En dépit de son important potentiel hydrique avec 23 sources et la proximité de 2 barrages, la commune de Texenna est confrontée au problème de l'alimentation en eau potable qui se pose avec acuité depuis plusieurs années. L'eau potable est une denrée rare dans cette commune en ces temps de grandes chaleurs. Lors de notre passage dans cette commune montagneuse, nous avons aperçu d'interminables files de citoyens devant les camions-citernes pour s'approvisionner en ce liquide précieux. Selon des habitants des localités de Gherienna et Abelout, les plages d'horaires de distribution sont de 1/7 jours et de 1/15 jours. Une crise qui pénalise lourdement les habitants de ces deux localités comptant plus de 10 000 habitants. A défaut d'eau, ils se rabattent sur l'eau des camions-citernes qui s'approvisionnent des sources de Boujoujou-Youcef, de Hanch et de Boujoujou-Salaheddine en payant le prix fort. Il y a lieu de rappeler que ces trois sources ont déjà fait l'objet de fermeture par la Commission de wilaya des maladies à transmission hydrique durant le mois de janvier dernier suite à l'apparition des centaines de cas d'hépatite A parmi les citoyens des communes de Kaous, Texenna et Jijel. On apprend que le secteur de l'hydraulique a bénéficié en 2011 d'un projet portant sur le raccordement des localités de Gherienna, Abelout, Metaltine, Oued-Aghechem, Sekata et Texenna-Centre à partir du barrage de l'Aghrem, pour un montant de 12 milliards de centimes mais les travaux de réalisation de ce projet, dont le démarrage a eu lieu en 2013, traînent encore. Un retard qui accentue davantage le calvaire des populations de ces régions encerclées par 2 barrages et comptant pas moins de 23 sources mais souffrant d'une forte pénurie d'eau. Un paradoxe qui trouve son explication dans la lourdeur des services de la Direction des ressources en eau qui est pointée du doigt par les habitants souffrant de ce calvaire qui persiste. Il y a lieu de souligner que la prolifération des camions-citernes risque de provoquer la propagation des maladies à transmission hydrique qui hantent toujours les esprits de ces populations. Une situation qui interpelle les services concernés pour remédier à cette situation en vue d'éviter l'irréparable en cette période de grande chaleur. Installation du nouveau directeur de la radio locale Le coordinateur des radios locales, Mohamed Omeiri, a procédé mercredi dernier à l'installation du nouveau directeur de la radio locale de Jijel Benhamouda Mohamed Yazid en présence des autorités locales et des représentants de la presse nationale. Dans son allocution, le coordinateur des radios locales a affirmé que le pays compte 48 radios locales, des radios thématiques et des chaînes nationales. On peut atteindre 800 heures de diffusion à travers ces supports radiophoniques. On a, par ailleurs, élargi la diffusion de certaines radios 24h/24 pour que ces radios soient présentes et fortes. Selon lui, le temps a changé et l'espace est ouvert. Mohamed Omeiri a souligné également que «le système d'information national est un gage de garantie de l'Etat algérien à travers la mise à la disposition des professionnels des moyens humains et matériels conséquents. on peut évoluer davantage à travers la mise en place d'une stratégie de proximité avec les différentes franges de la société», a tenu à préciser le coordinateur des radios locales. De son côté , le nouveau directeur de la radio locale de Jijel a indiqué qu'il sera un militant d'une radio locale de proximité au service des citoyens et de développement local de la wilaya. on va toucher les points forts mais aussi les points faibles de ce développement. il a affirmé qu'il va contribuer au développement sans toutefois omettre de dire que contribuer ne signifie nullement ne pas critiquer mais il faut une critique constructive avec un sens responsable pour faire avancer les choses. «C'est pas notre mission de faire le procès de tel ou tel responsable», a-t-il insisté adressant un message à l'équipe de la radio locale en leur disant qu'il sera leur frère aîné. Bouhali Mohammed Cherif