Selon des sources sûres, le ministère de l'Agriculture et du Développement rural a remis en état d'alerte son dispositif de prévention et de veille contre la menace acridienne suite à l'observation, fin octobre, d'une recrudescence de l'activité acridienne dans les pays frontaliers de l'Algérie, notamment en Mauritanie. L'Algérie veut éviter le scénario de 2003 où l'invasion acridienne a fait de véritables ravages dans le sud du pays. Des essaims de criquets ont été alors localisés dans les Hauts-Plateaux. Pour que ce stade de 2003-04 ne soit pas atteint, l'Algérie a d'ores et déjà réactivé le Centre national de coordination. Pour inspecter les régions frontalières et y détecter l'apparition des criquets, notre pays surveille par photos satellite le nord de la Mauritanie et ses propres zones frontalières avec le Niger et le Mali. Le département de Rachid Benaïssa a également dépêché des équipes en Mauritanie pour participer aux efforts d'éradication de ce fléau. Notre pays n'est pas le seul à avoir pris ces mesures. En effet, au mois de novembre, une réunion d'urgence s'est tenue en Mauritanie regroupant dix-sept pays dont l'Algérie pour évaluer la situation acridienne et envisager des mesures complémentaires à celles prises par la Mauritanie. Ce dernier, pour rappel, avait été le plus durement touchée par l'invasion de 2003, qui lui avait coûté 1,6 million d'hectares de terres agricoles et 83 millions de dollars de dégâts. L'objectif de cette réunion d'urgence est d'éviter une propagation que pourrait favoriser les pluies de saison. Un plan d'action avec un fort appui régional pour la période de novembre 2009-mars 2010 pour le traitement de 40 mille hectares a été ainsi validé. Après qu'une recrudescence ait été enregistrée dans ce pays, une concentration des criquets et une augmentation de leur densité sont également à déplorer au Niger. Des experts ont, en effet, noté que la présence de petits groupes de larves de dernier stade et d'ailés immatures sont présents dans des parties des plaines du nord du Niger. Pour rappel, en Algérie, lors de la dernière invasion de 2004-2005, cinq millions d'hectares ont dû être traités. Selon des sources sûres, le ministère de l'Agriculture et du Développement rural a remis en état d'alerte son dispositif de prévention et de veille contre la menace acridienne suite à l'observation, fin octobre, d'une recrudescence de l'activité acridienne dans les pays frontaliers de l'Algérie, notamment en Mauritanie. L'Algérie veut éviter le scénario de 2003 où l'invasion acridienne a fait de véritables ravages dans le sud du pays. Des essaims de criquets ont été alors localisés dans les Hauts-Plateaux. Pour que ce stade de 2003-04 ne soit pas atteint, l'Algérie a d'ores et déjà réactivé le Centre national de coordination. Pour inspecter les régions frontalières et y détecter l'apparition des criquets, notre pays surveille par photos satellite le nord de la Mauritanie et ses propres zones frontalières avec le Niger et le Mali. Le département de Rachid Benaïssa a également dépêché des équipes en Mauritanie pour participer aux efforts d'éradication de ce fléau. Notre pays n'est pas le seul à avoir pris ces mesures. En effet, au mois de novembre, une réunion d'urgence s'est tenue en Mauritanie regroupant dix-sept pays dont l'Algérie pour évaluer la situation acridienne et envisager des mesures complémentaires à celles prises par la Mauritanie. Ce dernier, pour rappel, avait été le plus durement touchée par l'invasion de 2003, qui lui avait coûté 1,6 million d'hectares de terres agricoles et 83 millions de dollars de dégâts. L'objectif de cette réunion d'urgence est d'éviter une propagation que pourrait favoriser les pluies de saison. Un plan d'action avec un fort appui régional pour la période de novembre 2009-mars 2010 pour le traitement de 40 mille hectares a été ainsi validé. Après qu'une recrudescence ait été enregistrée dans ce pays, une concentration des criquets et une augmentation de leur densité sont également à déplorer au Niger. Des experts ont, en effet, noté que la présence de petits groupes de larves de dernier stade et d'ailés immatures sont présents dans des parties des plaines du nord du Niger. Pour rappel, en Algérie, lors de la dernière invasion de 2004-2005, cinq millions d'hectares ont dû être traités.