Rédigé par Fayçal Hamdi le Dimanche 2 Novembre 2014 http://www.lanation.dz/ Dans une déclaration rendue publique à l'occasion de la commémoration du 60e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, le CCD lance un appel à « tous les hommes et les femmes d'honneur dans ce pays (...) , afin qu'ils prennent toute la mesure des menaces graves et potentielles qui pèsent sur notre pays, son indépendance, sa sécurité, son unité territoriale et ses ressources, du fait du régime en place ». Traçant un tableau des plus sombres de la situation politique, le CCD estime qu'il est légitime, aujourd'hui de « s'interroger publiquement sur l'identité et la nature réelles de l'entité quasi clandestine – intérieure ou extérieure – qui exerce le pouvoir du fait dans notre pays ». Un pays, explique-t-on dans le texte de la déclaration dont nous détenons une copie, « où rien ne semble pouvoir arrêter l'orgie des dépenses publiques incontrôlées, des détournements de deniers publics et des pillages quotidiens du patrimoine national, dans l'impunité la plus totale ». Le CCD qui compte parmi ses rangs Me Noureddine Ahmine, militant des droits de l'homme, Ahmed Chouchane, ex-officier de l'armée nationale, exilé à Londres, du Dr Salah-Eddine Sidhoum ainsi que de Mohamed Maïz, cadre de l'ex-Mouvement démocratique pour le renouveau algérien (MDRA), estime que la situation de pourrissement socio-politique et institutionnelle que nous vivons aujourd'hui et qui constitue un danger mortel pour l'indépendance de notre pays, l'unité de notre peuple et l'intégrité du territoire national. Une situation, ajoutent les rédacteurs de la déclaration titrée « Des espérances de novembre 54 aux désillusions de novembre 2014 », qui augure d'une éminente explosion sociale et d'un véritable tsunami qui seront totalement incontrôlables ». À rappeler que le CCD a été lancé en juin dernier. Le CCD, est-il expliqué dans leur plateforme, vise à créer une dynamique populaire du changement et une véritable transition démocratique vers un Etat de droit et des libertés démocratiques ». Il propose une période de transition qui s'articulera autour de deux objectifs essentiels qui lui seront assignés. D'abord, « l'organisation, sous un délai d'une année, de l'élection d'une Assemblée Constituante, sous les augures de l'ouverture politique, de la transparence et d'une réconciliation, vraie et sincère, des Algériens avec eux-mêmes ». Puis, « la représentation de l'Etat vis-à-vis de l'étranger et la gestion des affaires courantes du pays». * facebook * twitter