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Justice(s) contre raison(s) d'Etat(s) dans la garde à vue de Sarkozy à Nanterre BRUXELLES FACE AUX CRIMES DE GUERRE ET CRIMES CONTRE L'HUMANITE EN LIBYE DE L'OTAN-SARKOZY
De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari Les juges français marquent des points dans les affaires Sarkozy. Il y en a plein, c'est à ramasser à la pelle. Le financement de la campagne électorale de l'époux de Carla par Gueddafi en 2007 n'est que la partie visible de l'iceberg. En garde à vue depuis hier, Sarkozy aura à répondre de plusieurs délits — pour le moment — et ce n'est pas le plus grave pour la France. L'escroquerie, le détournement d'argent, les paradis fiscaux, les sommes perçues par-ci, par-là sont des «bettencourettes» (de Bettencourt) dont les Français sont habitués avec Sarkozy. Macron aura à gérer l'intervention criminelle en Libye que Sarkozy a menée au nom de la France en Libye et sous-traitée par l'Otan. A l'époque, il était vendu à l'opinion publique française via les salons parisiens et les médias aux ordres une guerre préventive contre des crimes «contre son peuple» que Gueddafi s'apprêtait à commettre. Depuis, l'assassinat de l'ex-chef d'Etat libyen, assassinat couvert par des militaires français et ordonné par Sarkozy lui-même, a été imputé faussement à des opposants de Libye. Les indices impliquant Sarkozy dans le dossier sont multiples, variés. Ils sont, surtout, pour peu que la justice aille au bout, sans appel et parlent énormément aux consciences, à la morale, au sens même de ce qu'est l'être humain. Ainsi donc, le démantèlement de la Libye a pu avoir lieu et une résolution de l'ONU détournée de son objectif pour couvrir Sarkozy. L'Otan a, bien sûr, laissé faire. Les stratèges de l'Alliance avaient besoin d'un politique genre Sarkozy pour faire le sale boulot et ce politique avait besoin de l'Alliance pour son élection en 2007 et pour mettre un peu d'argent de côté. Un peu dans l'échelle de calcul de Sarkozy c'est un peu beaucoup, beaucoup, beaucoup... Les juges d'instruction, nombreux, se battent comme des lions pour traduire l'ex-chef d'Etat en justice pour qu'il réponde de ses actes. Cependant, la justice, qui n'est pas très indépendante en France, est sabotée dans l'exercice de ses missions. Les parquetiers nommés par l'exécutif, les médias les plus puissants détenus par 9 groupes économiques tous proches ou amis de Sarkozy, les réseaux de la guerre — des guerres — étouffent l'affaire et de renvoi en tergiversation, d'appel en allumage de contre-feux, de manœuvres de diversion en mensonges d'Etat, Sarkozy, certes, malmené, espère toujours s'en sortir. Même la piste d'un ex-ministre libyen noyé en Autriche alors que la veille, il déclarait détenir des preuves de l'implication de Sarkozy dans un transfert d'argent de Gueddafi pour la présidentielle française de 2007, n'a pas été suffisamment explorée par la police hexagonale. Médiapart et le Canard enchaîné ne lâchent pas le morceau pour autant, et reviennent toujours à l'assaut avec de nouvelles accusations, d'autres preuves et des pistes intéressantes. Sarkozy a donc été convoqué avant-hier pour une garde à vue prolongée. C'est une étape intéressante pour la future traduction de Sarkozy devant une juridiction française ou internationale pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Alléluia ! Al hamdoulillah ! A. M.