes, y compris les villageois. Une sorte de détour, qui a permis à chacun d‘improviser un pique-nique sur le terrain, au pied du sommet Thaltat, que les habitants ont aménagé en stade. Après un long tour en montagne, c‘est le retour au village, où des petits groupes se forment autour des feux de camps, dans la cour de la maison de jeunes. Le climat donne l‘impression d‘assister pas seulement aux festivités du village, mais aussi au mariage d‘ «Anzar», dieu de l‘eau dans la mythologie berbère. C‘est cette impression qui accompagne le moindre pas que l‘on fait, en montant, sur le chemin rocheux de la fameuse, Thaltat (pouce en kabyle), qui est l‘un des cinq doigts (sommets) de la «Main du Juif», au deuxième jour de notre présence sur place.


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