L'avocat Mérouane Azzi, responsable du suivi du dossier de la réconciliation nationale à la cour d'Alger et l'économiste Abdelmalek Serraï s'accordent à dire que la situation des droits de l'Homme en Algérie n'est pas aussi mauvaise que la décrivent les ONG internationales. "Le rôle des ONG internationales est suspect en Algérie", a soutenu hier, Mérouane Azzi, lors d'une table ronde organisée au forum d'El Moudjahid autour de la question. Plus critique, l'avocat a affirmé que ces organisations, relayées par des organisations locales, répercutent de faux rapports sur la situation des droits de l'Homme dans notre pays, et ce pour des desseins politiques dans le but d'épingler et faire pression sur l'Algérie. C'est dans ce sens que le dossier des disparus, traité dans le cadre de la réconciliation nationale, a été largement exploité, a-t-il ajouté. "C'est un dossier clos", a-t-il attesté, tout en affirmant que sur les 6 mille 500 dossiers traités, seules 10 familles ont refusé d'être indemnisées. Il en est de même concernant la question des prisons secrètes et le rançonnement exigé par les groupes terroristes pour libérer les otages étrangers dans la région du Sahel, brandis par certaines organisations internationales. Ceci est faux en ce sens que l'Algérie a entrepris une démarche auprès du Conseil de sécurité des Nations unies justement pour criminaliser le rançonnement des otages, car il servirait directement au financement du terrorisme, a plaidé l'avocat Azzi. Même constat chez Abdelmalek Serraï, qui a estimé que les ONG ferment les yeux sur ce qui se passe comme dépassements dans d'autres pays, à l'instar de la Palestine et se rabattent sur l'Algérie tentant de l'épingler. Ce n'est pas l'avis de Abdelhak Mekki, directeur de l'Observatoire national des droits de l'Enfant affilié à la Forem. Pour ce dernier, "il faut éviter de critiquer les ONG internationales", car il est de leur devoir de dénoncer les anomalies et les atteintes aux droits de l'Homme dans tous les pays du monde. Autrement dit, cela va de l'universalité du concept des droits de l'Homme, tel que développé par l'orateur, en soutenant que la Convention en la matière est universelle et n'est l'apanage d'aucun pays. Evoquant les droits de l'Enfant dans notre pays, Abdelhak Mekki a réaffirmé que 300 mille enfants travaillent "légalement", c'est-à-dire avec des entités qui détiennent des registres du commerce. Cela, sans compter ceux qui s'investissent dans le secteur informel, ce qui quadruplerait ou quintuplerait leur nombre. A cela s'ajoutent les 200 mille autres enfants qui vivent dans la rue, les 100 mille cas de violence recensés par an et les 500 mille autres qui quittent les bancs de l'école ou ne la fréquentent pas du tout. Abdelmalek Serraï parle de Copenhague "L'échec était prévisible" L'économiste Abdelmalek Serraï a indiqué que l'échec des négociations sur le réchauffement climatique, au sommet de Copenhague, compromet davantage l'avenir de la planète. "Le sommet n'a pas été sanctionné par un texte juridique qui obligerait les pays à appliquer une baisse des émissions de gaz à effet de serre", a-t-il déploré, pour dire que l'avenir climatique de l'humanité s'achemine directement vers l'impasse. Sur les raisons de cet échec, Serraï a avancé la lutte sans merci à laquelle se sont adonnés les Etats-Unis et la Chine, plus grands pollueurs de la planète. Aussi, a-t-il rappelé "l'égoïsme des pays riches", l'intransigeance des pays émergents, tels le Brésil et l'Inde, quant à la limitation de leurs activités économiques et la démission des pays nouvellement adhérants à l'Union européenne. Devant cette situation, c'est les pays en développement qui pâtissent le plus, car ne pouvant faire face aux aléas des changements climatiques. Et pourtant, c'est ces pays qui polluent le moins, a-t-il fait remarquer. Dans ce sens, l'économiste a apprécié la position de l'Algérie et d'autres pays producteurs d'hydrocarbures qui ont refusé de payer une "taxe carbone", d'autant que la transformation se fait dans les pays industrialisés. L'avocat Mérouane Azzi, responsable du suivi du dossier de la réconciliation nationale à la cour d'Alger et l'économiste Abdelmalek Serraï s'accordent à dire que la situation des droits de l'Homme en Algérie n'est pas aussi mauvaise que la décrivent les ONG internationales. "Le rôle des ONG internationales est suspect en Algérie", a soutenu hier, Mérouane Azzi, lors d'une table ronde organisée au forum d'El Moudjahid autour de la question. Plus critique, l'avocat a affirmé que ces organisations, relayées par des organisations locales, répercutent de faux rapports sur la situation des droits de l'Homme dans notre pays, et ce pour des desseins politiques dans le but d'épingler et faire pression sur l'Algérie. C'est dans ce sens que le dossier des disparus, traité dans le cadre de la réconciliation nationale, a été largement exploité, a-t-il ajouté. "C'est un dossier clos", a-t-il attesté, tout en affirmant que sur les 6 mille 500 dossiers traités, seules 10 familles ont refusé d'être indemnisées. Il en est de même concernant la question des prisons secrètes et le rançonnement exigé par les groupes terroristes pour libérer les otages étrangers dans la région du Sahel, brandis par certaines organisations internationales. Ceci est faux en ce sens que l'Algérie a entrepris une démarche auprès du Conseil de sécurité des Nations unies justement pour criminaliser le rançonnement des otages, car il servirait directement au financement du terrorisme, a plaidé l'avocat Azzi. Même constat chez Abdelmalek Serraï, qui a estimé que les ONG ferment les yeux sur ce qui se passe comme dépassements dans d'autres pays, à l'instar de la Palestine et se rabattent sur l'Algérie tentant de l'épingler. Ce n'est pas l'avis de Abdelhak Mekki, directeur de l'Observatoire national des droits de l'Enfant affilié à la Forem. Pour ce dernier, "il faut éviter de critiquer les ONG internationales", car il est de leur devoir de dénoncer les anomalies et les atteintes aux droits de l'Homme dans tous les pays du monde. Autrement dit, cela va de l'universalité du concept des droits de l'Homme, tel que développé par l'orateur, en soutenant que la Convention en la matière est universelle et n'est l'apanage d'aucun pays. Evoquant les droits de l'Enfant dans notre pays, Abdelhak Mekki a réaffirmé que 300 mille enfants travaillent "légalement", c'est-à-dire avec des entités qui détiennent des registres du commerce. Cela, sans compter ceux qui s'investissent dans le secteur informel, ce qui quadruplerait ou quintuplerait leur nombre. A cela s'ajoutent les 200 mille autres enfants qui vivent dans la rue, les 100 mille cas de violence recensés par an et les 500 mille autres qui quittent les bancs de l'école ou ne la fréquentent pas du tout. Abdelmalek Serraï parle de Copenhague "L'échec était prévisible" L'économiste Abdelmalek Serraï a indiqué que l'échec des négociations sur le réchauffement climatique, au sommet de Copenhague, compromet davantage l'avenir de la planète. "Le sommet n'a pas été sanctionné par un texte juridique qui obligerait les pays à appliquer une baisse des émissions de gaz à effet de serre", a-t-il déploré, pour dire que l'avenir climatique de l'humanité s'achemine directement vers l'impasse. Sur les raisons de cet échec, Serraï a avancé la lutte sans merci à laquelle se sont adonnés les Etats-Unis et la Chine, plus grands pollueurs de la planète. Aussi, a-t-il rappelé "l'égoïsme des pays riches", l'intransigeance des pays émergents, tels le Brésil et l'Inde, quant à la limitation de leurs activités économiques et la démission des pays nouvellement adhérants à l'Union européenne. Devant cette situation, c'est les pays en développement qui pâtissent le plus, car ne pouvant faire face aux aléas des changements climatiques. Et pourtant, c'est ces pays qui polluent le moins, a-t-il fait remarquer. Dans ce sens, l'économiste a apprécié la position de l'Algérie et d'autres pays producteurs d'hydrocarbures qui ont refusé de payer une "taxe carbone", d'autant que la transformation se fait dans les pays industrialisés.