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Hocine Aït Ahmed :« Il n'y a pas de fatalité historique et les issues existent. « »
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 07 - 03 - 2010

Extraits du message adressé par Mr Hocine Aït Ahmed au Conseil National du FFS. 06 mars 2010
Chers camarades,
Nous faisons face à un pouvoir qui empêche toujours le peuple algérien de s'exprimer librement ; à un pouvoir déterminé à briser toute opposition et tout opposant ; un pouvoir qui n'a d'autre alternative que d'aggraver la répression ou de disparaître politiquement.
En dépit de toutes les crises qui se succèdent, se chevauchent et secouent le pouvoir, l'opposition peine à reprendre l'initiative politique.
Autour de nous, les Algériennes et les Algériens vivent dans la précarité morale et sociale. Même les espérances qu'ils avaient placées dans la conscience internationale, comme remparts et garanties de la liberté et de la démocratie sont en train de s'effondrer.
La gestion de hasard menée pendant des décennies a fini par installer la violence au cœur des institutions et des rapports sociaux. Elle bloque toute évolution et toute réforme. Elle nous maintient dans l'archaïsme et compromet sérieusement l'avenir du pays. Seuls ont droit de cité les rapports de force nue.
Aujourd'hui, l'expérimentation sociale, la gestion pacifique de conflits, les médiations sociales et politiques sont quasiment impossibles. (…..)
(….) Dans le contexte actuel de crise mondiale durable et de redéfinition des relations internationales, les initiatives d'appui aux transitions démocratiques restent timorées et ne constituent plus une priorité. Le plus souvent, elles se cantonnent dans des discours et des professions de foi.
La violence et la menace constante du recours à la force réapparaissent comme les composantes fondamentales du nouveau système pan-étatique des relations internationales.
Les puissances en mesure d'influer où d'influencer les régimes autoritaires, observent une attitude floue et donnent une impression de valse hésitation.
Au mépris des idéaux et des valeurs qu'elles proclament, au mépris des valeurs qui fondent la communauté des nations, elles préfèrent délibérément continuer de soutenir et de protéger ces régimes.
Les efforts méritoires des organisations non gouvernementales ne sont pas en mesure de renverser cette tendance lourde, en l'absence d'une véritable Société Civile Internationale.
Notre pays est emblématique de cette attitude troublante pour ne pas dire équivoque. Victime d'enjeux et d'équilibres géopolitiques régionaux voire mondiaux, il devient la profondeur stratégique des uns et le point d'appui des autres.
Comment expliquer autrement le silence, la bienveillance voire la complaisance envers un régime qui ne peut pas moderniser, stabiliser et encore moins démocratiser le pays ; un régime qui a une responsabilité écrasante dans les désastres que nous avons vécus et qui, circonstance aggravante, constitue, par ses options, un facteur potentiel de déstabilisation régionale.
Rien de ce qui se passe dans l'un des pays du Maghreb n'est sans conséquence sur les autres. La contagion est la règle. Le passé proche et lointain en témoigne, la communauté de destin qui lie nos pays n'est pas une simple vue de l'esprit.
Chers amis,
La situation actuelle de notre pays est la résultante de la conjonction de la situation internationale et de la crise interne qui perdure.
La vie publique est en voie d'extinction ; les espaces publics se rétrécissent en peau de chagrin ; aucune place n'est laissée à une expression libre de la société, encore moins à son organisation. Il n'y a pas d'élections libres, il y a crise de légitimité et de représentation politique et sociale. Ne demeure plus qu'une gangue institutionnelle. La répression et la corruption sont le seul ciment de l'Etat.
Les institutions, la sphère médiatique et l'essentiel des organisations politiques, associatives et syndicales sont dévoyées de leurs missions et responsabilités, réduites à n'être qu'un outil de contrôle et de corruption politique et sociale.
Chers compatriotes,
Sommes-nous des alarmistes ? Sommes-nous des alarmés ?
Sommes-nous des semeurs d'angoisse ou faisons-nous preuve de lucidité à un moment critique de notre histoire ?
Quel avenir pour notre pays ?
Pouvons-nous espérer un avenir d'équité, de justice, de libertés et de dignité ?
Réussirons-nous à sauver ce qui peut encore l'être ?
(….) Face à nous, un pouvoir liberticide foncièrement opposé au pluralisme et aux Droits humains, qui ne tolère de partis que soumis ou sans ancrage social véritable.
Autour de nous, la société se déstructure et se disloque de jour en jour. Les femmes et les hommes de ce pays ne savent plus, peut-être ne veulent plus et en tous cas ne peuvent plus, faire de la politique.
(….) Au-delà des utopies mobilisatrices et de la radicalité de nos positions, avons-nous réussi à faire barrage à la restauration de la dictature ?
Nos appels aux dialogues, nos mises en garde, nos initiatives, nos contrats et nos campagnes politiques ont-ils eu les résultats escomptés?
Nous avons des ambitions pour le pays et voulons un changement radical et pacifique. Nous ne pouvons nous suffire de déconstruire le discours du régime, dévoiler ses manipulations, ses complots et ses mystifications. (….)


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