Akim El Sikameya, l'une des voix les plus prometteuses de l'arabo-andalou donnera un concert à Alger le 28 janvier prochain. Il entamera ensuite une tournée à travers le territoire national du 20 août au 20 septembre. Akim El Sikameya est une perle rare qu'il faut absolument découvrir. L'amour, les femmes, les rythmes andalous, la liberté… sont autant de thèmes qui hantent la vie musicale d'Akim. Sa voix douce et mélancolique et sa musique envoûtante, aux intonations, mêlant influences européennes et algériennes, subjuguent. Les connaisseurs de la musique universelle apprécient le caractère exceptionnel de sa voix de haute-contre. Sa musique, produit d'une mixture entre la tradition musicale arabo-andalouse, le jazz, le flamenco et les musiques tziganes ou latines, a révolutionné la chanson algérienne. Il se distingue par ses envolées sur l'amour charnel et ses contes modernes dénonçant l'intégrisme religieux et la corruption qui ronge le pouvoir. Son troisième album, Un chouia d'amour, enregistré à Paris et préparé au cours d'un voyage sous forme d'une tournée de trois ans dans plus de quinze pays, nous fait plonger dans un univers acoustique merveilleux, preuve que le virtuose a passé de longues années à en faire la recherche. ce «chouia», dira Akim «est bien la seule arme dont dispose réellement le poète face aux voix intégristes et totalitaires qui s'élèvent chaque jour davantage pour faire taire les amateurs de plaisirs, de vie et de rencontres». Outre l'exploration de l'héritage arabo-andalou à laquelle il s'est livré, Akim nous gratifie aujourd'hui d'un troisième album très intime, dans lequel il s'affirme comme un artiste authentique et complet. Interprète à la voix rare, compositeur de mélodies intemporelles, il signe également des textes très courageux, qui font de lui le libertin des temps actuels, au sens "originel" du terme : un artiste épris de liberté, prônant les plaisirs de la vie contre la médiocrité quotidienne dont souffre notre pays. Akim est né à Oran. Dès l'âge de 8 ans, il apprend le violon et le chant dans une grande école d'arabo-andalou. Cela lui permet d'acquérir non seulement les bases d'une solide culture musicale, capable de s'adapter ensuite à tous les répertoires (du raï à la chanson franco-arabe d'un Salim El Hillali, en passant par la chanson populaire marocaine), mais aussi et surtout une philosophie de la vie adaptée à l'artiste qu'il est, fondée sur l'expérience du métissage. C'est ainsi qu'à 20 ans, Akim fonde un groupe, El Meya, pour lequel il adapte pour la première fois les noubas arabo-andalouses en chansons, avec une guitare flamenca et un piano alors que jusqu'ici cette musique ignorait ces instruments. Mes au regard de l'actualité qui prévalait dans le pays les membres du groupe ont été contraints à l'exil. Ses frères suivront son exemple quand ils le verront quitter l'Algérie pour Marseille, où il perfectionne sa thématique. Chanteur de l'amour, de liberté, il devient très vite la coqueluche du milieu artistique et intellectuel phocéen. Très vite repéré pour sa voix de contre-ut, sa façon unique de jouer du violon (debout, l'instrument appuyé sur sa cuisse) et son charisme tout méditerranéen, il signe rapidement sous un label indépendant, son premier album Atifa-Oumi en 1999. Akim El Sikameya, l'une des voix les plus prometteuses de l'arabo-andalou donnera un concert à Alger le 28 janvier prochain. Il entamera ensuite une tournée à travers le territoire national du 20 août au 20 septembre. Akim El Sikameya est une perle rare qu'il faut absolument découvrir. L'amour, les femmes, les rythmes andalous, la liberté… sont autant de thèmes qui hantent la vie musicale d'Akim. Sa voix douce et mélancolique et sa musique envoûtante, aux intonations, mêlant influences européennes et algériennes, subjuguent. Les connaisseurs de la musique universelle apprécient le caractère exceptionnel de sa voix de haute-contre. Sa musique, produit d'une mixture entre la tradition musicale arabo-andalouse, le jazz, le flamenco et les musiques tziganes ou latines, a révolutionné la chanson algérienne. Il se distingue par ses envolées sur l'amour charnel et ses contes modernes dénonçant l'intégrisme religieux et la corruption qui ronge le pouvoir. Son troisième album, Un chouia d'amour, enregistré à Paris et préparé au cours d'un voyage sous forme d'une tournée de trois ans dans plus de quinze pays, nous fait plonger dans un univers acoustique merveilleux, preuve que le virtuose a passé de longues années à en faire la recherche. ce «chouia», dira Akim «est bien la seule arme dont dispose réellement le poète face aux voix intégristes et totalitaires qui s'élèvent chaque jour davantage pour faire taire les amateurs de plaisirs, de vie et de rencontres». Outre l'exploration de l'héritage arabo-andalou à laquelle il s'est livré, Akim nous gratifie aujourd'hui d'un troisième album très intime, dans lequel il s'affirme comme un artiste authentique et complet. Interprète à la voix rare, compositeur de mélodies intemporelles, il signe également des textes très courageux, qui font de lui le libertin des temps actuels, au sens "originel" du terme : un artiste épris de liberté, prônant les plaisirs de la vie contre la médiocrité quotidienne dont souffre notre pays. Akim est né à Oran. Dès l'âge de 8 ans, il apprend le violon et le chant dans une grande école d'arabo-andalou. Cela lui permet d'acquérir non seulement les bases d'une solide culture musicale, capable de s'adapter ensuite à tous les répertoires (du raï à la chanson franco-arabe d'un Salim El Hillali, en passant par la chanson populaire marocaine), mais aussi et surtout une philosophie de la vie adaptée à l'artiste qu'il est, fondée sur l'expérience du métissage. C'est ainsi qu'à 20 ans, Akim fonde un groupe, El Meya, pour lequel il adapte pour la première fois les noubas arabo-andalouses en chansons, avec une guitare flamenca et un piano alors que jusqu'ici cette musique ignorait ces instruments. Mes au regard de l'actualité qui prévalait dans le pays les membres du groupe ont été contraints à l'exil. Ses frères suivront son exemple quand ils le verront quitter l'Algérie pour Marseille, où il perfectionne sa thématique. Chanteur de l'amour, de liberté, il devient très vite la coqueluche du milieu artistique et intellectuel phocéen. Très vite repéré pour sa voix de contre-ut, sa façon unique de jouer du violon (debout, l'instrument appuyé sur sa cuisse) et son charisme tout méditerranéen, il signe rapidement sous un label indépendant, son premier album Atifa-Oumi en 1999.