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A propos de la « prison mobile » de M. Ali Benhadj
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 20 - 09 - 2010

Dans un Communiqué, M. Ali Benhadj vient d'informer l'opinion publique, que tard dans la nuit du vendredi 17 à samedi 18 Septembre 2010, il a été libéré, après avoir été arrêté une énième fois par la police politique d'Alger.
Tous les algériens sont au courant en effet, que M. Ali Benhadj, leader du parti islamiste dissous et libéré en 2002, après 12 années d'incarcération pour ses opinions politiques, est depuis cette date, en permanence suivi par une escouade de policiers à l'occasion du moindre déplacement et qu'il est régulièrement arrêté et conduit pour des heures de procédure tatillonne et de persécution morale au Commissariat Central d'Alger, siège de la redoutable B.I.R. – brigade d'intervention rapide – chaque fois qu'il lui arrive de prendre la parole pour dénoncer l'arbitraire d'un pouvoir qui l'étouffe lui et les siens, en étouffant sa liberté de parole et en entravant sa liberté de mouvement.
Certes, M. Ali Benhadj est assurément l'une des plus célèbres icônes, symbolisant les victimes de la tyrannie et de l'arbitraire du pouvoir totalitaire en place à Alger, mais c'est en fait toute une large majorité du peuple algérien qui vit dans la vaste prison à ciel ouvert qu'est devenue l'Algérie, depuis le putsch du 11 Janvier 1992, quand une poignée de généraux soudards, issus des anciens « d.a.f » – déserteurs (?) de l'armée française – ont pris la responsabilité illégale, immorale et criminelle, de se dresser par la force, contre la volonté souveraine du Peuple algérien, en destituant un Président de la République élu – M. Chadli – et en proclamant l'annulation des élections générales qui venaient de donner une majorité écrasante au Front Islamique du Salut, arbitrairement dissous depuis, par la junte mafieuse – casquée ou cravatée – qui exerce la réalité du pouvoir en Algérie, derrière des « Institutions » de pure façade.
Près de 20 ans après, le terrible bilan que tout le monde connait, reste inchangé : c'est-à-dire : plus de 200.000 tués, plus de 20.000 « disparus », des centaines de milliers de blessés, des centaines de milliers de déplacés, des milliards de dollars prélevés par pillage ou gaspillage, sur le patrimoine de la nation.
Un bilan humain et matériel effroyable, qui a été subi par le Peuple algérien, comme s'il devait être puni – à la fois par les forces occultes de l'intérieur et de l'extérieur – pour avoir fait le mauvais choix : celui de continuer à se définir comme une nation musulmane, se réclamant des valeurs de la démocratie, sans pour autant abandonner ses propres références spirituelles et morales, traditionnelles et culturelles qui concourent à la personnalité de l'Algérie authentique, arabo-amazighe et musulmane.
Un bilan humain et matériel effroyable aussi, dont se sont nourries et se nourrissent encore et toujours, ces multitudes groupusculaires « browniennes » et opportunistes d'un clientélisme sociopolitique mu par ses seuls intérêts compradores – y compris dans leurs nécessaires prolongements à l'étranger – un clientélisme encouragé, voire généré par un pouvoir foncièrement illégitime, corrompu et anti national, mais qui s'acharne à donner le change, en donnant du pays, toutes les apparences institutionnelles d'un pays qui fonctionne. Y compris à travers ce foisonnement plus que douteux, de « Banques » étrangères – françaises en particulier – venues plus pour profiter de la curée des pilleurs, des « blanchisseurs » et autres « passeurs » que pour contribuer en quoi que ce fut, à un développement quelconque du pays.
Un bilan humain et matériel effroyable enfin, dont certaines des séquences les plus répugnantes, relèvent ni plus ni moins, de la qualification universelle infamante, de Crimes Imprescriptibles, comme cela reste le cas en particulier, pour les massacres toujours impunis, de Bentalha ou de Raïs, de Relizane ou de Béni-Messous, dont sont accusés les putschistes et leurs complices des forces cyniquement qualifiées de « sécurité » ; des Crimes Imprescriptibles qu'aucune loi scélérate ne peut, ni amnistier, ni classer, ni effacer de la mémoire du Peuple.
Par une ironie du sort, et comme pour faire écho à un gouvernement d'Alger, aujourd'hui d'autant plus arrogant et cynique politiquement qu'il est faible et discrédité moralement, il y a les séquences successives qui semblent interminables, de cette campagne médiatique contre l'Islam qui semble se développer à l'échelle planétaire. Une campagne dont les deux dernières « trouvailles » nous ont été servies la semaine dernière, sous les espèces de cette grossière affaire de la « Lapidation de Sakineh en Iran », qui s'est révélée n'être qu'une banale affaire de crime passionnel dont se sont saisis entre autres crétins, un certain Bidar et surtout, un certain BHL qui venait pourtant à peine de se « relever » de l'affaire Botul (1)… pour en faire tout un plat, vite transformé en vrai bide….t ! Mais il y a eu surtout, cette provocation sans précédent de la Chancelière allemande Mme Merkel, décorant le caricaturiste danois Kurt Westergaard, pour ses caricatures blasphématoires – d'il y a 5 ans – contre le Prophète de l'Islam – SLSLS – au nom, a-t-elle dit, de la liberté d'expression…En oubliant bien entendu, de préciser que cette prétendue liberté d'expression dont se targuent si promptement les Occidentaux – surtout quand il s'agit de cogner sur l'Islam – devient un vrai tabou dès lors qu'il s'agit de stigmatiser les organisations juives et sionistes et les crimes quotidiens de l'Etat terroriste d'Israël, contre le Peuple de la Palestine occupée. Et surtout, aussi, quand il s'agit de certaines questions gênantes pour cette descendante d'une famille nazie, comme l'Holocauste par exemple….
C'est pourquoi, je ne peux que partager l'amertume et la condamnation morale par M. Ali Benhadj, à l'endroit des médias internationaux en général, et des médias français en particulier, pour leur infâme politique de deux poids deux mesures, dans leur traitement de l'information touchant aux atteintes aux Libertés Publiques et aux Droits de l'Homme, selon le bord politique auquel l'on appartient.


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