* * * Tweet * * 25 Juillet 2014 Publié par Saoudi Abdelaziz http://www.algerieinfos-saoudi.com/ Les militants n'ont pas été invités à la Grande poste hier pour peser sur le cours des événements. Ce n'est jamais « le moment » dans un pays où la boulitique se fait entre gens de bonne compagnie. La Coordination de l'opposition issue de l'establishment accepte les contraintes illégales d'un Etat d'urgence… abrogé. La wilaya d'Alger avait rejeté dimanche dernier la demande d'autorisation pour l'octroi d'une salle formulée par la CLTD, une coordination regroupant plusieurs partis de l'opposition, dont le MSP, le RCD. Avant d'interdire la tenue de cette conférence, la wilaya d'Alger avait même demandé à la CLTD, en plus du dossier normal, de fournir une lettre explicative. La chose avait certes été jugée « illégale » par cette CLTD, mais elle avait accepté de s'y plier. Le député Lakhdar Benkhellaf, interrogé par El Watan, explique cette obéissance : « Nous avons choisi de nous y plier pour faciliter au maximum les démarches administratives et tenir coûte que coûte notre conférence, mais les autorités en ont décidé autrement ». Piètre exemple de lutte pour l'Etat de droit. Si, à ce niveau, on se plie aux injonctions illégales qu'en est-il à la base, où tout projet d'initiative politique est livré sas recours au bon vouloir de l'administration. Hier, les chef des partis et les personnalités de la CLTD ont tenu un sit-in devant la Grande-Poste à Alger pour protester contre le refus de la wilaya d'Alger. Ils étaient tous-là: Djilali Sofiane président de Jil Jadid, Abderrazak Mokri du MSP, Mohcine Belabbes du RCD, Mohamed Douibi d' En-nahda, Omar Khebaba représentant du FJD de Djaballah. Ainsi que l'ancien premier ministre Ahmed Benbitour. En juin, la CLTD avait promis un « été chaud ». Après ce nouveau rejet arbitraire du droit de réunion, les leaders rassemblés à la grande Poste hier allaient-ils annoncé une initiative politique significative pour appeler leurs militants et symapathisants à faire respecter l'Etat de droit? On apprend que la montagne a accouché d'une souris : autre demande d'autorisation sera déposée auprès de la wilaya d'Alger. Y a t-il eu entre temps les assurances habituelles du pouvoir? En tous cas, sans surprise, le fringuant Djilali Sofiane réitère la menace tout aussi habituelle : « S'ils nous refusent l'organisation d'une autre conférence, nous serons dans l'obligation de faire appel à nos militants pour occuper la rue ». Les militants n'ont pas été invités à la Grande poste hier pour peser sur le cours des événements. Ce n'est jamais le moment dans un pays où la boulitique se fait entre gens de bonne compagnie. Le CLTD accepte les contraintes illégales d'un Etat d'urgence… abrogé. * facebook * twitter * google+ Nombre de lectures: 2073 Views