Abdelkader Bensalah sera-t-il reconduit à la présidence du Conseil de la nation ? Tout porte à le croire, à moins d'une surprise de dernière minute, d'autant que rien n'indique que les membres du Conseil de la nation, ceux déjà en poste, comme ceux qui seront élus à partir d'aujourd'hui ou désignés par le président de la République dans le cadre du tiers présidentiel, ne vont pas renouveler leur confiance à celui qui préside la chambre haute depuis le décès de Mohamed Cherif Messaadia, en 2002. Abdelkader Bensalah sera-t-il reconduit à la présidence du Conseil de la nation ? Tout porte à le croire, à moins d'une surprise de dernière minute, d'autant que rien n'indique que les membres du Conseil de la nation, ceux déjà en poste, comme ceux qui seront élus à partir d'aujourd'hui ou désignés par le président de la République dans le cadre du tiers présidentiel, ne vont pas renouveler leur confiance à celui qui préside la chambre haute depuis le décès de Mohamed Cherif Messaadia, en 2002. Les sénateurs vont procéder, à l'occasion du renouvellement partiel de la composante du Sénat et comme le stipule la loi fondamentale, à l'élection du président du Conseil de la nation dans les prochains jours. L'article 114 de la constitution est, on ne peut plus clair, à ce propos puisque il stipule que «le président du Conseil de la nation est élu après chaque renouvellement partiel de la composante du conseil». Et il faut dire que Abdelkader Bensalah a été déjà soumis à cette formalité en janvier 2007 à la faveur du dernier renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation qui a eu lieu à la fin du mois de décembre 2006. Abdelakader Bensalah, qui a déjà presidé l'APN de 1997 à 2002 et bien avant, le Conseil national de transition (CNT) de 1994 à 1997, jouit apparemment de la confiance des membres du Sénat, tous groupes parlementaires confondus. Cela, en plus du fait que ce cadre du RND jouit aussi de la confiance du président de la République qui n'a aucune intention de bouleverser les équilibres institutionnels déjà en place depuis quelques années. Des équilibres qui font que le FLN, par le biais de Abdelaziz Ziari, préside la chambre basse alors que le RND est aux commandes de la chambre haute. Pourtant, il y a quelques semaines, certains cercles ont fait courir l'information selon laquelle le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN, Abdelaziz Belkhadem, serait le successeur tout désigné de Bensalah à la tête du Sénat. «Une rumeur infondée», ont vite répliqué des proches de Belkhadem. Cela dit, d'aucuns n'ont pas manqué de s'interroger sur la durée même du mandat de l'actuel président du Conseil de la nation qui est en poste, faut-il le rappeler, depuis 2002, soit 7 années maintenant. Or, l'article 102 de la loi fondamentale ne souffre d'aucune équivoque puisque il stipule que le mandat du Conseil de la nation est de six ans. Selon des membres du Conseil de la nation, Abdelakader Bensalah n'a fait que poursuivre le mandat de Mohamed Cherif Messaadia lorsque il a supplée à ce dernier à la tête du Sénat. Ce qui a été considéré comme son premier mandat. Selon cette logique, Bensalah n'a entamé son deuxième mandat qu'au mois de janvier 2007 puisque le président de la République l'a, de nouveau, désigné à cette date parmi les sénateurs du tiers présidentiel. D'où le fait qu'il n'est aujourd'hui qu'au terme de la troisième année de son second mandat. Cela dit, la campagne pour les élections sénatoriales qui auront lieu aujourd'hui au suffrage indirect et secret parmi et par les élus des assemblées locales (APC et APW), a été surtout marquée par la bataille feutrée que se sont livrés le deux plus grands partis, le FLN et le RND, et l'alliance conclue par ce dernier avec le Parti des travailleurs. Une alliance qui a suscité le courroux des responsables du vieux parti et qui risque de priver le FLN d'une victoire qu'il voulait éclatante. Les sénateurs vont procéder, à l'occasion du renouvellement partiel de la composante du Sénat et comme le stipule la loi fondamentale, à l'élection du président du Conseil de la nation dans les prochains jours. L'article 114 de la constitution est, on ne peut plus clair, à ce propos puisque il stipule que «le président du Conseil de la nation est élu après chaque renouvellement partiel de la composante du conseil». Et il faut dire que Abdelkader Bensalah a été déjà soumis à cette formalité en janvier 2007 à la faveur du dernier renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation qui a eu lieu à la fin du mois de décembre 2006. Abdelakader Bensalah, qui a déjà presidé l'APN de 1997 à 2002 et bien avant, le Conseil national de transition (CNT) de 1994 à 1997, jouit apparemment de la confiance des membres du Sénat, tous groupes parlementaires confondus. Cela, en plus du fait que ce cadre du RND jouit aussi de la confiance du président de la République qui n'a aucune intention de bouleverser les équilibres institutionnels déjà en place depuis quelques années. Des équilibres qui font que le FLN, par le biais de Abdelaziz Ziari, préside la chambre basse alors que le RND est aux commandes de la chambre haute. Pourtant, il y a quelques semaines, certains cercles ont fait courir l'information selon laquelle le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN, Abdelaziz Belkhadem, serait le successeur tout désigné de Bensalah à la tête du Sénat. «Une rumeur infondée», ont vite répliqué des proches de Belkhadem. Cela dit, d'aucuns n'ont pas manqué de s'interroger sur la durée même du mandat de l'actuel président du Conseil de la nation qui est en poste, faut-il le rappeler, depuis 2002, soit 7 années maintenant. Or, l'article 102 de la loi fondamentale ne souffre d'aucune équivoque puisque il stipule que le mandat du Conseil de la nation est de six ans. Selon des membres du Conseil de la nation, Abdelakader Bensalah n'a fait que poursuivre le mandat de Mohamed Cherif Messaadia lorsque il a supplée à ce dernier à la tête du Sénat. Ce qui a été considéré comme son premier mandat. Selon cette logique, Bensalah n'a entamé son deuxième mandat qu'au mois de janvier 2007 puisque le président de la République l'a, de nouveau, désigné à cette date parmi les sénateurs du tiers présidentiel. D'où le fait qu'il n'est aujourd'hui qu'au terme de la troisième année de son second mandat. Cela dit, la campagne pour les élections sénatoriales qui auront lieu aujourd'hui au suffrage indirect et secret parmi et par les élus des assemblées locales (APC et APW), a été surtout marquée par la bataille feutrée que se sont livrés le deux plus grands partis, le FLN et le RND, et l'alliance conclue par ce dernier avec le Parti des travailleurs. Une alliance qui a suscité le courroux des responsables du vieux parti et qui risque de priver le FLN d'une victoire qu'il voulait éclatante.