Le Soir d'Algérie 24 août 2011 Communiqué Dans l'édition n° 6327, du quotidien El Watan, du jeudi 11 août 2011, p7, la DGSN nie «toutes les accusations de violences émises à l'encontre de leurs éléments», au sujet de la répression qui s'abat sur les habitants de la cité Bois des Pins à Hydra. Ce «démenti» est l'expression de l'ignorance des événements, très graves, qui se sont déroulés à la cité Bois des Pins. Comment oser nier les accusations de violences perpétrées, contre d'innocentes victimes, coupables de vouloir défendre leur espace vert, seul bol d'oxygène dans un ciel pollué ? En plus d'importantes plaies visibles (points de suture, tympan percé, blessures multiples) constatées par des médecins légistes et les expertises médicales faisant foi. Durant ce mois sacré de Ramadan 2011, des enfants ont été malmenés et des femmes menacées de viol, à l'intérieur, même des appartements dont les portes ont été défoncées, après le saccage des grilles de l'immeuble et des boîtes aux lettres. Ces violences physiques ont été accompagnées, de surcroît, d'insultes grossières, que la décence ne nous permet pas de préciser. Ceux qui ont pour fonction «de sauvegarder et (…) d'assurer les biens privés et installations publiques» sont dans la logique des parachutistes de Massu.Les tortures de toutes natures qui ont été infligées, aux moudjahidates que nous sommes, étaient peut-être une invention de l'esprit ? L'armada des forces policières, instrumentalisées, et la progéniture des magistrats faussaires, aux ordres d'un pouvoir aux abois, ont-elles besoin, aujourd'hui, d'un recylcage pour améliorer leur savoir-faire ? Ils vont, sûrement, apprendre à mieux réprimer ! Hier c'était l'oppression, aujourd'hui c'est la répression. L'Algérie n'est pas le domaine qui appartient à un pouvoir qui manque de légitimité. Djamila Bouhired – Fettouma Ouzegane Zoulikha Bekaddour – Louisa Ighil Ahriz – Louisa Oudarène