La polémique sur le vaccin contre le virus H1N1 de la grippe «A» est à nouveau relancée. Alors que les essais cliniques dudit vaccin au niveau de l'Institut Pasteur d'Alger tardent à être confirmés et alimentent les soupçons, un expert de l'OMS affirme que le produit en question importé en Algérie ne présente aucun danger sur la santé sauf pour la femme enceinte. La polémique sur le vaccin contre le virus H1N1 de la grippe «A» est à nouveau relancée. Alors que les essais cliniques dudit vaccin au niveau de l'Institut Pasteur d'Alger tardent à être confirmés et alimentent les soupçons, un expert de l'OMS affirme que le produit en question importé en Algérie ne présente aucun danger sur la santé sauf pour la femme enceinte. «Le vaccin pandémique disponible en Algérie ne tue pas et ne présente aucun risque sur la santé, il est utilisé dans bon nombre de pays sans quelconque complication. En revanche, il est préférable de vacciner les femmes enceintes avec un autre vaccin que celui-ci, à cause de son adjuvant», a déclaré, hier à Alger, le Dr.Yahia Mekki, expert au sein de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), virologue et professeur à l'université et l'hôpital de Lyon en France, et ce, lors du forum d'El Moudjahid. En effet, le vaccin pandémique disponible actuellement à l'Institut Pasteur, explique-t-il, est un vaccin fabriqué à partir du virus de la grippe aviaire (H5N1) auquel on a ajouté un adjuvant. Ce dernier composant est une molécule qui s'avère dangereuse pour la femme enceinte particulièrement lors des première quatre semaines de grossesse. Selon le Dr Mekki, l'infection au virus H1N1 ou au virus saisonnier complique l'état de santé de la mère et son enfant le premier trimestre de grossesse et provoque des accouchements prématurés lors du dernier trimestre. Une dose de l'adjuvant, qui est peu connu, présente alors un réel danger de mort pour la femme enceinte puisqu'il n'a pas été testé sur cette tranche de la population. «On ne connait pas encore ses effets secondaires et ses conséquences sur le foetus et sa mère», a-t-il lancé, ajoutant à cela, les aveux du fabriquant lui-même sur les tests très limités de l'adjuvant sur les futures mères. «Je recommande aux femmes enceintes d'éviter ce vaccin car il est dangereux sur leur santé comme sur celle de leurs bébés. De préférence qu'elles soient traitées avec le Tamiflu dès les premiers symptômes grippaux», a-t-il dit. Il a précisé que le vaccin saisonnier ne protége pas contre la grippe A. Quant au traitement à base de Tamiflu, c'est un médicament traitant la grippe A mais il ne fait que ralentir le virus H1N1 sans pour autant le tuer, explique-t-il. «Il faut se vacciner pour prévenir d'autres éventuels retours de la pandémie», a-t-il dit. À ce propos et selon les données scientifiques, l'on s'attend à une autre vague de propagation de la grippe A dans l'hémisphère sud qui connaîtra bientôt les périodes de froid. Pour cela, l'OMS a désigné l'Institut Pasteur comme le laboratoires référent pour la zone Afrique. Par ailleurs, le Dr.Mekki a tenu a rassurer les citoyens sur la dangerosité du vaccin affirmant que les industriels l'ont fabriqué pour sauver des vie par pour en éliminer. «Il est contrôlé, il n y a de quoi avoir peur», a-t-il dit. Et il poursuit : «Près de 15 millions d'Américains ont été vaccinés avec le même produit qui est outre distribué dans 36 pays. Cela rassure l'Algérie». Il a, toutefois, affirmé que chaque médicament présente une contre indication et autres effets indésirables. Interrogé sur la lenteur des essais cliniques de ce vaccin à l'Institut Pasteur, le conférencier n'a pas écarté l'éventuelle suspicion de danger du produit sur la santé. «C'est possible qu'ils aient trouvé des problèmes dans ce vaccin», a-t-il dit. Cependant, il a appelé le ministère de la Santé ainsi que les responsables de l'Institut Pasteur à éclairer la situation au grand public, de communiquer les informations à temps pour couper court à toute polémique. «Le vaccin pandémique disponible en Algérie ne tue pas et ne présente aucun risque sur la santé, il est utilisé dans bon nombre de pays sans quelconque complication. En revanche, il est préférable de vacciner les femmes enceintes avec un autre vaccin que celui-ci, à cause de son adjuvant», a déclaré, hier à Alger, le Dr.Yahia Mekki, expert au sein de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), virologue et professeur à l'université et l'hôpital de Lyon en France, et ce, lors du forum d'El Moudjahid. En effet, le vaccin pandémique disponible actuellement à l'Institut Pasteur, explique-t-il, est un vaccin fabriqué à partir du virus de la grippe aviaire (H5N1) auquel on a ajouté un adjuvant. Ce dernier composant est une molécule qui s'avère dangereuse pour la femme enceinte particulièrement lors des première quatre semaines de grossesse. Selon le Dr Mekki, l'infection au virus H1N1 ou au virus saisonnier complique l'état de santé de la mère et son enfant le premier trimestre de grossesse et provoque des accouchements prématurés lors du dernier trimestre. Une dose de l'adjuvant, qui est peu connu, présente alors un réel danger de mort pour la femme enceinte puisqu'il n'a pas été testé sur cette tranche de la population. «On ne connait pas encore ses effets secondaires et ses conséquences sur le foetus et sa mère», a-t-il lancé, ajoutant à cela, les aveux du fabriquant lui-même sur les tests très limités de l'adjuvant sur les futures mères. «Je recommande aux femmes enceintes d'éviter ce vaccin car il est dangereux sur leur santé comme sur celle de leurs bébés. De préférence qu'elles soient traitées avec le Tamiflu dès les premiers symptômes grippaux», a-t-il dit. Il a précisé que le vaccin saisonnier ne protége pas contre la grippe A. Quant au traitement à base de Tamiflu, c'est un médicament traitant la grippe A mais il ne fait que ralentir le virus H1N1 sans pour autant le tuer, explique-t-il. «Il faut se vacciner pour prévenir d'autres éventuels retours de la pandémie», a-t-il dit. À ce propos et selon les données scientifiques, l'on s'attend à une autre vague de propagation de la grippe A dans l'hémisphère sud qui connaîtra bientôt les périodes de froid. Pour cela, l'OMS a désigné l'Institut Pasteur comme le laboratoires référent pour la zone Afrique. Par ailleurs, le Dr.Mekki a tenu a rassurer les citoyens sur la dangerosité du vaccin affirmant que les industriels l'ont fabriqué pour sauver des vie par pour en éliminer. «Il est contrôlé, il n y a de quoi avoir peur», a-t-il dit. Et il poursuit : «Près de 15 millions d'Américains ont été vaccinés avec le même produit qui est outre distribué dans 36 pays. Cela rassure l'Algérie». Il a, toutefois, affirmé que chaque médicament présente une contre indication et autres effets indésirables. Interrogé sur la lenteur des essais cliniques de ce vaccin à l'Institut Pasteur, le conférencier n'a pas écarté l'éventuelle suspicion de danger du produit sur la santé. «C'est possible qu'ils aient trouvé des problèmes dans ce vaccin», a-t-il dit. Cependant, il a appelé le ministère de la Santé ainsi que les responsables de l'Institut Pasteur à éclairer la situation au grand public, de communiquer les informations à temps pour couper court à toute polémique.