L'affaire de la vente du parc d'attractions (manège) classé patrimoine communal n'est pas près de trouver son épilogue puisque la ville de Sidi-Bel-Abbès ne cesse d'abriter des sit-in et autres protestations pour amener les mouvements des services compétents à l'annulation du contrat de sa vente établi au profit d'un particulier l'année dernière. Dans la journée d'hier, les élus de l'APC et de l'APW, la société civile, l'Organisation des enfants des moudjahidine et autres sont montés à leur tour au créneau en observant un sit-in sur la place du 1er-Novembre (ex-Carnot) pour exiger l'annulation du contrat de vente du parc d'attractions d'une superficie de 8 hectares, classé patrimoine communal, cédé pour quatre milliards de centimes à un investisseur privé. Cette affaire, qui ne cesse de faire des vagues, remonte à 2014 lorsque le parc est classé patrimoine communal et une décision émanant du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales est tombée stipulant l'annulation de l'acte de concession établi au nom de cet investisseur privé et sa destination au profit des activités des jeunes (culturelles et sportives). Entretemps, cet investisseur a procédé à l'aménagement de ce terrain en construisant des aires de jeux, des buvettes, avec salle des fêtes et un bloc administratif, etc. L'année dernière, l'ex-P/APC a délivré l'acte de cession du terrain et le certificat de conformité et cela sur aval d'une décision du Conseil de l'Etat et le parc d'attractions est cédé à cet investisseur pour quatre milliards de centimes. L'ex-APC a déclaré avoir géré cette transaction dans le respect des lois. Le tribunal administratif de Sidi-Bel-Abbès est saisi, et ce dernier déclare la vente conforme et l'investisseur obtient gain de cause mais cela n'a pas fait retomber la protestation des citoyens, des élus et des enfants des moudjahidine qui exigent l'annulation du contrat. Les manifestants d'hier ont déclaré que «si aucune suite n'est donnée à notre exigence, nous observerons plus tard un autre sit-in devant le siège de la Wilaya qui sera suivi par un autre devant le Palais du gouvernement à Alger, jusqu'à satisfaction de notre revendication». A. M.