La région du Sahel constitue un bastion du terrorisme. Sa sécurisation est un vrai casse-tête pour les pays de ce vaste territoire désertique de 800.000 km, dont l'Algérie. Actuellement, la situation est d'autant plus complexe, que les pays de cette région divergent sur une définition unifiée de la menace terroriste. D'où, d'ailleurs, le report du sommet des chefs d'Etat annoncé à cet effet, faute de consensus. «Il faudrait qu'il y ait un consensus entre les pays du Sahel sur les moyens et les stratégies de sécuriser cette région, afin de réprimer la menace de l'AQMI et éviter par là même une ingérence étrangère», a préconisé hier, le professeur en sociologie, Lyès Boukraâ, au cours d'une conférence-débat organisée par le Centre des études stratégiques d'Echaâb à Alger. Cet expert en matière de terrorisme, chercheur et auteur de plusieurs ouvrages dans ce sens, a mis l'accent sur l'urgence de cette entreprise, car «elle coûtera 10 fois plus chère dans une année», qui est en premier lieu l'apanage des Etats. Le GSPC, a-t-il expliqué, défait militairement en Algérie, a déclaré son allégeance à El-Qaida et s'est replié dans le vaste désert du Sahel, cumulant depuis racket, kidnappings, attentats, trafic d'armes et de drogue et rançonnement. Son but est de créer des situations conflictuelles entre les Etats afin de justifier l'ingérence des forces occidentales, qui ne fera que perpétuer les maux et légitimer de surcroît la présence des groupes terroristes dans le cadre d'un «djihadisme géopolitique», a attesté le Pr. Boukraâ. «La fragilité des systèmes politiques, la militarisation des civils et la permissivité de certains groupes ethniques rebelles nourrissent l'insécurité dans la Sahel, faisant de la région un réservoir de nouvelles recrues terroristes», a affirmé, de son côté, Somailo Babay Maiga, ministre malien de la Défense, non sans souligner la «sensibilité» de son pays face au phénomène terroriste. Cela nécessite une action collective et d'envergure pour y faire face et couper les accointances étroites entre les réseaux mafieux et terroristes, a-t-il ajouté. Une action commune qui doit se traduire par «une volonté politique commune et partagée entre tous les Etats de liquider le terrorisme», a résumé le chercheur algérien Lyès Boukraâ. Selon ce dernier, «il faudra restaurer l'autorité dans les tribus du Sahel et endiguer les poches de pauvreté et de misère qui nourrissent la violence que les terroristes n'ont pas manquée de canaliser», préconisant pour cela une grande cohérence dans l'action de lutte contre le fléau sans suspicion aucune, et en mettant les moyens nécessaires pour ce faire. La région du Sahel constitue un bastion du terrorisme. Sa sécurisation est un vrai casse-tête pour les pays de ce vaste territoire désertique de 800.000 km, dont l'Algérie. Actuellement, la situation est d'autant plus complexe, que les pays de cette région divergent sur une définition unifiée de la menace terroriste. D'où, d'ailleurs, le report du sommet des chefs d'Etat annoncé à cet effet, faute de consensus. «Il faudrait qu'il y ait un consensus entre les pays du Sahel sur les moyens et les stratégies de sécuriser cette région, afin de réprimer la menace de l'AQMI et éviter par là même une ingérence étrangère», a préconisé hier, le professeur en sociologie, Lyès Boukraâ, au cours d'une conférence-débat organisée par le Centre des études stratégiques d'Echaâb à Alger. Cet expert en matière de terrorisme, chercheur et auteur de plusieurs ouvrages dans ce sens, a mis l'accent sur l'urgence de cette entreprise, car «elle coûtera 10 fois plus chère dans une année», qui est en premier lieu l'apanage des Etats. Le GSPC, a-t-il expliqué, défait militairement en Algérie, a déclaré son allégeance à El-Qaida et s'est replié dans le vaste désert du Sahel, cumulant depuis racket, kidnappings, attentats, trafic d'armes et de drogue et rançonnement. Son but est de créer des situations conflictuelles entre les Etats afin de justifier l'ingérence des forces occidentales, qui ne fera que perpétuer les maux et légitimer de surcroît la présence des groupes terroristes dans le cadre d'un «djihadisme géopolitique», a attesté le Pr. Boukraâ. «La fragilité des systèmes politiques, la militarisation des civils et la permissivité de certains groupes ethniques rebelles nourrissent l'insécurité dans la Sahel, faisant de la région un réservoir de nouvelles recrues terroristes», a affirmé, de son côté, Somailo Babay Maiga, ministre malien de la Défense, non sans souligner la «sensibilité» de son pays face au phénomène terroriste. Cela nécessite une action collective et d'envergure pour y faire face et couper les accointances étroites entre les réseaux mafieux et terroristes, a-t-il ajouté. Une action commune qui doit se traduire par «une volonté politique commune et partagée entre tous les Etats de liquider le terrorisme», a résumé le chercheur algérien Lyès Boukraâ. Selon ce dernier, «il faudra restaurer l'autorité dans les tribus du Sahel et endiguer les poches de pauvreté et de misère qui nourrissent la violence que les terroristes n'ont pas manquée de canaliser», préconisant pour cela une grande cohérence dans l'action de lutte contre le fléau sans suspicion aucune, et en mettant les moyens nécessaires pour ce faire.