Des sources sécuritaires concordantes ont révélé qu'il y a un marché de trafic de corail, dont les propriétaires possèdent des dépôts sous-marin au large près des frontières de « Cap Segleb» ou Cap Roux, à l'Est d'El Kala, le point d'arrivée des barques Tunisiennes qui réceptionnent le corail des gangs locaux spécialisés dans le trafic de cette richesse. Le marché maritime est devenu un marché alternatif, suite à la main de fer sécuritaire imposée sur les frontières terrestres et l'exploitation du manque de contrôle maritime au long du littoral de Cap Rosa, à El Kala jusqu'à son extrême Est, dans les frontières maritimes de « Cap Segleb ». A noter que les services de sécurité et de la Gendarmerie nationale ont saisi 187 kg de Corail de la meilleure qualité, récemment pêchée et sur le point d'être envoyé vers la Tunisie. 125 personnes ont été arrêtées dans 24 affaires. L'ensemble des quantités de corail saisies dans les trois dernières années est estimées à 892kg. Selon les communiqués sécuritaires, les trafiquants utilisent plusieurs méthodes dans le trafic du corail. Ces derniers se font passer soit pour des bergers ou font impression d'apporter de l'eau des sources montagneuses sur les frontières. Toutes ces opérations sont chapeautées par des groupes logistiques et des parties qui bénéficient du butin du vol et du trafic, surtout que la valeur du seul corail est estimée à plus de 12 millions de centimes. Les économistes analystes intéressés par les ressources naturelles ont été unanimes sur la réussite du bras de fer sécuritaire durant les deux dernières années, pour ce qui est du contrôle de toutes les issues terrestres du trafic du corail et l'extermination de ses cachettes secrètes dans les milieux urbains et ruraux. Ils ont également été unanimes sur la réussite des services de sécurité à démanteler les dizaines de gangs spécialisés dans le trafic du corail par les voies marines et terrestres, et sur la révélation de l'identité des parties impliquées, qui ont bénéficié pendant des années de cette hémorragie économique. 07-08-2008 Par O. Melouk/ Rubrique Traduction