Ne disposant d�aucun �l�ment d�information quant � la r�action de l�inspection du travail territorialement comp�tente � sa correspondance dat�e du 18 mai 2010 portant sur une saisine pour conciliation relative au diff�rend qui oppose le partenaire social � la direction d�ArcelorMittal Annaba, le syndicat a remis, ce mardi, un dossier ficel� et document� � plusieurs institutions nationales. Il s�agit du minist�re du Travail, de l�Emploi et de la S�curit� sociale, du secr�taire g�n�ral de la Centrale syndicale, du secr�taire g�n�ral de la F�d�ration FNTMMEE, du directeur r�gional de l�Inspection du travail et du wali d�Annaba. Rappelant les dispositions pr�vues par la loi n� 90-02 du 06/02/1990 relative � la pr�vention et au r�glement des conflits collectifs de travail et de l�exercice du droit de gr�ve, le syndicat fait �tat de la non-convocation des deux parties en conflit � une premi�re r�union de conciliation. Cette audition doit se tenir, conform�ment � la loi r�gissant le r�glement des diff�rends de travail, dans les quatre jours qui suivent la saisine de l�inspection du travail. Ce qui n�a pas �t� fait par cette derni�re, et ce, plus de sept jours apr�s cette saisine. Le syndicat d�entreprise d�ArcelorMittal se r�serve le droit de �poursuivre le processus de traitement de ce diff�rend de travail selon les �tapes pr�vues par la r�glementation en vigueur�, lit-on dans un communiqu� adress� � la presse. Devant la remise en cause par la direction g�n�rale des acquis obtenus par les travailleurs, lors de la derni�re tripartite, le syndicat d�entreprise n�a d�autre alternative que de recourir � une gr�ve g�n�rale illimit�e, assure-t-on. D�ailleurs, et selon un communiqu� sign� par le premier repr�sentant des travailleurs, une r�union urgente de tous les secr�taires g�n�raux des syndicats d�entreprises affili�s � la FNTMMEE est pr�vue ce jeudi 27 mai au si�ge de la F�d�ration � Hydra (Alger). Elle aura pour ordre du jour la mise en �uvre de l�avenant n� 1 issu des n�gociations entre la SGP Transolab et les F�d�rations de la Centrale syndicale, ainsi que celles des salaires des travailleurs au niveau de chaque entreprise.