Nous apprenons dans un dossier de France Inter que le diplomate algérien Med Ziane Hasseni a refusé de se soumette à un test ADN et à un test graphologique. Nous apprenons, par ailleurs, qu'il aurait refusé de fournir des précisions sur son parcours professionnel qui auraient pu aider à l'innocenter. En acceptant de se soumettre à ces tests, M.Hasseini, ou Hassani, aurait aidé la justice à le blanchir des accusations qui pèsent sur lui. Il serait sorti grandi de cette épreuve, sans autre forme de procès, s'il était vraiment innocent. Mais en refusant ces tests, et en se confinant dans un système de défense qui repose sur des techniques et des ruses procédurières, ce monsieur nous éclaire davantage sur cette affaire. D'autant que l'affaire semble s'orienter, encore une fois, vers des convenances qui se veulent une raison d'Etat. Mais cela devrait, tout autant, renforcer la conviction du juge Thouvenot, et surtout rappeler au parquet de Paris, qui fait tout pour clore cette affaire, et renvoyer Hasseini chez lui, que l'intime conviction, chez le magistrat, est le socle sur lequel il bâtit son action. France Inter a par ailleurs publié une lettre très émouvante de A.Mecili, trouvée après sa mort, et que nous livrons à nos lecteurs dans »actuel 2 ». D.B