Plusieurs centaines de lycéens ont organisé mardi une marche sur une dizaine de kilomètres dans la capitale pour protester contre le calendrier du ministère concernant l'arrêt des cours et les examens. Issus d'une dizaine d'établissements des communes de la banlieue-est d'Alger, ces élèves revendiquent un arrêt des cours avant le 1 er mai et le report de la date des épreuves du bac. «Le ministre n'a rien donné de nouveau concernant nos revendication. Il a au contraire maintenu le calendrier des examens, bien que les conditions de notre scolarité font que nous ne sommes même pas à la moitié du programme », explique un élève du lycée Abane Ramdane de la commune de Mohammadia. Les protestataires ont souligné « la surcharge des programme dans toutes les matières, ce qui fait que nous sommes dépassés dans les matières essentielles et secondaires », soutient une lycéenne de l'établissement Ahmed Toufik El Madani. Les élèves s'étaient donné rendez vous, par le bouche à oreille et par des messages via facebook. Ils se sont constitués en groupes à partir de Bab Ezzouar et de Mohammadia et ont convenu par la suite de mener une marche sur l'autoroute jusqu'au siège de l'annexe du ministère de l'éducation sise à Ruisseau. Des représentants des élèves ont été reçus par les responsables du ministère, tandis que leurs camarades scandent leurs revendications devant la structure abritant ce département. « Nous voulons que la date de l'arrêt des cours soit revue », peut on lire sur les affiches écrites à la main. Les agents de l'ordre, nombreux à encadrer cette action de protestation ne sont pas intervenus. Des élèves accusent des policiers d'avoir « passé à tabac » un de leur camarade au lycée Abane Ramdane à Mohammadia. Fatima Arab