Les Etats-Unis ont annoncé que la Chine avait accepté de mettre un terme à ses mesures protectionnistes pour favoriser ses «grandes marques», au sujet desquelles Washington avait déposé une plainte auprès de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Les Etats-Unis ont annoncé que la Chine avait accepté de mettre un terme à ses mesures protectionnistes pour favoriser ses «grandes marques», au sujet desquelles Washington avait déposé une plainte auprès de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Le représentant américain au Commerce extérieur (USTR) a annoncé dans un communiqué «un accord entre les Etats-Unis et la Chine confirmant l'arrêt par la Chine de dizaines de subventions qui soutenaient l'exportation de grandes marques de marchandises chinoises et autres produits en tous genres dans le monde entier». Il a cité l'électroménager, le textile, l'industrie légère, l'agriculture, l'agro-alimentaire, les métaux et la chimie, l'industrie pharmaceutique et les produits de santé. Des responsables des services de l'USTR ont estimé, lors d'une conférence téléphonique, que les types de produits concernés représentaient «plus de 80% des exportations de la Chine». La plainte avait été déposée devant l'OMC en décembre 2008 par Washington et par le Mexique, rejoints par le Guatemala en janvier. Elle dénonçait «un grand nombre de subventions des administrations centrale, provinciales et locales», ont rappelé les Etats-Unis. «Les subventions mises en cause étaient liées à l'export», et versées pour «favoriser une reconnaissance mondiale et des ventes pour des grandes marques de marchandise chinoise», a expliqué Washington.Interrogé sur le montant global de ces subventions, les responsables du commerce extérieur américain se sont refusés à faire une estimation précise, mais ont affirmé qu'il «semble très important».«La Chine n'est pas transparente, la Chine ne publie pas de budget», ont-ils répondu. Mais selon eux, certains exportateurs ont touché des subventions allant jusqu'à 400.000 dollars par administration, cumulant parfois celles de plusieurs administrations. «Il est très constructif à la fois pour les Etats-Unis et la Chine d'arriver à un règlement rapide dans des domaines comme celui-ci», se sont félicité ces responsables. La Chine et les Etats-Unis restent en conflit sur de nombreux autres sujets commerciaux. Devant l'OMC, deux plaintes de Washington sont actuellement examinées, l'une sur les droits de la propriété intellectuelle lancée en janvier, et l'autre sur l'accès aux marchés des matières premières chinoises lancée en juin. Les Etats-Unis imposent par ailleurs, ou menacent d'imposer, en rétorsion à des subventions, des droits de douane à diverses exportations chinoises, comme des pneus, des plates-formes métalliques ou des câbles d'acier utilisés dans la fabrication du béton armé, ou encore des tubes pour l'industrie pétrolière. Bien qu'elles soient les plaignantes de ce dossier, les Etats-Unis ne sont pas moins concernés par le protectionnisme. Des parlementaires américains ont déposé la semaine dernière un projet de texte visant à durcir la clause «Achetez américain» qui mécontentait déjà les principaux partenaires commerciaux du pays. Initialement, la clause interdisait l'achat d'acier, de fer ou de produits manufacturés étrangers pour des projets financés dans le cadre du plan de relance de quelque 800 milliards de dollars de l'administration Obama. Après des critiques et des accusations de protectionnisme provenant du Canada et de l'Union européenne, les sénateurs en ont adopté une version allégée stipulant que le plan de relance doit être conforme aux règles des traités internationaux signés par Washington. Le représentant américain au Commerce extérieur (USTR) a annoncé dans un communiqué «un accord entre les Etats-Unis et la Chine confirmant l'arrêt par la Chine de dizaines de subventions qui soutenaient l'exportation de grandes marques de marchandises chinoises et autres produits en tous genres dans le monde entier». Il a cité l'électroménager, le textile, l'industrie légère, l'agriculture, l'agro-alimentaire, les métaux et la chimie, l'industrie pharmaceutique et les produits de santé. Des responsables des services de l'USTR ont estimé, lors d'une conférence téléphonique, que les types de produits concernés représentaient «plus de 80% des exportations de la Chine». La plainte avait été déposée devant l'OMC en décembre 2008 par Washington et par le Mexique, rejoints par le Guatemala en janvier. Elle dénonçait «un grand nombre de subventions des administrations centrale, provinciales et locales», ont rappelé les Etats-Unis. «Les subventions mises en cause étaient liées à l'export», et versées pour «favoriser une reconnaissance mondiale et des ventes pour des grandes marques de marchandise chinoise», a expliqué Washington.Interrogé sur le montant global de ces subventions, les responsables du commerce extérieur américain se sont refusés à faire une estimation précise, mais ont affirmé qu'il «semble très important».«La Chine n'est pas transparente, la Chine ne publie pas de budget», ont-ils répondu. Mais selon eux, certains exportateurs ont touché des subventions allant jusqu'à 400.000 dollars par administration, cumulant parfois celles de plusieurs administrations. «Il est très constructif à la fois pour les Etats-Unis et la Chine d'arriver à un règlement rapide dans des domaines comme celui-ci», se sont félicité ces responsables. La Chine et les Etats-Unis restent en conflit sur de nombreux autres sujets commerciaux. Devant l'OMC, deux plaintes de Washington sont actuellement examinées, l'une sur les droits de la propriété intellectuelle lancée en janvier, et l'autre sur l'accès aux marchés des matières premières chinoises lancée en juin. Les Etats-Unis imposent par ailleurs, ou menacent d'imposer, en rétorsion à des subventions, des droits de douane à diverses exportations chinoises, comme des pneus, des plates-formes métalliques ou des câbles d'acier utilisés dans la fabrication du béton armé, ou encore des tubes pour l'industrie pétrolière. Bien qu'elles soient les plaignantes de ce dossier, les Etats-Unis ne sont pas moins concernés par le protectionnisme. Des parlementaires américains ont déposé la semaine dernière un projet de texte visant à durcir la clause «Achetez américain» qui mécontentait déjà les principaux partenaires commerciaux du pays. Initialement, la clause interdisait l'achat d'acier, de fer ou de produits manufacturés étrangers pour des projets financés dans le cadre du plan de relance de quelque 800 milliards de dollars de l'administration Obama. Après des critiques et des accusations de protectionnisme provenant du Canada et de l'Union européenne, les sénateurs en ont adopté une version allégée stipulant que le plan de relance doit être conforme aux règles des traités internationaux signés par Washington.