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Malek Bennabi évoque la ruine qu'était devenue la maison de Dinet
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 30 - 08 - 2010

Lorsque j'ai lu ce texte émouvant de Malek Bennabi, je n'ai pu m'empêcher de penser ce qu'était devenue sa propre maison natale.
On a rapporté, sur LQA, que la maison des Bennabi à Tebessa était devenue un lieu de débauche.
En fait, cette situation, je l'avais constatée de mes propres yeux, des années durant, et je l'avais même dénoncée dans un article, paru dans le journal Liberté, vers la fin des années 90.
Les Bennabi étaient originaires du Nord Constantinois.
Installée à Tebessa, modeste, mais jouissant d'un vraie considération, cette famille était vraisemblablement ancrée dans le milieu des Oulemas.
Un ami de Tebessa, qui avait gardé un souvenir vivace de Malek Benabi et de son père, m'avait parlé un jour de ce dernier. Cet homme vénérable vieillard aimait à s'asseoir sur une chaise, toujours la même, au seuil de sa maison, où il lisait des heures durant, jambes croisées. De petite taille, portant une barbiche courte et blanche, très propre, vêtu, avec sobriété, d'habits traditionnels, il tenait toujours à la main, une très belle canne à pommeau d'argent. Son seul luxe.
Lorsque je passais devant cette maison prestigieuse, tombée en ruines, dans la ville de Larbi Tebessi et Malek Bennabi, devenue la Mecque du trabendo, je ne pouvais m'empêcher de m'adosser au mur qui lui fait face, et de m'abimer dans l'amertume. C'était pour moi, l'archétype même de mon pays déchu. Cette maison avait été squattée par des marginaux. L'un d'eux, le chef, y avait mis son propre cadenas sur la porte, et il y recevait qui il voulait. Ce qui en avait fait une sorte de notable parmi ses malheureux semblables. Ils s'y enivraient au zombrito. Dans cette maison imprégnée de savoir, de spiritualité, qui avait abrité une famille heureuse, sereine, où grandissait l'un des plus grands penseurs musulmans du siècle. Ce foyer béni était devenu un bouge ignoble, d'où émanaient des odeurs de vomi éthylique. C »était un résumé terriblement tangible, de la situation de mon pays.
Lorsque je suis tombé sur ce texte de Malek Benabi, qui décrit la ruine de la maison de Nasreddine Dinet, et l'ingratitude des hommes, j'ai eu l'étrange sensation qu'il savait ce qu'allait devenir sa propre maison. Après sa disparition, et celle de tous les siens.
DB
A Boussaada…
« Malheur à ceux qui nous portent secours car nous serons leur épreuve ! …
Malheur à ceux qui ce nous font du mal car ce sera leur tentation ! »
C'est sur la tombe d'Etienne Dinet, hier, que cette sombre sentence m'est revenue à la mémoire.
Je l'avais recueillie un quart de siècle plus tôt sur les lèvres d'une vieille tébessienne qui sentait tout le poids de ses jours sombres. Sa famille était, en effet, frappée impitoyab1ement pour des raisons que la vieille ne m'avait pas expliquées par pudeur ou par dignité. Je savais seulement qu'il n'était pas possible de porter secours à cette détresse humaine.
Quand le colonialisme avait décidé de frapper ainsi quelqu'un, de lui ôter la vie tout en lui laissant son ombre, sa fiction, alors malheur en effet à quiconque viendrait lui apporter un secours, un soulagement, lui tendre une main fraternelle dans un moment de suprême détresse.
Au début de ce siècle, le peuple algérien vivait ses jours les plus sombres.
Après les derniers soubresauts de sa résistance héroïque, son existence n'était plus qu'une fiction qui prenait tantôt forme de résignation (le « fatalisme », diront ses détracteurs) ou bien d'évasion dans la légende. Mais sa foi l'aidait à surmonter ses propres défaillances et l'adversité des durs moments. Elle le paraît même d'une certaine noblesse, d'un rayonnement mystérieux qui captait l'attention et parfois aussi la sympathie de l'étranger de qualité qui venait en Algérie.
De Castries subira les effets de ces magnétismes à Laghouat.
Isabelle Eberhardt vivra sous son effet cette folle équipée qui s'achèvera tragiquement à Ain Sefra.
Et même ce brillant jeune officier, le futur père de Foucauld soupirera un jour au grand émoi de sa vieille tante qui organisait ce jour-là en son honneur une belle réception pour fêter son retour d'Algérie.
- Ah! Ma tante… que ne suis-je pas né musulman ! …
Le peuple algérien dépouillé, dénudé, dépossédé, analphabète, humilié inspirait à ces âmes de choix des vocations sublimes et parfois téméraires.
Mais il vivait ses jours les plus sombres dans la condition la plus inhumaine, la plus impitoyable.
C'est à cette époque, que le jeune peintre Etienne Dinet découvrit l'Algérie.
Mais son art n'avait pas encore de vocation.
Il eut la chance sans doute de se rendre à Bou Saada. On peut imaginer son premier contact avec cette nature où son regard de peintre était soudain saisi par un paysage inaccoutumé fait de vert sombre et d'ocres vifs.
On sent le chant des couleurs qui a monté dans son âme d'artiste, lorsqu'il gravit -pour la première fois- ce raidillon qui conduit, de l'autre côté de l'Oued, à l'endroit où se trouve aujourd'hui son mausolée. Et sa minute d'extase quand son regard découvrit de là un plus large horizon. D'abord le lit de l'oued où les entonnoirs qui gardent l'eau après chaque pluie mettent ça et là des tâches vertes sur son fond fauve rocailleux.
Plus haut, la couronne plus sombre de la palmeraie qui s'étage en face.
Au sommet, cette ligne fauve des maisons de toub du vieux Bou-Saada. Et par une brèche au sud de l'oasis, l'étendue imprécise qui se perd dans le lointain d'où vient l'appel qui saisi tant d'âmes comme celle d'Isabelle Eberhardt.
Etienne Dinet n'est pas seulement un peintre dont la vocation puissante va se réveiller ici.
Il n'est pas seulement le poète qui s'abandonne à l'envoûtement d'un mystérieux appel.
Il est tout cela. Il est aussi beaucoup plus. Dans l'oasis, il y a une vie humaine qu'il découvrira en parcourant ses ruelles tortueuses. Cette vie a ses propres couleurs, qui parlent aussi au poète, au peintre. Ses tableaux resteront d'ailleurs comme celui des « Femmes se rendant à la ziara » ou celui de « l'Observation du croissant du Ramadhan » des chef-d'œuvres uniques pour l'expression des formes et des expressions humaines. Et Dinet est, je crois, le pinceau qui a donné à ces formes et à ces expressions l'accent le plus touchant. Son nom restera celui du meilleur peintre de la vie du Sud.
Mais la vie humaine qu'il décrit a un côté pathétique que nul pinceau ne peut rendre. Il y a dans cette vie des aspects intimes, douloureux qui traduisent la tragédie d'une époque.
Derrière les formes et les couleurs, la triste réalité de l'ère coloniale bouleverse la conscience d'Etienne Dinet.
Cette réalité revêt à ses yeux un double aspect, une misère sans nom et une sérénité sans bornes. Il est doublement conquis: il se fait croyant et militant. Le soupir du futur Père de Foucauld devient sur les lèvres d'Etienne Dinet une attestation: je suis Musulman.
Il fera sa conversion publiquement, un jour vers 1929, au Cercle du Progrès en présence d'une foule musulmane et des grandes figures de l'Islah.
Il s'appellera désormais Nasr-Eddine Dinet. C'est la rupture avec son milieu et sa famille. Mais cette rupture était en fait déjà consommée par le militant. La propriété qu'il s'était acquise en faisant un choix d'artiste de son emplacement pour y construire sa demeure terrestre et plus tard sa dernière demeure n'a été respectée ni par les hommes, ni par la nature. Mais le visiteur qui va visiter le mausolée d'Etienne Dinet aperçoit encore, en traversant l'oued, ce balcon de planches qui surplombe son lit rocailleux. Le peintre avait construit là, au fond de sa propriété, une retirance pour y venir, sans doute, dans ces moments où la solitude est une nécessité pour tout créateur.
Mais je n'imagine pas que le grand peintre venait sur ce balcon seulement pour contempler les gestes gracieux des porteuses d'eau qui venaient remplir leurs outres ou leurs jarres à cette époque où, sans doute, il n'y avait pas de canalisation à Bou Saada.
Etienne Dinet est déjà en puissance ou en fait Nasr-Eddine. Il sent intensément le lien qui le lie, en tant qu'Homme, à cette communauté dont il a dépeint si magistralement, en tant qu'artiste, tout le pittoresque avec une touche parfois si émouvante.
II sent intensément le drame de cette communauté. Il participe maintenant -il le sait- à son tragique destin.
La réflexion de la vieille tébessienne qui m'est revenue hier à l'esprit, sous le mausolée de Dinet, me l'explique. Et la vie et l'œuvre du grand peintre m'expliquent réciproquement cette amère flexion.
Sa misère et sa sérénité qui l'avaient conquis jadis l'éclairent à présent sur le jeu qui se trame dans l'ombre. Cette misère est noblement supportée grâce à la foi qui met tant de sérénité sur les traits des gens et dans toute l'atmosphère. Il sent, lui l'homme de l'art -c'est-à-dire de l'inspiration, de l'intuition- que le complot se trame précisément contre cette force de soutien qui empêche toute cette communauté de sombrer dans le désespoir.
Il sent que le colonialisme a lui aussi cette même intuition de la situation. Il voit toutes ses batteries dirigées contre cette charnière de la résistance de l'âme algérienne: l'Islam. Si cette charnière saute, il n'y a plus rien devant l'œuvre colonialiste. Ses effets seront alors irrémédiables, irréversibles.
Nasr-Eddine Dinet en a nettement conscience sur son balcon abandonné aujourd'hui aux intempéries, au sirocco qui en abîme les planches.
C'est probablement dans cet état d'esprit qu'il laisse un moment le pinceau pour la plume.
C'est l'époque où le Dr. Grenier, alors député du Jura, descendait -entre deux séances, du Palais Bourbon- faire ses ablutions et sa prière sur les quais de la Seine, sous le regard ahuri des badauds qui traversent le Pont Alexandre. Tandis que Christian de Cherfils, converti lui aussi sous le nom d'Abd-EI-Hack, rédigeait son « Napoléon et l'Islam ». C'est d'ailleurs à ce dernier que Nasr-Eddine, dédie son ouvrage « L'Orient vu de l'Occident ».
Dans son avant-propos, il se défend modestement d'être un érudit, qui prend position ou qui est comme on dit aujourd'hui engagé, témérairement engagé.
Il s'engage précisément contre les pharisiens de l'orientalisme. Il démasque impitoyablement leurs batteries et leurs supercheries contre l'Islam.
Sa plume vaudra son pinceau. Quand il écrira « Mohamed, prophète d'Allah » sa plume deviendra même dans certaines pages le pinceau le plus prestigieux. Seul un artiste comme lui peut, en effet, écrire la page de l'expédition de Tabouk.
Défendre l'Islam, expliquer ses valeurs par le pinceau ou par la plume, c'était à cette époque déjouer le stratagème du colonialisme qui voulait user, épuiser toutes les ressources spirituelles des pays musulmans colonisés, comme l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, pour rendre leurs populations plus vulnérables à son action dissolvante.
Etienne Dinet a fait tout cela. Par son pinceau et sa plume. Il a fait ce que le colonialisme ne pardonne jamais.
Vers 1931, j'ai visité le musée du Louvres. Je m'attendais à y trouver quelques toiles du grand maître qui venait de mourir.
Je fus désappointé de n'en pas trouver. Et ayant exprimé mon désappointement à un étudiant des Beaux Arts qui avait l'amabilité de me guider, j'eus cette surprenante réponse:
- Heureusement qu'on n'a pas de ces horreurs ici, me dit-il.
Je ne sais pas si les choses ont changé depuis cette époque au Musée du Louvres. Mais je comprends mieux aujourd'hui cet état de choses.
Même quand le bateau avait ramené sa dépouille mortelle de France où il était décédé, l'administration avait pris toutes les dispositions pour que du port à la gare d'Alger -car si mon souvenir est exact, c'est par Djelfa qu'il fut ramené à Bou Saada où il dort de son dernier sommeil- le transfert de sa dépouille eut lieu en catimini à l'insu de la population.
Oui, comme dit la vieille femme de Tébessa : « Malheur à ceux qui nous portent secours car nous serons leur épreuve… ».
Il fallait qu'Etienne Dinet paye ce tribut. Tout cela je le comprends à présent. Mais ce que je ne comprenais pas hier, c'est l'état d'abandon, de délabrement des lieux dans lesquels le grand peintre avait médité, à son œuvre d'artiste et de militant engagé.
Je n'ose pas dire tout ce que je pense à ce sujet. Je sais qu'il y a au fond un peu d'innocence et d'inconscience de notre part. Mais je suis obligé de constater que cette innocence et cette inconscience semblent continuer ici l'œuvre coloniale.
On le constate même dans le détail insignifiant. Je ne sais pas, par exemple, quelle main sacrilège, qui tremble à chaque lettre, a voulu, sur la petite photo du peintre accrochée au mur du mausolée et sur laquelle son nom est écrit en graphie arabe assez décente, a voulu le mettre dessous en graphie latine incorrecte ?
Ce ne serait là encore que la fantaisie enfantine d'un analphabète somme toute facile à supporter.
Je ne parle même pas de la fenêtre du mausolée simplement obturée par une main barbare avec de simples petites pierres ramassées aux alentours et sans même prendre la peine de les recouvrir d'un enduit à l'intérieur.
Mais il y a d'autres fantaisies qui sont plus choquantes parce qu'elles dénotent d'un esprit mercantile.
La propriété de Dinet n'a pas été seulement abandonnée aux intempéries. Elle a été dépecée et vendue au détail. Un acquéreur a transformé sa demeure en habitation style bidonville. Sa porte est remplacée par une plaque de tôle ondulée qui laisse entrevoir, à travers son jour, la cour que traversait le peintre pour descendre à son jardin et se rendre à sa retirance au-dessus de l'oued.
Cette retirance, elle-même, est devenue avec le jardin propriété d'un autre acquéreur.
Il ne reste plus à Dinet que son mausolée maintenant séparé du reste par un mur sans crépissage. Et dans quel état ?
On l'a dépouillé de son vivant de beaucoup de choses. On l'a dépouillé à sa mort, des honneurs dûs à sa dépouille mortelle.
On le dépouille mort du cadre agréable qui doit entourer la tombe de cet amoureux des belles formes.
Il n'est pas besoin de s'interroger où sont ses précieuses archives ?
Il faut souhaiter au moins qu'on lui rende ce qu'on peut lui rendre encore.
C'est à l'Etat algérien, à notre service des Beaux Arts de s'en occuper.
Et je sais combien le Directeur de ce service a le respect des choses qui ont du prix non pas du fait de leur valeur matérielle mais du fait de leur signification historique.
Malek Bennabi
Révolution Africaine du 17 avril 1968


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