A la faveur du renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation avant-hier, c'est incontestablement le RND qui a réalisé la bonne opération puisque le FLN a fait du surplace alors que le MSP a été le grand perdant de cette élection. Par Amine Salama Ainsi sur les 48 sièges mis en compétition, les deux plus grands partis, le FLN et le RND en l'occurrence, en ont raflé 42. Avec l'obtention de 22 sièges (dont 3 élus qui se sont présentés en candidats indépendants), le vieux parti occupe ainsi la première position suivi de près par le RND avec 20 sièges, alors que le MSP et le FNA arrivent très loin derrière avec deux sièges chacun. Le RCD a pu préserver son siège de Tizi-Ouzou, mais a échoué à conquérir celui réservé à Béjaïa, qui est finalement revenu au FLN. Un indépendant, qui a été parrainé par le FLN, a aussi réussi à faire son entrée à la chambre haute. Ainsi donc le parti d'Ahmed Ouyahia, a réussi à arracher une «victoire psychologique» contre le parti de Abdelaziz Belkhadem. Le RND, dont 17 sénateurs sont arrivés au terme de leurs mandats de six ans, a pu non seulement sauvegarder ses sièges, mais a en outre en conforté sa position en obtenant trois sièges supplémentaires. «C'est une grande satisfaction, car ces résultats, très positifs, dépassent nos prévisions», a indiqué le porte-parole du RND, avant d'ajouter : «Ce résultat va nous permettre de garder notre position au Conseil de la nation». Miloud Chorfi, contacté hier, et après avoir imputé ce score «à la discipline qui a prévalu au sein de nos élus», ne s'est pas empêché de présenter ses félicitations aux élus du Parti des travailleurs, parti avec lequel le RND a conclu un accord au terme duquel les élus du parti de Louisa Hanoune ont voté en faveur des candidats du RND. Un accord qui a fait couler beaucoup d'encre et qui n'a pas été du goût des partenaires de ce parti au sein de l'Alliance présidentielle. Il a ainsi été qualifié d'accord «contre-nature» par le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN, Abdelaziz Belkhadem. Miloud Chorfi, dont le parti a gagné des sièges notamment dans les wilayas de Constantine, Mila, Jijel, Skikda El Tarf, Msila, Biskra, Aïn Temouchent, Sidi Bel-Abbés , Guelma, Médéa, Mostaganem, Mascara Bechar, et Tlemcen, a souligné que son parti a présenté des recours dans deux ou trois wilayas. Pour de nombreux observateurs le FLN a échoué lors de ce scrutin au suffrage indirect et secret et ce, eu égard à sa volonté clairement affichée de rafler le pus grand nombre de sièges. Finalement il a juste pu sauvegarder les 23 sièges de sénateurs dont les mandats de six ans venaient d'expirer. Et encore car 3 élus affiliés au parti se sont présentés sous la casquette d'indépendants alors que le quatrième élu a été parrainé par le parti. «Je pense que c'est un résultat très positif malgré les alliances qui ne sont pas conjoncturelles, mais qui n'ont pu parvenir à influencer le cours de ce vote», a indiqué Saïd Bouhadja, membre du secrétariat exécutif du FLN. Pour notre interlocuteur, contacté hier, «le FLN a pu préserver sa position en tant que premier parti au sein du Conseil de la nation». Et, apparemment, c'était là l'objectif premier du vieux parti. Le FNA fait son entrée au Sénat Le Front national algérien (FNA) a reussi, pour la première fois de son histoire, à faire son entrée au conseil de la nation. Le parti de Moussa Touati a, en effet, décroché deux sièges à la Chambre basse : l'un à Saïda et l'autre à Tindouf. Mais malgré cette «victoire» pour le parti, qui dispose du troisième plus grand nombre d'élus dans les assemblées locales après le FLN et le RND, son président reste très modeste dans ses propos. «C'est une brèche qui va permettre au FNA de militer pour avoir plus de prérogatives et de droits pour les élus», nous a indiqué, hier, Moussa Touati qui ne s'est pas empêché de dénoncer «le pouvoir de l'argent» qui a permis à de nombreux candidats d'acheter le vote des élus. Le MSP perd son groupe parlementaire Le MSP a été, sans conteste, le plus grand perdant de cette opération de renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation. Le mouvement que préside Bouguerra Soltani n'a décroché que deux sièges à Souk Ahras et El Oued, ce qui ne lui permet point de préserver son groupe parlementaire à la Chambre basse. Sur onze sénateurs affiliés au MSP, huit sont en effet en fin de mandat. Avec les deux nouveaux sièges, auxquels il faut rajouter les trois qui restent au mouvement, ce dernier ne peut constituer un groupe parlementaire car, selon le règlement intérieur du Conseil de la nation, il faut dix sénateurs pour cela. A la faveur du renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation avant-hier, c'est incontestablement le RND qui a réalisé la bonne opération puisque le FLN a fait du surplace alors que le MSP a été le grand perdant de cette élection. Par Amine Salama Ainsi sur les 48 sièges mis en compétition, les deux plus grands partis, le FLN et le RND en l'occurrence, en ont raflé 42. Avec l'obtention de 22 sièges (dont 3 élus qui se sont présentés en candidats indépendants), le vieux parti occupe ainsi la première position suivi de près par le RND avec 20 sièges, alors que le MSP et le FNA arrivent très loin derrière avec deux sièges chacun. Le RCD a pu préserver son siège de Tizi-Ouzou, mais a échoué à conquérir celui réservé à Béjaïa, qui est finalement revenu au FLN. Un indépendant, qui a été parrainé par le FLN, a aussi réussi à faire son entrée à la chambre haute. Ainsi donc le parti d'Ahmed Ouyahia, a réussi à arracher une «victoire psychologique» contre le parti de Abdelaziz Belkhadem. Le RND, dont 17 sénateurs sont arrivés au terme de leurs mandats de six ans, a pu non seulement sauvegarder ses sièges, mais a en outre en conforté sa position en obtenant trois sièges supplémentaires. «C'est une grande satisfaction, car ces résultats, très positifs, dépassent nos prévisions», a indiqué le porte-parole du RND, avant d'ajouter : «Ce résultat va nous permettre de garder notre position au Conseil de la nation». Miloud Chorfi, contacté hier, et après avoir imputé ce score «à la discipline qui a prévalu au sein de nos élus», ne s'est pas empêché de présenter ses félicitations aux élus du Parti des travailleurs, parti avec lequel le RND a conclu un accord au terme duquel les élus du parti de Louisa Hanoune ont voté en faveur des candidats du RND. Un accord qui a fait couler beaucoup d'encre et qui n'a pas été du goût des partenaires de ce parti au sein de l'Alliance présidentielle. Il a ainsi été qualifié d'accord «contre-nature» par le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN, Abdelaziz Belkhadem. Miloud Chorfi, dont le parti a gagné des sièges notamment dans les wilayas de Constantine, Mila, Jijel, Skikda El Tarf, Msila, Biskra, Aïn Temouchent, Sidi Bel-Abbés , Guelma, Médéa, Mostaganem, Mascara Bechar, et Tlemcen, a souligné que son parti a présenté des recours dans deux ou trois wilayas. Pour de nombreux observateurs le FLN a échoué lors de ce scrutin au suffrage indirect et secret et ce, eu égard à sa volonté clairement affichée de rafler le pus grand nombre de sièges. Finalement il a juste pu sauvegarder les 23 sièges de sénateurs dont les mandats de six ans venaient d'expirer. Et encore car 3 élus affiliés au parti se sont présentés sous la casquette d'indépendants alors que le quatrième élu a été parrainé par le parti. «Je pense que c'est un résultat très positif malgré les alliances qui ne sont pas conjoncturelles, mais qui n'ont pu parvenir à influencer le cours de ce vote», a indiqué Saïd Bouhadja, membre du secrétariat exécutif du FLN. Pour notre interlocuteur, contacté hier, «le FLN a pu préserver sa position en tant que premier parti au sein du Conseil de la nation». Et, apparemment, c'était là l'objectif premier du vieux parti. Le FNA fait son entrée au Sénat Le Front national algérien (FNA) a reussi, pour la première fois de son histoire, à faire son entrée au conseil de la nation. Le parti de Moussa Touati a, en effet, décroché deux sièges à la Chambre basse : l'un à Saïda et l'autre à Tindouf. Mais malgré cette «victoire» pour le parti, qui dispose du troisième plus grand nombre d'élus dans les assemblées locales après le FLN et le RND, son président reste très modeste dans ses propos. «C'est une brèche qui va permettre au FNA de militer pour avoir plus de prérogatives et de droits pour les élus», nous a indiqué, hier, Moussa Touati qui ne s'est pas empêché de dénoncer «le pouvoir de l'argent» qui a permis à de nombreux candidats d'acheter le vote des élus. Le MSP perd son groupe parlementaire Le MSP a été, sans conteste, le plus grand perdant de cette opération de renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation. Le mouvement que préside Bouguerra Soltani n'a décroché que deux sièges à Souk Ahras et El Oued, ce qui ne lui permet point de préserver son groupe parlementaire à la Chambre basse. Sur onze sénateurs affiliés au MSP, huit sont en effet en fin de mandat. Avec les deux nouveaux sièges, auxquels il faut rajouter les trois qui restent au mouvement, ce dernier ne peut constituer un groupe parlementaire car, selon le règlement intérieur du Conseil de la nation, il faut dix sénateurs pour cela.