Le pouvoir qu'incarne l'état major militaire pour se maintenir, en sclérosant la justice, la presse et les services de sécurité ne pourra en aucun cas faire fléchir la détermination du peuple Algérien séditieux. Nous assistons de jour en jour à une politique du bâton et de la carotte pour brouiller l'opinion publique et semer ainsi la discorde. Ce régime morbide, inanité, dévoyé, essaye par tous les moyens de s'introduire dans des espaces dont il n'a aucune expertise, ni droit, ni légitimité. Il bafoue les fondements même d'un état. Dans sa logique, il faut toujours maintenir le peuple loin des décisions qui le concerne. L'exécutif et le législatif vénaux, vitrines de notre démocratie ont toujours été aux services et aux ordres de ce pouvoir qui les crée, les façonne, les recycle et les soudoie. Ils ont toujours été des supports sans contre pouvoir. La justice et la presse par contre devraient fonctionner suivant une éthique et une déontologie de conscience. La justice en général doit être juste, équitable et partiale ainsi que la presse qui doit informer, analyser, critiquer et débattre pour le bien de tous. Pourquoi l'épée de Damoclès est aux dessus des ces derniers par une mise à mort? Libérons- les. Pour désarmer ce pouvoir de despotes, il faut soutenir et libérer impérativement les magistrats et la presse. Il ne restera que l'armée et la police qui, enfants du peuple, ne s'aventureront jamais à lever les armes contre leurs frères. Il faut pacifiquement dénoncer pour désarmer ce pouvoir et le mettre à nu, l'affaiblir par tous les moyens moraux. Il faut sortir notre pays de cette jungle de fauves, de monstres indicibles. IL NE PEUT Y AVOIR DE POUVOIR QUE S'IL Y A OBEDIENCE, OBEISSANCE ET SUBORDINATION.